Je suis employée de supermarché, ce qui a fait de moi un élément essentiel au maintien de la paix durant le confinement. Rien que ça ! J'ai donc continué de travailler pour participer à l'effort de guerre et, accessoirement, percevoir mon salaire et...
Pour mes quarante ans j'avais naturellement prévu de me faire une bonne petite crise de la quarantaine.
Au programme et dans le désordre :
cesser de porter des soutifs,
arrêter les colorations capillaires,
acheter une moto,
porter mes talons hauts, même en jogging,
rouler avec ma nouvelle moto,
me raser une partie du crâne et me faire tatouer un truc sur le cuir chevelu,
faire flipper tout le monde avec ma moto,
laisser repousser mes cheveux,
changer de façon de parler,
plaquer mon job,
parler comme Vanessa Paradis,
pardonner à mon ex,
gagner au loto,
dégommer mon ex,
trouver le café en Suède où j'écrirai mon prochain roman,
m'installer en Suède, près du café.
Au final, les tatoueurs, coiffeurs et concessionnaires moto sont fermés. Je n'ai pas le droit de voyager et les cafés en Suède sont également fermés. Je dois garder mon job car je n'ai pas gagné au Loto, mon ex est dans un autre pays (où le Covid-19 fait une hécatombe, Yes !) et je n'arrive pas à parler comme Vanessa Paradis plus de 5 minutes.
Bref, j'ai des racines grisonnantes de trois centimètres sur la tête et j'écris ce post sans soutif, en jogging et talons hauts.
Ups! Ten obraz nie jest zgodny z naszymi wytycznymi. Aby kontynuować, spróbuj go usunąć lub użyć innego.