Le mourant

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Le plus pénible des châtiments : un pecnot qui meurt alors qu'il était en train de révéler au héro/héroïne le nom d'un personnage très très important, que lui seul évidemment savait mais de bol, le méchant ou l'un de ses sbires lui a planté cette foutue épée dans le ventre.

Dans Ulysse 31, à la fin de l'épisode de "Les révoltés de Lemnos", le roi Thoas est mortellement blessé par un homme-requin (c'est une série de 1981, c'était cool pour l'époque). Avant de mourir, Ulysse lui demande où se trouve le royaume d'Hadès et le roi lui dit partiellement l'itinéraire avant de mourir. Mais il le lui dit ! Il ne fait pas traîner stupidement le suspens pour finalement gargouiller et décéder.

Dans Shrek le Troisième, le roi de Fort Fort Lointain est sur son lit de mort et demande à Shrek de lui trouver un héritier. Le film se moque justement du cliché en faisant croire aux personnages comme aux spectateurs que le roi meurt deux ou trois fois mais il fini par dire le nom de l'héritier en question, où il se trouve et comment s'y rendre. Sur ces bonnes paroles, il s'éteint en paix. Et c'était très satisfaisant (pas sa mort, ce qu'il a dit).

Cessez les : "je dois vous révélez quelque chose qui aurait pu être dit plus tôt mais j'aime le drama donc... aaaaaargh". C'est pénible.

La culture du clichéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant