Chapitre 87 :

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KATLIJN

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KATLIJN

Je me penche au-dessus du lit à barreau, je souris quand je vois ses yeux grand ouverts en train de regarder son mobile. Un grand sourire prend place sur ses petites lèvres quand ses yeux rencontrent les miens.

- Coucou mon ange, elle tend ses petits bras vers moi et je ne tarde pas à la prendre dans mes bras ma main dans sa nuque, t'as bien dormi ?, elle me répond par des bruits qui me font fondre, et tu as eu la gentillesse de nous laisser dormir avec papa, j'embrasse sa tempe tout en sortant de sa chambre pour rejoindre la nôtre.

Quand j'entre, Idriss dort toujours, je me mets doucement sous la couette de mon côté, je reste assise le dos contre la tête de lit, j'assis Lilith en face de moi en gardant mes mains dans son dos.

- Est-ce qu'on réveille papa ?, je lui demande, elle pousse un petit cri qui me fait légèrement grimacer et qui fait grogner Idriss.

Je mets ma petite princesse sur le ventre près de son papa et elle en profite pour taper son bras. Il relève lentement la tête de son oreiller et son regard tombe directement dans celui de notre fille.

- Pourquoi tu cris princesse ?, il enroule son bras du petit corps pour venir la coller à son torse, c'est maman qui t'as pincée ?.

Je lève les yeux au ciel, je le frapperai bien mais ma fille est toujours dans ses bras.

Je me lève du lit mais alors que je voulais aller dans la cuisine, mon compagnon enroule son bras autour de moi pour retenir contre lui.

- Tu vas où ?

- Préparer le café, et un biberon pour la demoiselle.

- Vient là, il ouvre son bras et je ne tarde pas à rejoindre à mon tour ses bras.

Je met Lilith sur le dos et embrasse sa tempe, et la joue d'Idriss avant de poser ma tête sur son bras.

- On est ienb là, il referme les yeux et je vois que Lilith essaye de garder les siens ouverts mais elle ne tarde pas à les fermer.

Je les rejoindrais bien dans les bras de morphée mais malheureusement le télétravail m'attend dans une petite heure. Je reste encore quelques minutes avec mes deux raisons de vivre avant de les quitter le plus doucement possible et de rejoindre la cuisine.

Je me fais un petit déjeuner que je prends rapidement avant de prendre une douche et d'enfiler une tenue plus ou moins approprié pour la journée qui m'attends.

[...]

Il est quinze heures quand je referme mon ordinateur, et que j'ai le droit à un merveilleux câlin de ma fille. Sa tête sur ma poitrine, sa petite main qui tient mon pouce à un effet calmant sur moi. Mes yeux s'ouvrent quand je sens un baiser sur mon crâne.

Mon copain vient s'asseoir près de moi, pose sa tête sur mon épaule et fait un grand sourire à Lilith.

- Je me fais chier.

TijdWhere stories live. Discover now