Chapitre 7

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Hey Guys !!!
Heureuse de vous retrouver aujourd'hui avec le chapitre 7.
Merci pour vos commentaires et vos petites étoiles.
Les personnages de The 100 ne m'appartiennent pas.
Bonne lecture à tous !!

Chapitre 7 :

- Elle me dit qu'elle a des informations sur Clarke Griffin répéta la secrétaire. Attendez je vous la passe.
On entendit les bruit du passage du combiné d'une main à l'autre.
- Bonjour Madame Thompson, Je suis Raven Reyes. Je peux avoir mon rendez vous maintenant.
- J'arrive tout de suite dit elle à travers ses dents serrés.
Elle n'avait vraiment pas besoin de ça aujourd'hui, la meilleure amie de Clarke qui d'une façon ou d'une autre semblait en savoir plus qu'elle devrait.
Elle se déplaça rapidement vers le bureau de sa secrétaire qui se trouvait à l'autre bout du couloir qui menait à son bureau. En arrivant dans la pièce, elle put voir une jeune femme hispanique devant sa secrétaire, elle la fixa quelques secondes, la jeune femme lui retournant son regard. Un combat silencieux commença entre les deux jeunes femmes tandis que la tension augmentait dans la pièce. La secrétaire, mal à l'aise, s'éclaircit la gorge avant de s'adresser à sa patronne.
- Interdiction de vous déranger je suppose.
- Merci Maria, si vous voulez bien me suivre dit elle en s'adressant ensuite à Raven.
Raven suivit les pas d'Anya qui semblèrent les mener jusqu'à son bureau. Elle devait avouer que la jeune femme était assez impressionnante et dégageait un certain charisme mais Raven se ressaisit, elle était venue ici pour des réponses et elle comptait bien les obtenir. Anya tint la porte à Raven et lui désigna de la main le siège devant son bureau. Une fois que Raven fut installée elle laissa son regard vagabonder dans la pièce.
- Si j'avais encore un infime doute quand à votre implication dans le casting, ils ont maintenant disparu dit elle en désignant la bouteille customisée de Clarke avec ses initiales visibles sur le bureau de la jeune femme.
Anya grimaça en se rendant compte de son erreur, elle était encore en train de réfléchir à la façon de résoudre ce problème avant que la jeune femme s'adresse à nouveau à elle.
- Je suppose que la rencontre de Clarke et la présidente était préméditée et que toute cette histoire de relation naissante est une mascarade, dites moi si je me trompe, je peux parfois avoir une imagination débordante mais là, il faudrait être aveugle pour ne pas avoir tiré ce genre de conclusion dit elle en la regardant fixement, obtenant des réponses en voyant l'attitude de la jeune femme changée.
- Wouah, j'avais raison, ....je serais curieuse de connaître vos raisons.
- Et moi je serais curieuse de savoir comment vous êtes remontée jusqu'a moi.
- Désolée mais j'ai posé la question en première dit elle avec un grand sourire.
Anya se leva et commença à faire le tour de son bureau.
- Vous ne semblez pas comprendre qu'ici je pose les questions et vous y répondez. Je commence par demander gentiment puis si je n'obtiens pas ce que je demande, il m'arrive de m'énerver.
- Votre intimidation ne semble pas marcher sur moi dit elle en haussant les épaules, simulant qu'elle était parfaitement décontractée malgré le fait que la jeune femme l'effrayait légèrement.
- Je suis plutôt diplomate et je n'aime forcer personne à parler mais je doute qu'aux services secrets, ils soient du même avis quand on parle de trahison.
- Trahison ? Vous exagérez j'espère.
- Pour vous le piratage de la Maison Blanche pour obtenir des informations confidentielles et modifier mon emploi du temps, c'est quoi ?
- J'ai simplement remonté jusqu'à la source du mail que vous m'avez envoyé sans savoir que je piratais la Maison Blanche.
- Merci pour votre réponse et mes raisons ne vous regardent absolument pas.
Raven s'apprêtait à protester quand le téléphone du bureau d'Anya sonna.
Anya contourna son bureau à nouveau pour le saisir et se rapprocha de la fenêtre pour échanger avec la personne au bout du fil. La jeune femme écouta son interlocuteur pendant quelques secondes avant de s'exprimer.
- J'ai l'agent sous la main, elle est casse pieds mais elle peut avoir des réponses à tes questions.
- L'agent vous entends dit elle à haute voix pour que la jeune femme l'entende.
- D'accord on arrive, ton bureau je suppose.
Elle raccrocha après la réponse de son interlocuteur et se tourna vers Raven.
- J'ai une amie qui souhaite vous posez quelques questions, on y va.
- Et si je n'ai pas envie.
- Est ce que je vous ai demandé votre avis à un moment donné dit elle en levant un sourcil. Suivez moi et ne traînez pas, elle n'aime pas vraiment attendre.
Elles traversèrent de nombreux couloirs avant d'arriver à l'aile sécurisée de la Maison Blanche, interdite au public. Elles continuèrent à marcher rapidement encore quelques instants avant qu'Anya ralentisse le mouvement, arrivant à proximité d'un bureau situé à proximité d'une porte close entourée de deux agents. La jeune femme au bureau se leva et s'adressa à elle.
- Elle vous attends.
Anya s'avança vers la porte, imitée par Raven avant que celle ci ne soit arrêtée.
- Votre sac s'il vous plaît, et écartez vos bras.
- C'est une blague demanda t'elle en regardant Anya, j'ai déjà été fouillé à l'entrée.
- Attention, mademoiselle Reyes, ce sont les services secrets dit elle avec un grand sourire.
Raven lèva les yeux au ciel avant de donner son sac au premier garde tandis que le deuxième se rapprochait pour la fouiller, il prit soin de suivre le protocole et d'éviter toutes les zones qu'il n'était pas autorisé à fouiller en tant qu'homme. Il se tourna ensuite vers les deux femmes présentes dans la pièce.
- Une de vous deux peut fouiller le reste.
- Je vous en prie je n'ai pas de couteau ou autre chose dans mon soutien gorge.
Chacun prit soin d'ignorer sa remarque, tandis que les deux jeunes femmes dans la pièce s'observait pour savoir qui allait réaliser le reste de la fouille.
- Je m'en charge, dit Anya ayant perdu son sourire de début de fouille.
- Écartez les jambes ordonna Anya.
- Je vous demande pardon.
- La présidente des États Unis se trouve de l'autre côté de cette porte, sa sécurité est primordiale et nécessaire donc je le répète, écartez vos jambes.
Raven obéit, plus que rétissante à l'idée d'être fouiller par la jeune femme. Anya commença par fouiller au niveau du buste de la jeune femme, passant rapidement ses mains sur le soutien gorge de la jeune femme pour vérifier qu'il n'y avait pas de corps étranger. Quand elle descendit ses mains au niveau de la taille de la jeune femme, Raven rougit largement face aux zones que la jeune femme fouillait. Elle termina par descendre les mains jusqu'au genou de la jeune femme après les avoir passé sur ses cuisses. Elle se redressa et regarda les deux gardes du corps.
- C'est bon, il n'y a rien, on peut y aller.
- Je vous l'avais dit et je doute que votre protocole prèscrit une telle fouille, vos mains n'auraient jamais dû se trouver sur mes fesses dit elle légèrement gênée par la fin de sa phrase.
- Désolée Mlle Reyes mais Anya fait son travail, simple mesure de sécurité.
Raven se retourna vers la voix familière qui s'était adressée à elle pour découvrir qu'elles ont maintenant pénétré dans le bureau de la présidente et qu'elle a été témoin de son emportement.
Celle ci se trouvait derrière son bureau de dos, les mains croisées se rejoignant dans son dos, le regard tourné vers l'extérieur observant ses jardins et le soleil qui débute sa descente à l'horizon. Raven se ressaisit rapidement, tentant de faire bonne figure devant la jeune femme après son apparition plus que désastreuse.
- Je suis ravie de voir que vous avez pris le temps de venir répondre à quelques unes de mes questions malgré l'heure tardive dit elle en se retournant pour observer la jeune femme.
- Comme si j'avais eu le choix marmonna Raven à l'adresse d'Anya.
La présidente contourna son bureau pour venir se poster à la droite d'Anya. Elle fit signe à Raven de s'assoir en face du canapé où elles s'installaient.
- Anya vous a sûrement informé des quelques questions que j'avais à vous poser.
L'agent acquiesça en attendant l'interrogatoire qu'elle allait lui faire subir à son tour.
- Depuis quand connaissez vous Clarke ?
- Bientôt 3 ans dit elle fronçant des sourcils face à la question inattendue.
- Vous pouvez affirmer alors que vous êtes proches et que si jamais elle nous cache quelque chose vous le savez.
- Je pense, bien que Clarke est assez réservée et il y a de nombreuses choses sur son passé qu'elle n'a jamais abordé mais si c'est assez important, je suis au courant.
- D'accord, alors pouvez vous nous dire pourquoi a t'elle acheté un prépayé ? Pour contacter qui ?
- Un prépayé, non je ne vois pas, je ne savais même pas qu'elle en avait acheté un.
- Connaissez vous Harper, une amie de longue date de Clarke ?
- Elle m'en a déjà parlé mais nous nous sommes jamais rencontrées, elles ne se voient plus beaucoup de toute façon donc les occasions sont rares.
- Savez vous pourquoi a t'elle reprit contact avec sa mère récemment, y a t'il eu un élément déclencheur ?
- Pas à ma connaissance mais récemment elle allait beaucoup mieux, elle avait réussi à faire le deuil de son père et comprendre le comportement de sa mère, et une ou deux semaines avant de reprendre contact avec sa mère, elle était assez perdue, triste. J'ai essayé de creuser un peu mais elle m'a simplement dit que c'était le bon moment pour reparler avec sa mère, le moment ou jamais, qu'elle se devait de la faire.
Lexa allait reprendre la parole mais Raven la coupa en s'excusant.
- Je ne vous dirais rien d'autre si vous voulez en savoir plus, demandez lui, je suis sûr qu'elle vous répondra. Pour le prépayé, elle n'a peut être pas envie que vous sachiez tout d'elle pour le moment, comme je l'ai dit moi même, il existe encore de nombreuses zones d'ombre dans sa vie pour moi. Un conseil, soyez patiente, elle en vaut la peine.
- Je comprends la loyauté que vous avez envers votre amie, merci pour vos éclaircissements. Bien entendu, nous nous sommes jamais rencontrées et j'ose espérer que vous garderez pour vous tout ce que vous savez. Si vous obtenez des réponses à mes questions, vous connaissez le chemin jusqu'à mon bureau, cela éviterez que votre amie ne lève trop de suspicions au sein de mon équipe.
- Je vous tiens au courant alors, madame la présidente s'inclina t'elle légèrement avant de se diriger vers la sortie.
Quand elle vit Anya la suivre afin de la guider, elle réagit immédiatement.
- Gardez vos mains où elles sont, je connais la sortie dit elle en tapant légèrement sur la main d'Anya qui lui montrait la porte.
Anya leva les yeux au ciel face au comportement de la jeune femme mais la laissa partir. Une fois la porte fermée, Anya se tourna vers Lexa et laissa échapper une bouffée d'air.
- Elle est ... débuta Lexa.
- Infernale compléta Anya.
- J'allais dire Intense corrigea Lexa, légèrement amusée par l'état de son amie.
- Tu ne l'as vu que cinq minutes en même temps, je crois que j'ai un mal de crâne.
- L'excès de whisky sûrement.
- Quoi.... elle détourna ensuite son regard vers la carafe et adressa un regard coupable à Lexa. Comment tu as su ? Reprit Anya légèrement mal à l'aise.
- Seuleulent toi aurais eu le courage de te servir dans ma carafe répondit elle comme si la réponse était évidente.
- Oui, ça paraît logique dit elle avec un sourire crispé.
Lexa n'avait jamais vu Anya aussi mal à l'aise et troublée, elle semblait vraiment perdue et elle put voir la même lueur de peur qu'elle avait eu le jour du départ de sa sœur. En l'examinant davantage, elle vit alors son amie se renfermait sur elle même, voulant certainement fuir la conversation. Elles se ressemblaient quand elles réagissaient comme cela, elles préféraient cacher leur sentiment que paraître vulnérable. Il fallait en général un peu de temps pour que l'une vienne vers l'autre. Lexa décida alors de laisser son amie tranquille, elle aurait certainement l'occasion de parler plus tard quand Anya serait prête.
- Tu devrais aller te reposer Anya et si tu as besoin je suis là dit elle en lui adressant un sourire bienveillant.
Anya la remercia et la salua avant de partir, elle devait vraiment se poser et se calmer. C'était la période la plus importante du mandat de Lexa et elle devait être à son meilleur niveau pour gérer les médias, sa mère avait vraiment choisi le pire moment pour refaire surface.

Le rôle d'une vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant