✔chap 66 le temps qui passe.

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_ Écoute, je ne suis pas là à chaque réunion ni averti de chaque rapport qui t'es envoyé, il pense que vu mon grade cela n'a pas d'importance. Je peux te dire que le général de corps des armées, Wash est réglo et les autres officiers ont l'air aussi, mais certains soldats, commandant et sous-lieutenant ont par moments des comportements louches lorsqu'ils partent ou reviennent de leur mission de reconnaissance ou dans les villages des alentours. Je soupçonne qu'il y ait quelques taupes qui informe le traître de ce qui se passe ici.

_ Bien ! Il est fort dommage que nous ne puissions pas les identifier, mais prend bien garde à toi quand même lors de tes investigations. Sinon je voulais aussi te mettre au courant que le colonel Ross s'est porté volontaire pour venir grossir vos rangs.

Je ne peux m'empêcher de pester contre ce connard arrogant qui se croit tout permis et supérieur aux autres. Je me demande s'il y a des chances qu'il meure ou soit grièvement blessé sur le terrain lors d'une l'attaque ou embuscade, je ne sais pas ce que je ressentirais... Surement du plaisir ! Le général me ramène à notre conversation en me disant de bien faire attention à moi. Je lui demande des nouvelles de sa femme et de mes jeunes recrues. Il me dit que tout va bien surtout mieux depuis qu'il a mis des limites aux hommes du colonel Ross pour qu'ils ne viennent pas les déstabiliser. Nous échangeons encore quelques banalités puis nous raccrochons.

Quelques jours après avoir reçu la confirmation de la venue de l'autre bouffon, je crois toujours que c'est une mauvaise plaisanterie que Dieu me fait, c'est pas possible autrement sinon, c'est que je n'ai vraiment pas de chance ou qu'il me poursuit. Je commence à me demander si ce sont des coïncidences ou si vraiment il me colle au cul surtout depuis le temps qu'on ne s'était pas vu. Pourquoi d'un coup il vient me faire chier. Il n'a pas de vie ou quoi le type franchement y a de quoi se poser la question !

2 mois plus tard

Et voilà le temps ne passe pas si vite que ça, mais depuis que l'autre saloperie est présent, donc une semaine, j'ai déjà des pulsions meurtrières. J'envisage même de programmer son meurtre ni vu ni connu... Trop dur de prendre sur moi. Et il n'y a pas que moi d'ailleurs, les autres officiers aussi, mais aujourd'hui on jubile tous. Réunion d'urgence ! Le général Wash l'a remis droit à sa place en lui disant qu'il n'est pas général et qu'il n'a pas à donner des ordres à d'autres officiers car c'est son rôle à lui et que de toute manière il n'a pas le monopole de la parole. Que si cela continue il rentrait dans sa base avec un joli mot de sa part pour son général, puis qu'il le ferait rétrograder sur-le-champ à la prochaine erreur !

Eh oui, Monsieur le Colonel Ross se croyant supérieur aux autres a fait foirer une mission de la plus haute importance, qui nous a coûté la vie d'hommes de valeur ainsi que des blessés que nous devons rapatrier d'urgence. Tout ceci à cause de son égo ou c'est un plan finement mener pour éloigner les soupçons que nous avons sur lui, il est retors se connard de première.

Depuis quelques jours les villages dans lesquels nous nous rendons à tour de rôle semblent en pleine effervescence, mais dans le mauvais sens du terme. Pas de joie d'une préparation de fête. Là c'est plutôt l'inverse je dirais même et toutes les équipes ont dit pareil, ils ont l'impression que les villageois sont devenus distants avec nous, comme si d'un coup notre présence les dérangeait plus qu'autre chose. Un jour alors que l'on était en pleine ronde dans un village une petite fille est venue en courant les larmes aux yeux nous demander de venir aider sa maman, quand je lui ai demandé ce qu'il lui arrive elle ma dit venez c'est urgent je vous en supplie. Nous l'avons suivie tout en restant sur nos gardes au cas ou ce serait une embuscade, on ne sait jamais les rebelles utilisent beaucoup les enfants pour nous tendre des pièges. Une fois arrivés devant une petite maison un peu isolée du reste du village, j'ouvre la porte la petite fille prend ma main et me dirige droit vers une chambre ou j'entends des râles de femme comme ci elle souffrait mille mort. Quand la porte nous livre ses secrets, je reste figée sur place par la situation qui se présente face à moi. La dame me supplie de l'aider à enfanter dans notre langue.

Et si c'était le Destin...! TERMINÉ  ( Correction )Where stories live. Discover now