Wendy McCall, Tome 1 [ Teen Wolf ]

CHAPITRE 9

« JE TE PRÉSENTE D. »

Je marche dans le lycée pour arriver dans ma salle de cours quand j'ai l'impression de ressentir quelque chose de familier. Je regarde partout autour de moi mais je ne vois rien de spécial alors, comme je suis déjà en retard, je rejoins mon cours de mathématiques, où je suis avec Lydia et Scott.

Ils sont tous les deux au tableau mais je n'écoute pas leur conversation. La sensation de tout à l'heure ne me quitte pas et au contraire je crois que ça empire. Cependant je sors de mes pensées quand, au moment où Lydia retourne à sa place, quelqu'un frappe à la porte. Le proviseur entre dans la classe accompagnée de la dernière personne que je m'attendais à voir dans cette ville.

— Bonjour, désolé de vous déranger, je vous apporte un nouvel élève...

Le dirlo parle mais je ne l'écoute déjà plus. Mon regard reste fixé sur la personne derrière lui, qui d'ailleurs me fixe autant avec un incorrigible sourire aux lèvres. Je ne sais pas vraiment ce que je ressens en ce moment. Je suis aussi heureuse de le voir qu'en colère.

Alors c'était lui, la sensation que j'ai eu tout à l'heure.

La présence d'un autre membre de mon espèce, de ma lignée.

— Je vous présente Damon Salvatore. Merci de lui réserver un bon accueil, annonce finalement le proviseur en sortant de la salle.

Mon frère est toujours au tableau et bizarrement ce n'est pas le nouveau mais moi qu'il regarde. Quand Damon s'avance pour s'asseoir à la table à côté de la mienne, je sens la colère et la rage prendre le pas sur ma joie de le voir.

— Salut ma belle, contente de me voir ?

Son sourire suffisant me donne envie de lui arracher la tête mais je me contente de fixer le tableau sans lui répondre, ce qui lui fait lâcher un petit rire.

Quand la sonnerie du bahut retenti, je sors précipitamment de la salle et me dirige comme une furie vers mon casier. Je sais qu'il va me suivre mais je préfère me dire qu'il a assez d'instinct de survie pour rester éloigné de moi, même si ce n'est évidemment pas le cas.

— Eh ma jolie, déstresse, pourquoi tu fuis ? rigole-t-il.

Sans pouvoir me retenir, je me retourne et lui fous une gifle qu'il ne risque pas d'oublier. Étonné, il se tient la joue puis finit par rire une nouvelle fois.

Tous les regards se sont tournés vers nous. Je vois de loin mon frère et son meilleur ami s'approcher sans aucune discrétion. De même pour Lydia, Allison et Jackson d'ailleurs. Néanmoins mon regard reste fixé sur le gros abruti qui me fait face.

— Bon, ok, je l'ai mérité !

Avant qu'il n'ajoute quoi que ce soit, je lui en fous une deuxième.

— Celle-là aussi, je l'ai mérité, rit-il encore.