— Oh, lance-je en haussant les épaules. C'est à Caleb, il me la prêter parce que je n'avais pas de maillot adéquat.

Elle fronce les sourcils en se rapprochant de moi en fixant le bout de tissus comme s'il lui avait fait quelque chose qui fait qu'elle se méfie.

— Tu aurais pu te servir dans mes affaires, argument-elle. Il te va beaucoup trop grand en plus.

— Règle numéro je-ne-sais-combien, ne pas toucher à tes affaires.

Lorsque je pense apercevoir un léger courbement de lèvres sur les siennes, elle soupire en ajoutant :

— Comme si tu m'avais écoutée pour le reste. Enlève ça, je vais te trouver quelque chose qui ne te donne pas l'air d'être une naine.

Elle retourne dans ses tiroirs, dans l'espoir de me trouver un vêtement. Je rigole sincèrement et je commence à comprendre son jeu, donc c'est volontiers que je vais m'y prêter.

— Inutile, lâche-je alors qu'elle fait volte-face. J'aime bien ce t-shirt, je suis super à l'aise dedans et il sent bon.

Je lui souris innocemment et elle me lance un regard sévère. J'aime tellement l'embêter, regarder son expression lorsqu'elle est en colère et clairement impuissante. Je la trouve même d'autant plus attrayante dans ces moments.

— On peut y aller maintenant? ajoute-je alors qu'elle s'approche de moi lentement.

— Pas avant que tu n'ai retiré ce truc.

— Si tu tiens vraiment à ce que je me foutes à poil, tu pourrais au moins attendre que l'on rentre du sport.

J'achève ma provocation par un clin d'œil ainsi qu'un baiser que je lui claque sur la joue et ensuite, je fuis la chambre, sachant que j'ai laissé un sacré merdier à l'intérieur.

* * *

— Très bien, lance Julian alors qu'il se met au centre du cercle que nous formons. On va faire deux équipes de cinq, on fera un tirage pile ou face pour connaître l'équipe qui lancera la première mitant. Évidement, les fautes seront sanctionnés même s'il n'y a pas d'arbitre, je botte le cul à celui qui ose troquer le match pour un combat de catch. Et oui, c'est un jeu qui se joue avec les pieds, donc interdit de toucher le ballon avec les mains sauf les gardiens dans leur zone évidemment.

— Tu nous prend vraiment pour des idiots, rétorque Yann en levant les yeux au ciel.

Je disais ça pour les filles, souligne Julian avec un clin d'œil.

Il reçoit ensuite un petit caillou sur sa jambe et on tourne tous la tête vers Elisa, l'origine du lancer de pierre, qui ajoute :

— C'était sexiste ça, pauvre con.

Tout le monde se met à rire, sachant très bien que Julian cherchait à titiller nos esprits féministes. Après cela, Julian et Ronald se dévouent pour être les chefs d'équipes, étant donné que se sont les garçons les plus doué dans le domaine car Caleb a pour domaine de prédilection la natation – rien qu'à voir son dos dessiné à la perfection, on le devine – et Yann, et bien... c'est Yann.

Les équipes se font rapidement, dans l'équipe de Julian, il y a Elisa, Caleb, Anna et moi tandis que dans l'équipe de Ronald se trouve Yann, Caroline, Isa et Abigail. Je suis assez déçue de les savoir dans la même équipe mais assez contente de savoir que je vais leur faire mordre la poussière à elles deux et tout ça, d'une pierre deux coups.

Caleb fait tourner une pièce et l'écrase sur le revers de sa main.

— Pile, s'exclame Julian.

— C'est face, rétorque Caleb en retirant sa main.

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