Chapitre 3

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De la surprise, c'était exactement ce que tous ceux qui étaient présents dans la salle ressentirent, en particulier Coumba et Khadim.
_ Toi ? C'est vraiment toi qui les as appelés ? Demanda celui-ci qui peinait tout de même à croire en ce que venait de dire Ndeye.
_ Oui, c'est bien moi, répondit-elle fermement.
_ Petite chaton a cru être devenue tigresse à ce que je vois pour avoir osé poser un tel acte.
_ Ou peut juste qu'elle en avait juste marre de voir les autres souffrir injustement.
_ Parce que toi tu ne souffres pas peut être ?
_ Je n'en sais rien.
_ Je vois. Maintenant que notre coupable s'est dénoncée, vous pouvez toutes disposer.
_ Quant à toi, petite chaton, tu vas un faire un petit tour dans ta salle préférée : celle de torture.

_ Ali, Djibril, venez l'y emmener et confortablement l'installer. J'arrive pour personnellement m'occuper d'elle, rajouta-t-il à leur endroit.
_ Bien Alpha, dirent les deux concernés.

Ndeye fut ainsi donc tirée sans ménagement par les deux sbires de Khadim en question, alors que les autres retournaient soit vaquer à leurs occupations soit à leurs cellules, pour être conduite à la fameuse salle de torture à laquelle elle était habituée. C'était une salle plutôt grande qui contenait une multitude de tables avec divers instruments de torture allant du plus commun au plus rare, irréel sauf une devant laquelle se trouvait la chaise sur laquelle le ou la victime s'asseyait pour se faire torturer comme un animal, le plus souvent à mort par électrochoc le plus souvent. Les murs que l'on pouvait deviner initialement peints en blanc s'étaient vus être repeintes par le sang d'innombrables innocents ou non victimes au point où le blanc n'était plus qu'à peine visible. Sur le sol, l'on pouvait en plus du sang de ces mêmes victimes voir des yeux arrachés de leurs orbites et en décomposition, des doigts, des langues et même parfois d'autres organes tels que des oreilles, des nez et bien d'autres plus importants qui semblaient n'être présents que pour prévenir tout humain ou loup traitre qui entrait dans la pièce de l'horrible et funeste sort auquel il pouvait goûter à tout moment des mains du maitre qu'était Khadim. Tous ces sombres et répugnants détails avaient cependant et l'on ne sait heureusement ou malheureusement finis de provoquer en Ndeye tout sentiment peu importe lequel car elle n'y fit même pas attention à son entrée et se laissa juste malmenée par les deux sbires de Khadim qui la firent s'asseoir sur la chaise électrique au milieu de la salle avant de lui envoyer de nombreuses décharges électriques jusqu'à ce qu'elle soit dans les vapes avant de la laisser seule.
Elle luttait encore une dizaine minutes plus tard pour ne pas sombrer dans l'inconscience quand elle entendit la porte s'ouvrir doucement. Khadim, sans aucun doute possible venait de faire son entrée, devina-t-elle sans prendre la peine de tourner la tête, chose qui par ailleurs lui était impossible tellement celle-ci lui faisait mal au point où elle craignait qu'elle ne finisse par exploser. Elle n'entendit après cela pas de bruit de pas comme elle s'y attendait, ce qui la surprit mais également la poussa à commencer à sérieusement s'inquiéter. Khadim était en effet connu pour avoir un esprit débordant d'idées et imaginations lorsqu'il s'agissait de faire du mal aux autres, aux humains beaucoup plus précisément. Ndeye se demandait donc ce qu'il pouvait bien être en train de fabriquer car elle était sûre qu'il n'avait pas quitté la salle puisqu'elle n'avait entendu ni senti la porte s'ouvrir ou se fermer. Elle n'eut cependant pas besoin de beaucoup chercher car le fil de pensées fut interrompu par un poignard qu'il lui enfonça à l'épaule gauche lui arrachant un cri à en fendre l'âme. Il lui fit aussitôt signe de se taire, l'index sur sa bouche, index qu'elle ne se fit pas prier pour mordre. Elle le maintint ensuite entre ses dents avec l'intention de le lui arracher si possible jusqu'à ce qu'un poignard lui soit planté dans le dos par Khadim. Sous le coup de la douleur, elle libéra le doigt de celui-ci qui saignait abondamment avant de lui cracher le sang qui en a découlé pour se retrouver dans sa bouche au visage. Alors furax, il la détacha de la chaise avant de la tirer par les cheveux pour la jeter par terre, faisant s'enfoncer un peu plus le poignard dans son dos. Il vint ensuite le lui retirer sans aucune douceur pour la lui planter cette fois-ci dans la cuisse droite en même temps qu'il plantait celui arraché de son épaule dans sa cuisse gauche. La conjugaison de ces deux coups simultanés provoqua une telle douleur à Ndeye qu'elle cria comme une demeurée à en faire couler ses larmes et trembler son corps. La voir ainsi provoqua en Khadim une si malsaine excitation qu'il lui fit ressentir à travers les tissus qui séparaient leurs corps en venant se frotter contre elle lui donnant envie de vomir, envie qu'elle réprima difficilement faisant rire celui-ci. Il prit ensuite un petit et aiguisé couteau avec lequel il s'appliqua à lui faire une longue incision au ventre, la maintenant contre le mur avant de la lui enfoncer dans la paume de la main droite jusqu'à ce qu'elle la traverse pour aller s'enfoncer dans le mur. Ndeye, alors maitrisée, Khadim ne se gêna aucunement pour la bombarder de coups jusqu'à ce que sa vision se floute et qu'elle se laisse tomber par terre avant de lui arracher le couteau de la paume sans même qu'elle n'émette de cri, bien trop faible pour ensuite se reculer. Tel alors un artiste devant son ultime chef d'œuvre, il la regarda avec des yeux brillants de satisfaction mais aussi d'un plus sombre et malsain désir qui la fit frissonner, lui inspirant un mauvais pressentiment. Donnant raison à celui-ci, Khadim se débarrassa en moins de temps qu'il n'en faut de ses vêtements pour se retrouver en tenue d'Adam avant de venir la rejoindre pour en faire pareil de ses habits à elle.

_ Et maintenant, le meilleur pour la fin.


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L'Alpha suprême et Elle : Le destin de L'ÉlueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant