Chapitre 19

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# Je tiens à préciser ne quasiment rien savoir du latin. Les phrases en latins ont été directement traduites du français avec l'aide de Google Traduction. Si donc vous vous y connaissez, votre avis est le bienvenu.

Alerté par ce cri de Ndeye, son sommeil léger, Aras se réveilla aussitôt pour la voir les yeux ouverts mais encore captive de son cauchemar.

_ Coumba ! Non ! Il faut que je la retrouve ! Il faut que je la sauve ! Il le faut ! Il le faut !  Criait-elle aussitôt en voulant quitter le lit.

Aras dont l'une des pattes reposait sur son ventre resserra sa prise dessus l'empêchant par la douleur de se lever.

_ Je suis désolé mais je ne peux pas te laisser faire. Tu es bien trop bouleversé, s'excusa-t-il.
_ Non ! Je dois la sauver ! Je dois l'empêcher de lui faire du mal ! Je dois l'empêcher de la tuer !
_ Ndeye ! Calme-toi ! Ce n'est qu'un cauchemar ! Ressaisis-toi !
_ Lâche-moi, je t'en prie ! Il faut que je la sauve !
_ Regarde-moi ! (Avec intimidation ) Tu es ici, avec moi au Rwanda! Tu n'es point au Sénégal et personne ne va tuer personne ! Compris !

Ce n'est qu'alors que Ndeye se reprit et se rendit compte n'avoir été qu'en train de faire un horrible cauchemar et fondit aussitôt en larmes.

_ Calme-toi ! Tout va bien, la réconforta Aras.
_ ... Je... Merci.
_ Maintenant que tu es pleinement consciente, veux-tu bien me dire qui est Coumba ?
_ Ce... Elle et moi.... partagions la même cellule.... Ndeye Coumba Kane..... et c'était ma seule amie. Mais je.... je l'ai abandonné en m'enfuyant.... Je l'ai laissé mourir.
_ Tu n'as laissé personne mourir. Mais j'avoue n'avoir vu sur la liste aucune personne de ce nom. Mais t'inquiète pas, je vérifierai plus tard.
_.... Et si elle n'y était pas ?
_ J'enverrai une équipe la chercher s'il le faut au Sénégal, tu as ma parole.
_ ... Merci.
_ Pas besoin. Maintenant que tout va mieux, je crois que je vais retourner dans ma chambre.
_ Je... Attends..... Pourquoi tu es là ?
_ Tu ne t'en souviens pas ? Tu as appelé à l'aide au milieu de la nuit Moha.
_ Je... Ce... C'était pas juste un rêve ?
_ Techniquement, oui en ce sens que nous t'avons entendu grâce au lien d'âmes sœurs.
_ Je dois cependant te dire qu'il n'a pas été facile d'arriver à te calmer. Aucun de nos auras les plus puissants n'a marché sur toi. De plus, une barrière invisible nous empêchait de t'atteindre. Ce ne fut que grâce au collier que nous pûmes t'approcher et t'amener à te calmer. Ce qui est étrange !
_ Celui-là ? ( En l'ayant enfin remarqué )
_ Oui. Il nous a été donné par la Déesse même si cela paraît impossible. Elle nous a d'ailleurs dit de te répéter ceci : «Gerunt ea circa collum tuum: et non est in parte. Quo probare tibi eo tempore et usum venit. »
_ Porte-le autour du cou et ne t'en sépare jamais. Son utilité se révélera à toi le moment venu.
_ Comment en connais-tu la traduction ?
_ Je sais pas. C'était instinctif.
_ Bien. Je vais donc te laisser te préparer avant de revenir te chercher pour qu'on puisse passer à table.
_ D'accord.
_ A.. Attends ! (Timidement ).
_ Que m'arrive-t-il ? Je veux dire, qu'arrive-t-il à mon corps ? J'ai eu mal un peu partout une bonne partie de la nuit.
_ Comme si on te déboîtait tous les os du corps, les étirait.
_ Déboitait ?
_ Comme si on les enlevait, défaisait.
_ Un peu, oui ?
_ C'est juste que maintenant que tu n'es plus enfermée dans cette maudite cellule ou je ne sais cage, ton corps tend à atteindre sa normale apparence. Cela durera quelques semaines.
_ Et .... tu seras avec moi au cours de cette durée ?
_ Bien évidemment.
_ Merci.
_ Alors, à tout de suite.

L'Alpha suprême et Elle : Le destin de L'ÉlueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant