Breaking the limit - 1

Chapitre 25.2 ⭐

Ce soir, j'avais décidé de me montrer différemment. Ambre était revenue chez moi en fin d'après-midi pour m'aider à me préparer et j'avais réussi à la convaincre de rester pour la soirée. Nous avions lancé un appel Skype avec Felix qui s'apprêtait à fêter Noel pour la première fois avec sa tante.

— Mais comment ça, c'est fini avec Connor ? s'exclama mon meilleur ami.

— Bah, c'est fini, c'est tout, dis-je.

— Et c'est comment Seattle ? Tu crois que tu pourrais me présenter un de tes amis mignons que j'ai vu sur tes photos Instagram ? lui demanda Ambre en s'appuyant sur mes épaules.

— J'aime bien, c'est cool. Mais vous n'êtes pas là, avoua-t-il en faisant la moue.

En le voyant comme ça, j'avais juste envie de lui faire un gros câlin. Ambre lui expliqua que nous devions nous préparer pour le réveillon ce qui mit fin à notre appel. Au même moment, ma meilleure amie se tourna vers moi et j'en fis de même et d'une même voix nous nous exclamâmes :

— Lui, il a rencontré une fille !

Nous éclatâmes de rire avant de nous promettre l'une à l'autre que nous allions lui tirer les vers du nez.

— Donc, extravagant... mais pas trop non plus ? m'interrogea ma meilleure amie.

— De ?

— Le maquillage !

— Ah ! Oui, voilà.

Ambre me sourit puis s'empara de sa trousse à maquillage avant de l'ouvrir et de tout étaler sur mon lit. C'était dingue tout ce que Ambre pouvait posséder en matière de beauté. Elle n'aurait pas assez de toute une vie pour tout utiliser.

— Pourquoi tu es si nerveuse ? s'enquit ma meilleure amie. Ce n'est quand même pas uniquement le fait que vous soyez passé aux choses sérieuses avec monsieur Jefferson, si ?

J'émis un long soupir avant de me lever et de m'asseoir sur la chaise qu'elle m'indiquait. Elle commença à préparer les choses dont elle allait avoir besoin pour me maquiller tout en gardant un œil scrutateur sur moi.

— On a croisé Henri à Chicago et Carmela l'a invité ce soir, avouai-je.

Je n'avais pas besoin de lui expliquer la suite, elle avait compris où je voulais en venir.

— Mais Jiulia, Henri n'est pas con, il a certainement déjà deviné ce qu'il se tramait entre vous deux. Et s'il apprend que...

— Je sais tout ça, la coupai-je.

Je fermai les yeux le temps qu'elle passa un pinceau dessus et les rouvris ensuite.

— J'ai envoyé un message à Henri dans lequel, en gros, je lui demande de ne rien soulever de la soirée et de faire en sorte que tout se passe bien, lui expliquai-je.

Sa bouche s'ouvrit, mais se referma aussitôt. Elle attrapa une petite boite contenant de la poudre et un énorme pinceau. Je refermai les yeux, et réfléchis un peu à la situation. Mon idée n'était clairement pas la meilleure, mais j'étais persuadée qu'Henri pouvait comprendre.

— Je vais te faire un smokey ! Tu vas être canon comme ça ! s'exclama Ambre pour changer le sujet de conversation.

J'approuvai d'un hochement de tête, les yeux toujours fermés et la laissai me maquiller comme elle le voulait.

— Mais, Jiulia... hésita ma meilleure amie.

— Je t'écoute.

— Monsieur Jefferson, il compte la quitter quand ta sœur ?