Chapitre 74

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- Bon alors qu'est-ce que tu attends pour ouvrir ? Dépêche toi. Me presse Victor.

- Arrête, tu me stresses. Dis-je simplement.

- Mais ouvre ! S'exclame-t-il.

- Tais toi ! M'exclamais-je à mon tour en perdant mon calme.

Je prends une grande bouffée d'air. Avec Victor, nous avons fait les test de paternité il y a quelques jours. Par précaution, j'ai préféré indiqué la boîte aux lettres de Carla car chez Antoine et moi c'était trop risqué et chez Victor aussi. Aujourd'hui Carla m'a appelé pour me dire que les résultats sont enfin arrivés. Alors après mes cours, je me suis empressé de récupérer la lettre et j'ai filé chez Victor.

- Roxana arrête de réfléchir et ouvre cette putain de lettre ! S'impatienta l'ami d'Antoine.

- La ferme putain ! J'aurai du l'ouvrir toute seule. Tu me stresses trop là. Criais-je.

- Mais c'est toi qui me stresse à faire pleins de suspense là. Dit-il.

Je soupire. Bon quand faut y aller, faut y aller. Mon cœur bat à une vitesse folle. J'ai tellement peur de savoir le résultat. Si c'est Victor le père, je peux dire au revoir à Antoine. Il ne me le pardonnera jamais.

Je chasse toute cette onde négative de mon esprit et me re concentre. J'ouvre la lettre et avec Victor nous lisons attentivement le contenu. Un sourire se dessine petit à petit sur mes lèvres.

- Putain, c'est Antoine le père ! M'exclamais-je.

- Oh putain il faut fêter ça ! S'exclame Victor avec un grand sourire.

Je me jette dans ses bras. C'est tellement une délivrance. Tout le stress que j'ai accumulé depuis le début disparaît petit à petit. Je me met à pleurer.

- Oh non pleure pas Roxi. Me dit-il.

- Pardon, c'est juste qu'on en a enfin fini avec toute cette histoire. Je vais enfin pouvoir profiter de ma grossesse et toi tu pourras enfin profiter de Leticia et de vos futurs jumeaux. Dis-je en pleurant de joie.

- À partir de maintenant, on efface cette histoire à jamais. Rien ne sortira d'ici. On emportera ce secret dans notre tombe. Me dit Victor en caressant doucement ma joue, en essayant mes larmes au passage.

Je m'engouffre une nouvelle fois dans ses bras. Vous ne pouvez même pas savoir à quel point je suis heureuse.

Le soir je rentre à la maison.

- T'as passé une bonne journée ? Me demande mon petit ami.

Je prends Antoine dans mes bras.

- En quel honneur ? Me questionne-t-il avec un petit sourire, amusé.

- Je ne sais pas... Je suis juste heureuse. Mentais-je.

- Si tu es heureuse, je le suis aussi. Dit le blond avec un grand sourire.

Je ressert l'étreinte.

Amor inocenteWhere stories live. Discover now