Un dernier mot

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Hey bande de gens !


Vous l'avez sentie, la fatigue d'avoir écrit tous les jours sans exception pendant près de deux mois ?
J'ai beaucoup aimé faire ça, que ce soit le Nanowrimo ou continuer à écrire en décembre pour terminer les nouvelles de l'Avent, mais arrivé au 24 décembre, je n'en pouvais plus. De Noël, déjà, qui à la base n'est même pas un thème qui m'inspire plus que ça, mais même d'écrire. Je m'asseyais devant mon écran et... rien. Il n'y avait plus la moindre once de créativité en moi. Même avec des thèmes imposés, même en piochant des personnages et des situations dans un chapeau.
Rien.
Ça faisait trop en trop peu de temps, je crois.

Alors je me suis octroyé 15 jours de repos. Même s'il manquait trois jours pour que le calendrier soit complet. Parce que je n'y arrivais tout simplement plus.
Début janvier, une idée est apparue et j'ai repris l'écriture. En fait, depuis le départ, j'avais envie d'écrire une histoire se passant dans une librairie, mais je ne parvenais pas à trouver un fil conducteur, une intrigue.
J'ai d'abord pensé faire quelque chose de marrant, mais à chaque fois que j'ai produit des textes comiques, j'avais quelqu'un en face pour me répondre (sur des forums de RP, presque exclusivement), et je n'étais pas sur de pouvoir y arriver seul. Plus tard, j'ai brièvement songé à écrire une histoire d'amour, mais soyons réaliste : je n'aime pas vraiment ce genre et je serai bien incapable d'en créer une (J'ai essayé, l'une des histoires avortée parlait de ça. J'en ai écrit quatre pages, ça n'allait nulle part, et en me relisant, il ne restait que quatre lignes qui me plaisaient... Alors bon, disons que je recyclerais peut-être ces quatre lignes ailleurs, un jour, mais le reste est vraiment à jeter.) Donc, au final, il me restait quoi ? Un policier ? Pas envie. Un conte de Noël gentillet ? Boarf. Une histoire horrifique avec des monstres et des univers parallèles ? Ahaa ! Ça ça me parlait déjà plus. Et puis c'était raccord avec le reste des nouvelles .

J'ai donc pris quelques jours supplémentaires pour poser les personnages, les monstres et la direction générale que je voulais les voir prendre et j'ai recommencé à écrire.
Quand il a été question d'intégrer des créatures, j'ai pensé qu'il serait sympa de développer un peu l'univers de Porte sur l'Inconnu (je me répète, mais faut que je change ce nom pourri.) Et quand il a été évident que je ne pourrais pas clôturer cette nouvelle sans révéler des choses que je veux garder pour plus tard au sujet du « monde des monstres », j'ai commencé à me demander ce que Page ou Marc pouvait apporter à l'histoire principale. Et... J'ai trouvé. Plus ou moins. Assez pour que je sache où l'emmener en tous cas.

Alors, non, je ne vous ai pas teasés pour rien, cette histoire arrive, je vais commencer à bosser dessus ce week-end et j'essaierai d'avoir un rythme de publication d'un chapitre par semaine. Par contre, j'aimerais avoir un peu d'avance, histoire de pouvoir écrire l'esprit serein, alors laissez moi jusqu'à début mars pour démarrer la publication.

C'est pas tout ça, mais je voulais aussi faire un petit bilan de ces deux (enfin, trois) mois de travail.
Histoire de voir ensemble à quoi correspond exactement ce calendrier de l'avent.

107 242 mots en tout (93 761 pour le calendrier de l'avent et 13 481 pour la fanfiction interrompue pour l'instant), dont 87 287 écrits entre le 1er novembre et le 24 décembre 2019 et 19 955 écrits en janvier (c'est la taille de Ceux que la brume ne cache pas, en fait).
157 pages A4 (ce qui donnerait, environs, un livre de poche de 340 pages, pour vous donner une idée).
Je ne tiens pas compte dans ce calcul des trois ou quatre nouvelles commencées, mais jamais terminées, soit parce qu'elles n'allaient nulle part, soit parce qu'après relecture des deux, trois ou quatre premières pages, je trouvais la qualité vraiment très inférieure à ce qui avait déjà été publié.


Le gros de la musique écoutée pendant sa réalisation (car c'est très important l'ambiance musicale) : The libertines, Carl Barat and the Jackals et Cage the Elephant. Merci à eux pour l'inspiration, pas toujours joyeuse mais productive.
Et pour celleux qui se le demanderaient : Non, je n'ai pas écouté les musiques de Noël de la playlist pendant que j'écrivais All I want for Christmas. Sinon, Gaëlle n'aurait pas été la seule à faire un massacre...

Au niveau des influences et inspirations dont j'ai conscience (car il doit clairement y en avoir d'autres avec lesquelles je n'ai pas encore percuté) : Stephen King (Brume, Children of the Corn (juste pour le titre de Children of the heat), l'énorme quantité de ces bouquins que j'ai bouffés durant mon adolescence), Bergères Guerrières (Jonathan Garnier et Amélie Fléchais), The Libertines (chansons et vie), Dracula (Bram Stoker) Carmilla (Sheridan Le Fanu), la légende de Saint Nicolas, Shaun of the Dead (Edgar Wright, Simon Pegg, Nick Frost), les très nombreux albums illustrés que je possède alors que je n'ai pas d'enfants (enfin, j'ai une Touille, mais elle n'a jamais montré beaucoup d'intérêt pour la lecture), les musiques de Noël (raaaah), Jeff Buckley (qui est probablement le seul de toute la playlist que j'arrive à écouter), le marché de Noël de Liège, La Petite Sirène (Hans Christian Andersen et Disney), La guérilla des animaux (Camille Brunel), The Midnight Meat Train (Ryūhei Kitamura, Clive Barker), Londres, La véritable histoire de Noël (Marko Leino), Silent Hill, les milliards d'animaux sacrifiés chaque année pour votre plaisir gustatif, les okapis, et probablement des tas d'autres choses qui sont tellement ancrées en moi que je n'en ai même plus conscience.

Enfin voilà, j'espère que ce (pas si) petit calendrier de l'avent vous a plu et qu'on se retrouvera bientôt pour d'autres nouvelles ou histoires plus longues.

Merci à celleux qui ont tenu jusque-là et bonne année, bien sûr.


PS : J'aimerais assez savoir quelles sont vos nouvelles préférées, alors lâchez vous en commentaires (et n'oubliez pas de voter , ça fait toujours plaisir).

L'Avent Tuera (calendrier de l'avent 2019)Where stories live. Discover now