Comme des enfants.

Le morpion

Le morpion

J'étais toujours dans mon coin quand une main venue ce poser sur le haut de ma tête, je levais cette dernière puis je vis Dora juste au dessus de moi.

- Dora Ce n'est pas Zayn qui m'a fait ça ..

Je la regardais je ne comprenais pas pourquoi elle me disait ça, elle s'asseyait juste à côté de moi, puis elle regardait droit devant elle.

- Dora Je t'ai dis que c'était Zayn car c'est un ami à Louis, et que je ne veux pas que tu souffre, tout ça je l'ai inventé, tout n'était que tu maquillage. Zayn ne m'aurait jamais fait de mal, c'est juste que je voulais que tu oublie Louis. Je ne voulais pas te voir souffrir comme je te vois maintenant. Tu crois que tout ça je ne l'avais pas vu venir ? Je savais très bien qu'il n'allait pas tout assumer, qu'il allait ce foutre de ta gueule. Je suis ta meilleure amie et je ne veux pas que tu souffre pour quelqu'un qui ne te mérite pas.

Je la regardais avant de me blottir contre elle, je mettais ensuite ma tête sur ses jambes, je sentais ses doigts passer dans mes cheveux, et une de ses mains caresser mon dos.

- Dora Viens sa a sonné, on doit aller en cours.

Elle m'aidait à me lever pour aller en cours, j'avoue qu'aucun sourires ne pouvaient ce dessiner sur mon visage, de simple perles pouvaient tomber.

J'entrais en cours, je n'entendais rien autour de moi, mon regard ne voyais que le vide. Mes pensées ? Envolées. Mon espoir ? Evaporé. Ma tristesse ? Présente.

Elle est arrivé comme une comète, comme quelque chose qu'on attend pas, quelque chose qui te prend d'un seul coup des pieds à la tête et qui vient t'empêcher d'avancer, de t'évader. Comme une cage, tu es l'oiseau, tu veux être libre, pouvoir voler et bien non tu es cet oiseau qu'on enferme pour pouvoir le contempler. Les gens ce nourisssent du malheur des autres, et Louis ce nourrit du miens pour pouvoir faire rire ses amis et puis pour pouvoir vivre.

Je ne pouvais plus que penser à ça, quand quelqu'un venue s'assoir à côté de moi, c'était Louis .. Qu'est ce qu'il me voulait encore lui, voulait-il encore une fois me briser le coeur ? Me faire quitter terre ?

Je ne lui pretais pas attention, il était mort pour moi.

- Louis Camille ?

Je ne lui répondais, je préférais faire comme si je n'avais rien entendu, puis un petit papier venue ce déposer juste devant moi, je détournais mon regard vers Louis qui me faisait signe de la tête de le regarder.

J'ouvrais ce petit papier plié en plusieurs petit carrés, plus je le dépliais plus mon coeur s'accelerait.

En l'ouvrant il y avait un petit bonhomme qui pleure dessiné dessus avec écrit "Pardonne moi", son petit mot me faisait versé une larme, je prennais un stylo dans ma trousse pour écrire sur le verso : "Pardonner n'est pas si simple qu'on le croit. Tu m'as perdu, c'est fini. Je ne serais plus ta chose"

Puis je lui relançais, je le regardais pour voir sa réaction, je vis une lueur d'espoir quand il commença à lire mais son visage ce décomposait à chaque mots, chaques lettres lu.

Il reprit un papier puis il commençait à écrire, avant de me le relancer.

"Je sais que je t'ai fais souffrir, je sais que j'ai fais le con. Jamais je n'aurais osé te dire des choses pareil, tu compte beaucoup trop pour moi. Si tu es d'accord joue avec moi, jouons à un jeu sans fin. Si un jour tu vois ce symbole c'est que je ne suis pas loin de toi, si tu vois ce symbole c'est que je veux jouer"

C'était le jeu du morpion, je retournais le papier et je réécrivais : "Jouez a quoi ?"

Il eu soudainement un petit sourire de satisfaction, je le vis écrire avec une grande vitesse et avec un grand sourire.