The Walking Dead Megan Knight

Chapitre 19

_ Non, . . . ta fille n'est pas morte. Tu étais tellement accaparée par le dernier souffle de cher et tendre traître, que tu n'as pas remarqué que j'ai échangé ta fille avec un autre bébé. Sa mère est morte en couche, le même jour que tu avais accouché . . . ça a été si simple . . ., un vrai jeu d'enfant . . ., termine – t – il en se levant pour se diriger vers Sherry et prendre Emma dans ses bras.

À cet instant, j'ai envie de lui hurler de lâcher ma fille et de me la rendre mais cela risquerait de la mettre en danger. J'essaie de rester le plus calme possible.

_ Comment as – tu pu faire cela ? Me faire ça Negan, je suis ta sœur, dis -je un peu plus fort que je ne le devrais sachant qu'il tient ma fille dans ses bras.

_ Baisse d'un ton Megan, tu fais peur à Emma, poursuit – il alors que la petite se cache contre lui.

Sans que je ne puisse rien faire ni même la prendre dans mes bras, il se retourne vers Sherry et lui tend Emma.

_ Ramène – là, lui dit – il sèchement.

Je ne quitte pas des yeux la petite qui me fait un signe de la main en sortant de la pièce. Je lui souris à mon tour, mais ce dernier s'efface de mes lèvres quand je me retourne vers lui. J'attends qu'il me dise ce qu'il attend vraiment de moi mais une chose est sûre cela ne va pas me plaire.

_ Maintenant que je sais que tu ne me mentiras plus, je vais t'expliquer ce que j'attends de toi, me dit – il sur un ton froid et sec.

_ Je t'écoute, dis – je en m'installant face à lui bien droite, la tête haute.

_ Ce que je veux est simple et si tu respectes mes conditions tu récupéreras ta fille et ta place au sein du groupe, prend – t – il le soin de m'expliquer mais mettant à bout ma patience.

_ Negan, dit moi ce que tu attends de moi une bonne fois pour toute, dis – je en essayant de rester calme autant que je le pouvais.

_ Bien, je veux que tu me dises ce que tu sais à propos de Rick, de son groupe . . . mais surtout pourquoi tu as voulu avoir Daryl à tes côtés.

J'ouvre la bouche pour lui répondre quand il me fait de signe de la main de me taire.

_ Ne me réponds pas si vite, prends le temps de mesurer tes propos . . . l'avenir de ta fille en dépend. Je te laisse quarante – huit heures pour faire ton choix et me dire la vérité ou . . ., termine – t – il en plongeant son regard noir glacé dans le mien.

_ Très bien, lui répondis – je.

Je ne lui demande pas si je peux voir ma fille, bien que j'en meurs d'envie, car je sais qu'il se fera un plaisir de me le refuser. Je ne sais même plus comment je regagne ma chambre tant je suis anesthésiée par toutes mes émotions. Big Joe m'ouvre la porte, je le remercie d'un signe de tête et entre dans ma chambre.

Entendant la porte de la chambre s'ouvrir, je sors rapidement de la salle de bain pour la trouver assise sur le lit l'air hagard. Elle semble complètement perdue.

Je m'approche d'elle doucement pour ne pas l'effrayer. Putain, qu'est – ce qu'il a bien pu lui faire. Rien qu'à cette idée mes poings se serrent au point de me faire mal et d'entendre mes os craquer. Je m'agenouille devant elle et lui parle doucement pour la ramener vers moi.

_ Megan, . . . Megan, . . . c'est moi Daryl, ça va . . . t'as rien, demandais – je le plus doucement et le plus calmement possible.

Et merde, elle ne réagit pas et je sais pas quoi faire. Au bout de quelques minutes, elle m'accorde un simple regard. Ses beaux yeux noirs si vifs sont éteints. Mais putain, qu'est – ce qu'il lui as dit ? N'en pouvant plus, je me redresse vivement et me dirige vers la porte hors de moi quand je sens deux bras entourant ma taille.

Daryl essaie de me parler . . . mais je ne peux pas . . . pour l'instant, j'essaie juste d'avaler ce qui vient de se passer . . . mais je suis heureuse qu'il soit là.

Quand il se lève excédé et qu'il se dirige vers la porte . . . une angoisse m'envahit. Cette angoisse est simple . . . je ne veux pas et ne peux pas le perdre, . . . c'est au – dessus de mes forces.

Je me lève rapidement et enserre sa taille de mes bras enfouissant mon visage dans son dos. À mon contact, il arrête tout geste.

_ Reste avec moi, . . . s'il te plaît, . . . Daryl, . . . reste, murmurais – je contre son dos.

Au soin de ma voix, son corps crispé par la rage se détend immédiatement. Il se retourne et me serre contre lui. Je cale naturellement ma tête contre son torse et lui pose sa tête sur le sommet de mon crâne.

Je profite de ce moment pour me calmer et me remettre de ces émotions car je sais que je n'ai plus le choix. Je dois lui raconter mon histoire.