Heartbreaking II

Chapitre 5

Musique en média :

XXXTENTACION - Before I Close My Eyes

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PDV KYLE :

Comme prévu je dors sur le canapé, la mère de Mélissa est tellement bien vaillante vis à vis de moi même si elle me lance quelques piques que j'encaisse, pour le bien de tous. Pendant le dîner, Mélissa n'est pas descendu, Catherine lui a apporté un plateau dans sa chambre. J'aurais aimer la revoir, lui parler quelques minutes pour lui dire que j'ai tout fichu en l'air mais que je l'aime et que si j'ai fait tout ça, c'est parce que j'avais peur de mon amour en ver elle. J'avais peur qu'il grandisse beaucoup trop et prenne des trop grande proportions; je suis amoureux de Mélissa et cet amour est inconditionnel : il est tellement puissant que j'avais peur de la détruire et d'ouvrir les yeux pour assumer que je l'aimais éperdument. Quel con !
Je tente de chasser mes remords et ferme les yeux pour essayer de m'endormir mais en je n'y parviens pas. Je tourne puis retourne, sans trouver la bonne position, surtout que, j'ai sous estimé le temps ici : il fait froid, extrêmement froid même et je me retrouve sans vêtement de rechange puisque les portes de la voiture sont bloquées et que je n'y ai plus accès. Je me retrouve donc en sous-vêtements torse nu, la poisse. Je sers, le plus possible la couverture contre moi pour tenter de me réchauffer au mieux. Je souffle agacé de la situation mais entend des bruits étranges : je me redresse légèrement et tente d'écouter, mais je n'arrive pas à déterminer de quoi il s'agit. Je me rallonge puis quelques minutes plus tard j'entends des bruits de pas, au début je ne bouge pas puis réalise que les bruits sont de plus en plus près. J'attend qu'il cesse puis me tourne ver la source, je distingue une silhouette dans la pénombre et la reconnais de suite, c'est Mélissa.

C'est le moment où jamais de lui parler et de tout mettre à plat, je me redresse tout doucement puis me lève pour la rejoindre. Je sais d'avance qu'elle va crier et je n'ai pas envie de déranger Catherine donc une fois arrivé à son niveau, je recouvre sa bouche par ma main, pour l'empêcher de crier et tente de lui chuchoter à l'oreille, malgré qu'elle se débatte :
- Shhhuuuuuuuutttt, calme toi c'est moi Kyle. Sentir, sa peau, son odeur m'avait tellement manqué, si nous étions ailleurs et dans d'autre circonstances, je l'aurais directement, prise sur place puis aurais déjà découvert chaque parcelle de son magnifique corps en prenant soin d'y déposer des longs et doux baisers. Alors que je fantasme sur la situation, Mélissa enlève violemment ma mains posé contre ses lèvres et recule:
- Me touche pas ! Dit-elle énervé puis allume une faible lumière, je réalise qu'il s'agit de la lumière de la hotte. Apparaît ainsi, son visage et son corps qui sont éclairés par les lueurs faibles de la lumière : ses cheveux bruns sont mouillés montrant qu'elle vient tout juste de se doucher, son visage est toujours aussi doux et éclatant. Mon regard descend sur son corps et je vois, qu'elle n'a pas perdu sa magnifique habitude, de porter de large T-shirt, je la re-imagine dans mes t-shirt, les l'en demain de soirée, qu'on passait rien que tout les deux. Je vois bien qu'elle est enceinte, la démarcation sur le t-shirt, de son ventre rond le prouve. Ce détail me comble tellement que j'ai envie de la prendre dans mes bras, pour la serrer le plus fort possible contre moi, tout en l'embrassant. Je comprend, au vue des circonstances le fait qu'elle ne m'ait pas dit, qu'elle était enceinte mais maintenant, j'ai envie de l'entendre, de sa propre bouche, venant d'elle même.

La voyant apeuré, je m'approche doucement puis tente de la rassurer :
- Je ne voulais pas te faire peur Mélissa. Mais elle met sa mains pour me stopper.
- N'approche pas ! Et surtout ne prononce plus jamais mon prénom ! M'interrompt-elle brusquement. Je vois bien qu'elle ressent du dégoût en me voyant mais je peux pas la laisser me rejeter comme ça et tente une nouvelle approche :
- Attend Mélissa, je ne voulais pas te faire de mal, je suis vraiment désolé... je...je sais que j'ai fait le con mais pardonne moi.
- Désolé de quoi, hein!? Tu es désolé pour tout le mal que tu m'as fait !! Tu ne voulais pas me faire de mal mais tu m'as détruit, tu as ruiné ma vie, tu ne m'as jamais aimé et c'est pour ça que tu n'as jamais voulu reconnaître se qu'on était nous deux. Putin mais j'ai vraiment été trop conne pour te croire, tu ne vaux rien. Tu veux que je te pardonne, mais t'étais où pendant ces cinq mois ? À pardon monsieur était beaucoup trop occupé, à faire mumuse avec d'autre fille, comme il l'avait fait, au par avant avec moi et se n'est, plus que maintenant, qu'il c'est dit : «Ah bah tient, et si j'allais rendre visite à Mélissa, pour voir à quel point je lui est détruit ça vie ! ». Tu t'es peut être dit que j'étais assez conne pour te pardonner hein ! Mais désolé, tu as fait ce chemin pour rien puisqu'il n'y a plus l'ancienne Mélissa ! Me lâche-t-elle sarcastiquement. La vérité me fait mal, beaucoup trop mal même. Je tente de me calmer puis sers les poings mais je n'arrive plus à me retenir puis tape mon poing sur le comptoir et tente de la convaincre en entant le plus sincère :
- Oui j'ai fait n'importe quoi, j'ai été un vrai connard...mais...mais je t'ai aimé et je t'aime encore putin. J'insiste sur mes deniers mots car oui je l'aime et je l'aime plus que tout et si l'un des moyens, pour la reconquérir est de lui crier mon amour, je le ferais jusqu'à ma mort. Voyant qu'elle ne réagi pas à mes paroles, je commence à perdre patiente, voyant qu'elle ne m'a toujours pas avoué être enceinte, surtout que, son ventre ressort encore plus puisqu'elle a les bas croisés, venant ainsi redessiner les contours de son ventre; je lui pose calmement l'ultime question qui me travail l'esprit :
- Pourquoi tu ne m'a pas dit que tu étais enceinte ? Après quelques secondes d'hésitation, elle me répond froidement :
- Je ne voyais pas l'intérêt de le dire, puisque tu n'as même pas été capable d'être « assez » mature pour assumer une relation, donc endosser la responsabilité d'un enfant ça aurait été encore plus compliqué à assumer !