CHAPITRE 95

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« BIENVENU DANS LE COLISÉE. »


POINT DE VUE DE STILES


— Je supporte pas de rester là, à attendre sans rien faire, rallé-je. C'est insoutenable ! J'ai les nerfs qui vont lâcher, ils vont lâcher, ils vont lâcher !

— Je peux te ruer de coup jusqu'à l'évanouissement et te réveiller quand ça sera fini, me répond Peter.


Évidemment il a fallu que les autres me laisse avec le psychopathe de service ! Déjà que j'aime pas être mis hors du coup même si « c'est trop dangereux pour toi Stiles », il faut en plus que j'ai un loup-garou antipathique comme camarade en attendant.


— Vous croyez qu'Erica est vraiment morte ?

— Comme si ça m'intéressait, souffle-t-il.


Je ne fais pas attention à l'ancien alpha que je reprends mes réflexions.


— Mais pourquoi une banque ? C'est quand même bizarre. Ils auraient pu se contenter de les enchainer dans une sorte de repère sous-terrain. C'est une meute d'alpha non ? Ils ont bien un repère.

— Ce sont des loups-garou, pas des méchants de James Bond.

— Attendez ! Mais oui, bien sûr, peut-être qu'ils vivent là-dedans ! Mais, oui ! Peut-être qu'ils ont choisi la salle des coffres parce que ça leur rappelle leur tanière !


Mon cerveau me fait vraiment dire n'importe quoi quand je suis stressé...


— Leur tanière ? grimace Hale.

— Oui, leur tanière. Vous habitez où vous ?

— Dans de lugubres tanières cachées tout au fond des bois.

— Whoa, c'est vrai ça ?

— Non, pauvre crétin ! J'ai un appartement dans le centre ville.

— Bah justement, ça prouve que c'est pas un hasard si c'est une banque ! Et pourquoi attendre la pleine lune pour les tuer ? Pourquoi pas dès qu'ils en ont eu l'occasion ?

— Peut-être qu'ils trouvent ça poétique.

— Attendez mais ils ont déjà eu trois pleines lunes pour être poétique !

— Oui, et toi, ça fait déjà une bonne heure que tu me tapes sur le système. Je me demande comment la vampire peut te supporter. Pas étonnant que tu n'aies jamais pu tenter ta chance avec...


Le grand méchant loup se coupe ensuite lui-même dans sa phrase.


— Non mais je vous en pris, vous gênez pas, tenter ma chance « avec » ? Allez-y, finissez votre phrase, rallé-je, agacé.


L'oncle de Derek ne fait pas cas de ma dernière réplique, il semble réfléchir.


— En quels matériaux sont les murs ? interroge-t-il.

— Quoi, ehh, je dirai du bois et des briques.

— Non, la salle des coffres, les murs de la salle des coffres, ils sont en quoi ?


Le loup s'approche des documents que j'ai amené pour fouiller.


— Tu l'as quelque part ? Non, il y a rien. Où est-ce qu'on peut chercher pour trouver le matériau, le type de pierre ?

— Ehh, oh, je sais ! Là, tenez, voilà, c'est forcément là-dedans, dis-je en lui tendant une énorme liasse de papier parlant du bâtiment.


Wendy McCall, Tome 1 [ Teen Wolf ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant