Ils se connaissent depuis presque toujours.
Katlijn est une jeune maquilleuse, elle est talentueuse mais le malheur de sa vie c'est d'avoir perdu celui l'homme qu'elle aimait.
Idriss est un jeune homme plein de vie, mais pour une raison que personne...
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KATLIJN
Je regarde Idriss se battre avec ses cheveux, sans vraiment comprendre pourquoi, on sait tous les deux qu'il va finir par y mettre un élastique et donc m'empêcher de passer mes doigts dedans.
- Me regarde pas comme ça, il se tourne vers moi pour me lancer un regard noir.
Je m'approche de lui et entour sa taille de mes bras.
- Pourquoi ?, je lui demande.
- J'aime aps.
Je lui souris, je récupère l'élastique qu'il a mis à son poignet et le met autour du mien.
- Ils sont bien comme ça, je lui assure.
- Ils partent dans tous les sens Kat'.
- S'il te plaît, je fais une moue triste lui volant un sourire.
Je souris à mon tour quand je comprends que j'ai gagné. Je pose mes lèvres sur les siennes alors qu'il passe sa main sur ma nuque et me colle contre lui.
- Bébé, tu dois bouger.
- J'ai encore le temps, je souris contre ses lèvres.
Il finit quand même par se séparer de moi tandis que je souffle déçu, j'aimerais réussir à passer un moment avec lui, rien qu'avec lui. Il est rare qu'on se retrouve seul autre qu'à notre couché et notre réveille. On bosse tous les deux et même si on essaye de rester l'un avec l'autre, on a aussi nos obligations.
Il met une mèche de cheveux derrière mon oreille avant de poser un baiser sur ma joue.
- Roro va t'attendre bé'.
J'adore ma copine, mais j'aimerais rien qu'une journée avec lui.
- Je sais, je souffle.
- Tu rentres ce soir ?
- Je sais pas, pourquoi ?
- Je te rappelle que je te dois un rendez-vous.
Je fronce les sourcils sans comprendre. Un rendez-vous ? J'ai pas le souvenir qu'il m'en doit un.
Après plusieurs secondes de réflexion une petite lumière s'allume au-dessus de ma tête.
- Idriss, je...
- Non, aucune excuse.
Je finis par lui sourire et je le rapproche de moi, avant de poser mes lèvres sur les siennes en le serrant contre moi.
- Bébé arrête...
Je souffle et laisse tomber ma tête en arrière en me détachant de lui.
- Je rejoins Romane, je l'informe d'un air défaitiste.
