The Walking Dead Megan Knight

Chapitre 30 : Lecture déconseillée aux moins de 18 ans

_ Je vais prendre une douche, tu croix que tu peux me trouver des vêtements propres.

Rick rentre dans la salle de bain et je lui dis de laisser ses affaires sales devant la porte. Je cherche dans les affaires de Jésus. Ils ont la même stature mais Rick est un peu plus large d'épaule. Je finis par trouver un jean, un tee-shirt et une chemise. Je dépose le tout devant la porte, récupère le linge sale et frappe pour lui signaler que ses affaires sont prêtes.

Sans attendre, je retourne m'asseoir sur notre divan. Enfin pour être plus précise, je me laisse tomber dessus. Dehors la luminosité commence doucement à faiblir. Je voudrais juste faire une pause, mettre mon cerveau off juste quelques secondes. Je ferme les yeux et contre toute attente m'endort instantanément.

Je me sens bien quand soudain je me retrouve au milieu de la forêt. Je viens de me débarrasser des rôdeurs et avance vers l'amas de ces choses qui se trouvent sur Rick. Mais cette fois, il y a quelque chose de différent, car quand les rôdeurs tournent leur visage vers moi. Les yeux sont toujours aussi vitreux, mais . . . mais leur bouche est rouge . . . rouge du sang, . . . de son sang. Quand le corps de Rick se relève, ses beaux yeux bleus sont vitreux, son abdomen et ses jambes sont ensanglantés des morsures qu'il vient de subir. Ses dents claquent dans ma direction, je pleure, étouffée par mes sanglots, j'essaie de crier, de hurler mais aucun son ne franchit mes lèvres.

Je sens que l'on me secoue et je finis par ouvrir les yeux.

_ Megan, Megan, . . . regarde-moi, tout va bien, tu es en sécurité, . . . nous sommes en sécurité à la Colline. Je vais bien, tu vas bien, me répète Rick avec calme, douceur et persuasion, ses yeux ancrés dans les miens ruisselant.

Je pose ma main sur sa joue.

_ Tu n'as rien, vraiment, quand . . . quand je les ai vus sur toi . . . j'ai cru . . . j'ai cru que . . .

Je ne termine pas ma phrase et me jette dans ses bras trop heureuse de le voir vivant. Sans plus réfléchir, je pose mes lèvres sur les siennes. Je sais que je ne devrais pas, que ce n'est pas bien . . . mais j'ai besoin de le sentir, de savoir qu'il est là, bien vivant avec moi.

Rick prend mon visage entre ses mains et rompt notre baiser. Nous sommes tous les deux à bout de souffle.

_ Megan, tu es bouleversée, . . . je ne sais pas sûr . . . que . . . enfin, me dit-il sincèrement en me regardant droit dans les yeux.

C'est à ce moment-là que je constate que Rick est uniquement vêtu d'une serviette de bain et que moi je suis couverte de sang de rôdeurs. Je me redresse et garde ma main dans la sienne.

_ Je vais bien maintenant, allons prendre une douche, dis-je en l'emmenant à ma suite.

Une fois dans la salle de bain, j'ouvre à fond les robinets de la douche et me déshabille devant Rick dont les yeux s'assombrissent par le désir. Je rentre sous la douche et tend la main à Rick pour l'inviter à me rejoindre. D'abord hésitant, il finit par accepter et je le débarrasse de sa serviette.

Il ouvre la bouche, mais je le fais taire en l'embrassant. Au bout de quelques secondes, il répond à mon baiser et ses mains partent à la découverte de mon corps qui se presse contre le sien. Je tremble comme une feuille sous ses caresses à la fois douces et enivrantes. Il prend le temps de me découvrir avec langueur, je ne peux retenir mes gémissements quand ses mains s'attardent avec sensualité sur mes seins. Ma tête bascule en arrière alors que ses lèvres parcourent mon cou. Mes mains descendent le long de son torse pour trouver son membre durci par le désir et le plaisir. Alors que mes doigts parcourent toute la longueur de ce dernier encore et encore, Rick grogne contre mes seins. Sa bouche, qui avait trouvé mes pointes érigées par le plaisir, quitte mes seins pour retrouver ma bouche. Nos langues se retrouvent, se goûtent, se cherchent, se taquinent sans relâche. Ses mains glissent dans mon dos pour se placer sous mes fesses et il me soulève. Sans jamais rompre ce baiser langoureux, j'enroule mes jambes autour de sa taille. Sentant sa virilité se frotter contre mon intimité, je frémis de plaisir. Rick redresse alors mon visage et caresse ma joue, nos yeux se perdent dans le regard de l'autre. Le temps semble comme suspendu.

_ Je t'aime Megan, me murmure-t-il en s'introduisant lentement en moi.

Je l'embrasse fougueusement pour éviter de gémir trop bruyamment. Les mouvements de Rick sont lents, doux, profonds et sensuels. Le plaisir monte lentement et inexorablement en moi. Mes jambes resserrent leur étreinte sur son bassin l'incitant à augmenter le rythme de ses assauts. Rick répond par un grognement sensuel et accélère la cadence de ses va-et-vient. Ma tête bascule en arrière et je retiens tant bien que mal mes gémissements. Rick retrouve ma bouche et nous avalons les grognements et gémissements de plaisir de l'autre nous amenant à un orgasme libérateur.

Je détache doucement mes jambes de sa taille et reprend appuis sur le sol. Rick m'enveloppe de ses bras et couvre mon cou de délicats baisers me faisant frissonner.

_ On devrait dormir, . . . tu as une grosse journée demain, me dit-il avec un sourire un peu triste.

_ Rick, je . . . commençais-je en me rendant compte de ce que je venais de faire.

_ Ne t'inquiètes pas Megan, nous sommes deux adultes, . . . je sais que tu as encore besoin de temps, me répond-t-il en me tendant une serviette.

Une fois séchée et habillée, je tombe littéralement de fatigue. Rick est déjà allongé sur mon lit, je le regarde et le rejoins, m'allongeant contre son torse.

_ Merci d'être aussi compréhensif, dis-je la voix ensommeillée. Toi aussi, tu m'as terriblement manqué, Rick . . . et . . . au . . . Sanctuaire . . . j'étais . . . sûr . . . de . . . de . . .

Ce sont les derniers mots qui franchissent mes lèvres avant que je ne m'endorme épuisée dans ses bras.