- Il pu vraiment de la gueule. Riais-je.
- Mais oui, j'étais en apnée quand il me parlait. Rajoute Gabriella.
Nous explosons de rire. J'aperçois Victor adossé à ma voiture. On arrive à sa hauteur. Il ne fait même pas attention à Gabriella. Son regard est focalisé sur moi.
- Si vous avez besoin de vous parlez, vous pouvez. Ce n'est pas grave pour moi Roxi, je peux très bien prendre le métro. Me dit-elle en voyant bien le regard insistant de Victor sur moi.
- Ah non ça ne me dérange vraiment pas de te re déposer chez toi, bien au contraire. Tu sais quoi ? Attends moi dans la voiture, ça ne pendra que deux minutes. Lui dis-je.
Je donne ma clé de voiture à Gabriella, elle monte dans ma voiture, sur le siège passager et m'attend.
- Qu'est-ce que tu fais là ? Demandais-je.
- Je devais te parler, te voir. Me dit-il.
- Mais pas ici ! Tu ne peux pas te pointer comme ça devant ma fac, devant tout le monde. Me plaignais-je.
- En même temps, ce matin tu es partie comme ça, comme une voleuse. Me pique le footballeur.
Je soupire.
- Tu ne peux pas faire comme si rien ne s'était passé. Rajoute le châtain.
- Pourtant si. On va faire comme si il ne s'était rien passé hier soir.
- Tu comptes lui mentir ? Demande-t-il.
- Je n'ai pas le choix. Répondais-je simplement.
Victor me regarde un moment.
- Donc enfaite tu t'es servie de moi ? Me questionne l'ami d'Antoine.
- Pardon ?
- Enfaite tu es ce genre de fille, le genre à tromper son gars à tout va et à démolir des amitiés ? Continue-t-il.
- Je ne t'ai pas mis le couteau sous la gorge pour que... pour qu'il se passe ce qu'il s'est passé. Dis-je en essayant de parler doucement.
- Pourquoi tu n'arrives pas à le dire ? Ce n'est pas quelque chose d'anodin ce qu'il y a eu. On a tout de même coucher ensemble. D'ailleurs, je n'ai pas dit que tu m'avais obligé. Je dis simplement que tu étais la première à me dire de ne plus parler d'Antoine et maintenant te voilà à me dire le contraire. M'explique le jour de l'atletico.
Je le regarde en fronçant les sourcils.
- Je ne me suis pas servie de toi. Lui dis-je sincèrement.
- Je ne te crois pas.
- Et bien écoute, ne me crois pas. Tout ce que je te dis, c'est que tu as intérêt à garder le secret, parce que n'oublie pas que nous avons tous les deux quelque chose à perdre. Et d'ailleurs toi plus que moi, puisque vous devriez vous supporter presque tous les jours. Lui dis-je droit dans les yeux.
- C'est une menace ? Me demande Victor en haussant les sourcils.
- Non, juste une piqure de rappel. Lui dis-je du tac au tac.
Je monte dans la voiture. Je souffle un bon coup.
- Ça va ?
Je tourne la tête vers Gabriella.
YOU ARE READING
Amor inocente
FanfictionIl aura suffit d'une rencontre banale dans cet ascenseur entre Antoine Griezmann et cette jeune femme pour faire basculer leurs vies à jamais. Quand on mélange passion, infidélité, amour, adrénaline, disputes, interdit et désir, cela ne peut qu'êtr...