Amor inocente

Chapitre 2

Les portes s'ouvrent et j'aperçois un homme dans celui-ci. Il lève la tête et je constante que c'est Antoine Griezmann... Attendez pause, QUOI ?!

J'entre-ouvre la bouche, surprise. On parle bien de Antoine Griezmann le footballeur ? L'homme trop beau qui nous sert de numéro 7 en équipe de France ?

- Hola. Me salua le beau football.

- Hola. Lui répondais-je avec mon plus beau sourire.

J'entre dans l'ascenseur, les portes se ferment. J'ai dû mal à comprendre ce qu'il se passe. L'homme que je qualifie de « mon mari», « l'amour de ma vie » ou encore « bae » avec mes amies est juste à côté de moi. Moi, qui n'est pas du genre timide d'habitude, eh bien là je n'ose même pas le regarder.

C'est un rêve ou bien ? En tout cas, je prie pour que l'ascenseur ne s'ouvre jamais. Je tourne la tête, il est là sur son téléphone. Je vous le jure, notre Griezmann est encore plus beau en vrai. Est-ce possible ?

À mon plus grand regret, l'ascenseur s'arrête et les portes s'ouvrent. Je sors dehors. Je m'arrête net et fais une grimace en remarquant qu'il fait froid et qu'il commence à pleuvoir.

- ¿ Está todo bien ? Me demande une voix inconnue.
(Tout va bien ?)

Je me retourne et remarque que c'est enfaite Antoine Griezmann qui m'a posé cette question.

- Oui, c'est juste qu'il fait froid. Répondais-je instinctivement en français.

Griezmann esquive un sourire en m'entendant parler en français. Je n'ai même pas fait exprès, c'était un réflexe.

- Ouais, c'est normal. À ce moment de l'année, le temps change souvent. Me dit-il en parlant également en français.

On se sourie. Griezmann enlève son pull. Euh... qu'est-ce qu'il fait ? Il veut me faire un streap-tease ou bien ? Je vais tomber dans les pommes si ça continue...

- Tiens, enfile-le. Me dit le beau blond en me tendant son pull.

- Oh non, c'est pas grave. Je veux pas t'importuner, enfin vous ou tu... Bégayais-je en perdant tous mes moyens.

Mais qu'est-ce qu'il m'arrive ? D'habitude, j'arrive à gérer mes émotions, mais là...

- Ne t'inquiète pas pour moi. Aller enfile-le, tu vas attraper froid sinon. En plus tu as de la change c'est mon pull The weeknd, un de mes préférés. Me dit Griezmann avec un sourire charmeur.

J'hésite un peu puis enfile son pull.

- Merci. Le remerciais-je.

- Pas de soucis. Bon, il faut que j'y aille. Salut. Me dit-il avec un grand sourire.

- Salut. Dis-je.

On se sourie et Griezmann s'en va. Je sourie niaisement comme une débilosse. Sans pouvoir me retenir, je crie de joie dans la rue. Des passants me regardent mal.

- ¿ Un problema ? Métete en tus asuntos. Dis-je agressivement.
( Un problème ? Occupez-vous de vos affaires.)

Je touche le pull qui est sur moi, le sourire aux lèvres. Si vous saviez, comme je suis aux anges. Je me ressaisis et rentre dans l'hôtel que j'avais indiqué à mes amis.

- T'en as mis du temps, tu faisais quoi ? Me demande Nina.

- Ça fait au moins 15 minutes qu'on t'attend. Dit Sacha.

- Il est 21h40. Dit Victoria.

- On devait rentrer, il y a 10 minutes. On va se faire tuer. Compléta Tess.

- Pardon, il y avait de la queue au toilette. M'excusais-je.

Erwan, mon petit ami s'avance vers moi en fronçant les sourcils.

- Tu ne l'avais pas tout à l'heure ce pull ? Me demande mon copain.

- Il était dans mon sac. Mentais-je.

- Je ne t'ai jamais vu avec. C'est à qui ? Me questionna-t-il.

- Oh... C'est à... mon frère. Mentais-je encore une fois.

Erwan fronce encore les sourcils.

- Je ne savais pas qu'il aimait the weeknd. Dit Erwan.

- Tout le monde aime the weeknd. Bon on y va. Dis-je en souriant, gêné tout en changeant de sujet.

Je me sens gêné de lui mentir et d'ailleurs je ne sais pas trop pourquoi je le fais. Après tout, c'est rien. J'avais froid, il m'a passer son pull. On rentre à notre hôtel respectif. Bien sûr, on s'est bien fait démolir par nos profs. Mais j'avoue, que cette sortie nocturne en a valu le coup.

...

La fameuse rencontre ! 😌 Sinon, petit chapitre, je vous l'accorde.