Chapitre 25 :

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KATLIJN

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KATLIJN

"Je viens te chercher ce soir à 19 heures pour ton McDo,
du moins mon McDo

- Oliver "

Je souris comme une idiote depuis que j'ai trouvé ce mot dans ma boîte aux lettres. J'ai pas ressenti cette excitation pour un garçon depuis un moment, et ça me fait plaisir de ressentir ça de nouveau.

Pour le moment, je suis avec ma sœur en train de visiter des appartements, pour elle évidemment. Elle vit toujours chez notre père, mais comme moi, elle a besoin de son indépendance.

Je sais que mon père a un peu peur qu'elle se retrouve de nouveau seul.

- Tu en penses quoi ?, me demande Kania.

- J'aime bien, il est assez grand pour toi, et t'as beaucoup de place pour toi travailler si t'as besoin.

- J'ai même la place pour un chat, elle pouffe.

Je lève les yeux au ciel en souriant. Ma petite sœur et les chats, elle tient bien ça de notre père. C'est pas que je n'aime pas les chats, c'est que je préfère les chiens. Alors qu'aucune de nous n'a jamais eu d'animaux de compagnie.

On ressort de l'appartement avec l'agent immobilier, ma sœur demande si ce sera possible de faire une deuxième visite avec notre père cette fois.

Quand elle a fini de parler avec l'homme d'une cinquantaine, on rejoint ma voiture.

- Alors comme ça tu as un rendez-vous ce soir ?, elle demande avec un petit sourire en coin.

- C'est pas un rendez-vous, on va juste au McDo. Et d'ailleurs, t'aurais pas des choses à me dire à propos d'Hakim toi ?, je contre en croisant les bras sur ma poitrine.

- Il n'y a rien.

- C'est mal de mentir à sa grande sœur.

- Je te mens pas, il se passe vraiment rien. Il m'aide juste à trouver un équilibre ici, depuis que je suis revenue vivre à Paris, j'ai besoin de cet équilibre. Il me permet de ne pas m'effondrer de nouveau et de finir comme maman. Et Hakim m'aide à ça, encore plus depuis que j'ai vendu la maison.

Je souris à ma petite sœur en prenant sa main et en la serrant très fort.

La vente de sa maison a été un moment très dur pour elle, c'était la fin d'une période, la fin de ce qu'elle pensait être éternelle.

- Je suis pas contre que vous voyez autrement qu'en amis, vous êtes grand, je lui dis tout de même pour être sûr qu'elle ne repousse pas mon ami, vous faites juste pas de mal. Je suis pas prête à te revoir dans le même état, Kania.

- Je te promets qu'il ne se passe rien, et s'il se passe quelque chose, tu le sauras. Et surtout, je te promets de faire tout mon possible pour que tu ne me revois plus jamais dans cet état.

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