Chapitre 17

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Face à l'insistance d'Anna, on comprend qu'elle est ce genre de filles qui terminent toujours par obtenir ce qu'elles veulent. Elle n'a pas cessé de me supplier pour les accompagner; avec elle et ses copines afin de faire du shopping. Je n'ai qu'à refuser pour qu'elle m'enlace de nouveau et demande mon acquiescement.  Même l'excuse que j'ai trouvé n'a été un obstacle pour l'arrêter.

- Je n'ai pas demandé la permission de mes parents Anna, je suis désolée peut-être un autre jour !

- Je ne possède pas un autre jour, je rentrerai aux États-Unis dans deux jours.

- Je. . . Suis. . . Désolée.

- Donne-moi ton téléphone ! M'ordonne t-elle, les mains sur ses hanches.

- Quoi ? Qu'est-ce que tu vas en faire ?

- Donne-le-moi ! Sa mâchoire se crispe. Oh, il ne faut pas énerver la Miss.
Je fais ce qu'elle me demande, elle ne s'attarde pas à trouver le numéro de ma mère.

- Elle s'appelle comment ta mère ?

- Elena, Elena Neidfar.

Au bout d'une seconde ou deux, elle commence à parler comme une adulte.

- Bonsoir, Madame Elena Neidfar, je vous demande pardon. Vous appeler en plein travail n'est surtout pas drôle. Oh ! Où est ma courtoisie ? Je suis Anna, l'amie de votre belle fille Eryne. J'organise une petite fête, Eryne y est invitée. Mais elle refuse de nous honorer d’assister sous prétexte qu’elle a besoin de votre permission. Permettez-vous Madame à Eryne de venir avec nous faire des achats et s’amuser un peu ?

Anna raccroche, fait la moue et me rend mon appareil. Soudainement, son expression se change de malheureuse à contente, elle crie la réponse de maman et donne droit aux voisins de savoir pourquoi une meute de filles sont devant la porte de ma maison.

Elle a accepté ! J’ai l’impression d’être une V.I.P., je soupire longuement. Anna n’a pas terminé, elle m’indique que maman m’avait permis de prendre l’argent dont j’ai besoin.

                               * *

Anna saute d’ici à là, me tend un quelconque article et revient avec un autre, me donne l’ordre de tous les essayer. Jamais je n’ai vu quelqu’un plus surexcitée qu’elle. Je soupire longuement. Elle est vraiment magnifique et splendide avec ses yeux brillants et son sourire d’enfant.

- Eryne, voilà j’ai trouvé une robe qui sera super attirante sur toi.    J’imagine dès maintenant que tous les yeux seront rivés sur toi.

- Oh ! Non ne me dis pas que tu voudrais que je porte ce petit morceau de tissu ?

- Tu n’as pas le choix.

- Anna, mais. . .

- Apelle moi Annie.

- Annie, mais elle ne couvrira même pas mes jambes.

- Bah ! Je sais, c’est une mini-robe en dentelle en plus le bleu t’ira à merveille.

- Non ! Non ! S’il te plaît Anna.

- Annie. Me corrige-t-elle.

Ça fait presque deux heures qu’on se balade, d’une boutique à l’autre. Je suis fatiguée et j’ai surtout faim on entre dans un autre magasin, mon regard se pose directement sur une robe longue couleur verte forêt je la montre à Anna qui ne me répond pas et revient avec une autre qui ressemble à celle que j’ai choisie sauf que celle-là est un peu plus courte. Vaincue, je la prends et aide les autres à trouver ce qu’elles cherchent.

L'échappée. [ Terminée ]Where stories live. Discover now