Chapitre 44,5

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Bonjour tout le monde comment allez-vous ? J'espère en tous les cas que vous allez bien, en fait pour mieux vous aider à choisir et trancher en Evan et Aaron je me suis dis que je devais retracer leur rencontre qui est pour ainsi dire la source de leur haine mutuelle. J'espère sincèrement que ce petit chapitre hors-série vous plaira car le personnage me tient beaucoup à cœur après tout le viol on n'en parle pas beaucoup et c'est plus fréquent que l'on pense. Bonne lecture et n'hésitez pas à me donner votre avis ça me fait extrêmement plaisir et ça m'encourage.
Bonne lecture et bisous....

Point de vue d'Alysson :

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Point de vue d'Alysson :

Un merdier ! Voila dans quoi je me suis fourrée en acceptant de travailler pour ce stupide restaurant de bourgeois à l'arrogance démesurée, à croire qu'ils ne marchaient pas sur terre comme nous. C'est vrai que le salaire n'était pas si fameux que ça mais combiné à plusieurs autres petits boulots je m'en sortais. Je pars sûrement avec un handicap mais je me débrouille et il est absolument hors de question de quémander quoi que ce soit à qui que ce soit. Passant un énième coup de serpillère dans cette grande salle aux teintes rouges sobres, j'admirais mon travail bien fait, je me donnais à fond toujours dans n'importe quelle tâche que j'accomplissais même si je n'étais qu'une vulgaire femme de ménage, je devais faire mon travail comme il se devait d'être fait, ce n'était pas un principe mais une question d'éducation, si on devait prétendre à un quelconque salaire on devait le mériter.

-"repose-toi un peu Alysson, le resto ouvrira dans vingt minutes et aujourd'hui comme tu l'as remarqué c'est très spécial" me crie Betty une bonne femme à la carrure anorexique depuis la cuisine, je lui lance un sourire de politesse avant de d'incliner la tête curieuse.

-"spéciale ? Rappelle-moi s'il te plait pourquoi ?" demandais-je en prenant mes outils pour la rejoindre en cuisine où la chaleur ambiante me frappa de plein fouet.

-"mon dieu tu as oublié ? Le duc d'Espagne viendra ici" je lève les yeux au ciel et pose mon beau matériel dans placard poussiéreux et m'assois sur un tabouret en époussetant mon uniforme de travail.

-"du calme ce n'est qu'un homme" dis-je en lui lançant un sourire las pas très sincère, que dieu m'explique pourquoi un tel engouement autour d'un homme ? Ce n'est pas un stupide statut de duc qui déterminait sa valeur après tout ce n'est que le fruit du hasard s'il est aristocrate car tout le monde sait qu'on ne choisit jamais dans quelle famille l'on naît.

-"juste un homme ?" s'étouffa-t-elle, que l'on m'achève devant la stupidité humaine !

-"oui Betty ce n'est qu'un homme, que veux-tu que ce soit ? un dieu ? Un ange ? Un humain comme toi et moi qui a eu de la chance à sa naissance" elle rit face à ma remarque qui pourtant était des plus sérieuses et me pointe en brandissant une fourchette devant mon nez.

-"tu possédes une bien étrange façon de raisonner" me dit-elle en souriant, je ne répondis pas car je n'en avais pas envie, débattre sur ce genre de sujets ne menait strictement à rien, ce n'est pas moi qui raisonnait anormalement mais plutôt les gens qui vénéraient un homme sûrement imbu de lui-même, pauvre créature si seulement il savait qu'il serait enterré sans son argent mais avec seulement sa peau sur les os ! Les vingt minutes s'écoulèrent rapidement et pour mon plus grand malheur je dus entrer dans cette salle où je présume que même l'oxygène valait surement un millier de dollars. J'esquisse un sourire amer en détaillant toutes ces personnes pour qui la vie avait été si facile et posai l'assiette joliment garnie sur la buffet, ils parlaient d'humanité mais savaient-ils au moins combien de personnes mourraient de faim ? Non je serais même étonnée qu'ils connaissent des pays tel que la Somalie ou l'Éthiopie où vraiment il mourraient de faim et pourquoi même la vie était un combat.

Une dangereuse attiranceWhere stories live. Discover now