Wendy McCall, Tome 1 [ Teen Wolf ]

CHAPITRE 109

« PPROBLÈME DEATON, DEREK OU STEFAN ? »

POINT DE VUE DE WENDY

Étant donné que j'ai dis à Scott que je le tenais au courant des événements, me voilà seule avec Stilinski pour aller voir Danny dans sa chambre d'hôpital. Quand on entre dans la chambre, l'humain secoue l'épaule du patient en lui demandant s'il est réveillé puis il lui tape sur la joue.

— Continue comme ça et il se réveillera vraiment crétin, soupiré-je.

— Oui bon ça va, marmonne-t-il.

Stiles commence ensuite à fouiller dans le sac de Danny, que j'observe au cas où il se réveille. Et vu la discrétion de l'éléphant Stilinski traversant un magasin de porcelaine, le gardien de but commence évidemment à émerger.

— Qu'est-ce que vous faites ? souffle-t-il.

Pour le moment, je ne dis rien, regardant comment l'idiot se débrouille puisque c'est à cause de lui que Dan est réveillé.

— Rien, tente-t-il. Je ne fais rien Danny. En fait c'est juste un rêve que t'es en train de faire...

Je me retiens vraiment de le frapper là...

— Pourquoi tu fouilles dans mes affaires ?

— T'as raison mais c'est seulement dans ton rêve, tu te rappelles ? C'est un rêve. T'es en train de rêver...

— Tu peux me dire pourquoi je rêverai de toi en train de fouiller dans mes affaires ?

— Comment tu veux que je te réponde Danny ?! C'est ton rêve ! Assume tes responsabilités ! Alors ferme-là et rendors-toi !

N'en pouvant plus d'assister à ce spectacle désolant, je m'approche de Danny, pose une main sur son visage et lui murmure un « endors-toi » à l'oreille.

— T'aurais pas pu faire ça avant ? ralle Stilinski.

— Je voulais voir jusqu'où allait ta connerie, dis-je en haussant les épaules.

— Verdicte ?

— Je constate de jour en jour qu'elle n'a pas de limite, souris-je narquoisement.

La suite de ses marmonnages n'est pas assez clair pour être compréhensible alors j'attends simplement qu'il ait terminé de fouiller le sac de notre camarade.

— J'ai trouvé quelque chose, annonce-t-il.

— Qu'est-ce que c'est ? demandé-je en m'approchant de lui.

En m'approchant de lui, j'essaie de lire par dessus son épaule mais au même moment, le brun se relève, ne m'ayant pas entendu approcher. Surprise, je ne fais attention à la distance qui sépare nos deux visages que quand son regard s'aventure sur mes lèvres. Je me détourne donc rapidement et sors de la chambre.

— Je vais appeler Scott dehors, dis-je en passant le pas de la porte.

Pourquoi est-ce que j'étais gênée ? Je n'aime pas Stilinski, ça devrait me faire ni chaud ni froid non ? Pff, je soupire intérieurement.

Une fois tous les deux dehors, on appelle Scott sur haut-parleur qui nous explique ce qu'ils ont trouvé chez Allison.

— Deaton doit être dans l'un des six endroits mais ils sont répartis dans toute la ville. Je sais pas si on aura le temps de tous les faire.