Comme des enfants.

Regarde ce qu'il m'a fait

Regarde ce qu'il m'a fait

Je sortais de ma chambre quelques minutes plus tard, je voyais la porte de la chambre de ma soeur ouverte, je pouvais entendre des pleures.

Je passais ma tête à travers la petite ouverture, pour voir Marie en tailleur sur son lit entrain de pleurer. Des milliers de mouchoirs étaient venu prendre possession de son lit, des cadres étaient brisés par terre.

Je m'avançais vers elle, pour la prendre dans mes bras, je sentais des perles glacées couler le long de mon cou, son souffle chaud et rapide passait dans mes cheveux. Ses bras venaient entourés mes hanches, certains baiser venaient ce déposer sur son front bouillant.

- Marie Il .. Il m'a quitté ..

- Camille Il c'est passé quoi ?

- Marie Il m'a avoué en aimer une autre.

D'un coup je me redressais un peu plus, je poussais un peu ma soeur.

- Camille Je .. Je reviens

Je sortais en vitesse de ma chambre, puis je me dirigeais vers la porte d'entrée, je courrais de toutes mes forces, jusqu'au moment où j'arrive devant cette grande maison. Où le jardin était parfaitement tondu, une facade parfaite, des rosiers coupés aux milimètres près.

Je m'avançais devant cette grande porte en verre, je faisais cloche devant toute cette perfection, j'approchais ma main de la sonnette.

Je faisais une légère pression pour ensuite, voir la poignée bouger, c'était son père.

Un homme grasouillait, avec des cheveux grisonnants, il avait un air sévère mais il était tellement adorable.

- Père Bonjour Camille, si tu viens voir Maxime il n'est pas là

- Camille Non ce n'est pas lui que je viens voir .. C'est Louis.

- Père Oh très bien .. Il est derrière dans le jardin. Attention à toi, il ne m'a pas l'air d'excellente humeur.

- Camille Ne vous inquiétez pas pour moi.

Il ce poussait ensuite pour me laisser place, je m'avançais vers le jardin de derrière, je le voyais assis par terre. De la fumée passait au dessus de sa tête, j'avançais ma main de plus en plus vers son épaule.

Je posais celle-ci délicatement sur son épaule avant de le voir sursauter, ce qui le fit tomber par terre.

- Louis Mais qu'est ce que tu fou là ?

- Camille Je suis venu te voir, mais vu comment tu le prend je peux partir je n'ai pas de problèmes pour ça.

- Louis Non reste.

- Camille Faut savoir ce que tu veux

- Louis Je ne t'ai jamais demandé de partir.

- Camille Tu me l'as fais comprendre.

- Louis C'est bon tu vas me faire chier encore longtemps ? Tu me veux quoi ?

- Camille Tu as vraiment un problème !

Il me regardait sévèrement avant de ce lever et de ce mettre juste en face de moi, son torse collé contre le miens, ses yeux figés dans les miens.

- Louis Et c'est quoi ?

- Camille Tu as peur .. Je ne sais pas de quoi mais je sais que tu as la trouille. La trouille de montrer qui tu es vraiment, de montrer que tu es une personne comme les autres avec des sentiments. Même quand tu aime tu te cache de ce qui pourrais te rendre heureux.