Chapitre LXII.

Começar do início
                                    

David : il y a un problème mon frère ?

- Non je ne pense pas mais je dois y aller. J'ai un rendez vous avec la directrice de l'école, elle souhaite s'entretenir avec moi Lydie et moi.

Mon père : J'espère que ce n'est sûrement pas à cause d'un problème de comportement. Ce gamin ne reste pas tranquille, c'est de ta faute Quentin ! Tu aurais dû m'écouter lorsque je t'ai dis de l'envoyer dans une école privé militaire. J'ai fais la même erreur avec toi et regarde où on en ai : le même scénario se répète !

- Ce que je fais avec mes enfants ne te concernent pas papa. Je ne vais sûrement pas les élevés comme toi tu souhaites étant donné que tu n'as jamais été là pour nous. (Rire nerveux) Ça me fais doucement rire que tu parles d'éducation alors que tu n'as jamais réussi à élever les tiens.

Mon père : C'est le rôle de ta mère de faire ça et si j'aurai perdu mon temps à vous élever, jamais vous aurez eu ce luxe qui vous rend ingrats.

- (rire) D'accord papa, bon j'y vais.

Ça ne sert à rien de discuter avec mon père, nous partageons sûrement pas les mêmes idées et c'est mieux comme ça. Depuis que Ezequiel est entré à l'école, mon père n'arrête pas de donner des leçons à tout bout de champs. Il n'a aucun droit sur mes enfants mais il se permet de vouloir faire leurs éducation, me contredire et choisir ce qui est selon lui « bon » pour mon fils. La relève de notre fortune doit recevoir l'éducation parfaite pour le ressembler et être capable plus tard de reprendre la société d'une bonne main. Je ne veux pas que mon enfance recommence de nouveau, que mon fils soit aussi malheureux que j'ai pu l'être à acuerdo de ce père absent et qui ne m'a pas offert l'amour que je lui réclamais tant à cette âge là. Arrivé devant ma voiture, mon chauffeur m'ouvre la portière puis je m'engouffre dedans avant que nous puissions prendre la route en direction de l'école. Quelques informations traitées depuis mon téléphone, David m'a envoyé le dossier d'un de nos clients que je vais devoir voir ce soir lors d'un dîner. Depuis de nombreuses semaines nous avons conclus des négociations avec ce client qui nous achète plus de 4 véhicules pour l'anniversaire de sa femme. Les Qataris sont des clients important pour nous, nous devons les traiter comme des rois et faire tout pour que nos relations restent en bon terme.

Le business est simple mais peut être facilement détruit si un mors de travers ou autres ont pu heurter le client. Le soleil illumine la ville, le vent caresse ma peau alors que je prend une grande respiration et admire l'environnement. Arrivé devant l'école, je descend du véhicule et remarque énormément de monde, il semblerait que ce soit l'heure de récupérer les enfants. C'est au bout de plusieurs minutes que j'aperçois mes enfants sortir de l'école, ma fille est la première à me faire un bisous alors que Ezequiel arrive vers moi sans aucun mots.

- Ça s'est bien passé votre journée les enfants ?

Sophie : Super bien papa ! À l'école, on va avoir un hamster dans notre classe. Papa est ce que on peut adopter aussi un animal de compagnie ? Je veux un hamster.

- On verra Sophie ! Nous avons déjà Rodolphe alors un autre animal, je ne pense pas.

Sophie : Oui mais Rodolphe est vieux ! Aller papa s'il te plais, adoptons un hamster. Je veux un hamster !

- Bon Sophie on verra, en attendant entré dans la voiture. Je dois me rendre à votre école avec ton frère. Il semblerait qu'il se passe quelques chose... Ezequiel tu as sûrement quelque chose à me dire avant que l'on puissent voir la directrice

Ezequiel : J'ai rien a dire ! Je veux pas parler et à personne.

Ezequiel me paraît bien énervé, je connais ce comportement qu'il peut avoir lorsqu'il s'énerve. Toutefois je me surprend à remarquer le comportement de mon fils au moment où une bande de garçons passent à côté de nous... Bizarre mais bon ce sont des histoires de gamins, ça ne me concerne pas et ça doit être sûrement des bêtises ridicules. À cette âge là, on se disputent pour rien et les premiers caractères s'affirment doucement. Mon fils est sûrement quelqu'un comme moi, un petit garçon qui ne se laisse pas faire et qui est aimé de tous. Ezequiel se rend directement à la voiture, nous avons rendez vous avec sa directrice ! Mais bon visiblement il ne veut absolument pas parler avec moi, je n'ai pas le choix de m'y rendre seul à ce fameux rendez vous qui j'espère ne me fera pas perdre du temps. Je marche en direction de l'intérieur de l'école, la directrice m'accueille avec une bonne poignée de main avant que nous puissions nous engouffrer dans son bureau. Cette école est réputé pour les fortunés, les enfants reçoivent la meilleure éducation du pays et ils peuvent aussi déjà apprendre des langues. D'ailleurs mes enfants sont en apprentissage du français ! C'est dommage que je n'ai pas commencé à parler en français avec eux, selon mon père c'est un bon point afin que les enfants puissent parler anglais. À la maison nous parlons essentiellement espagnol et anglais lorsque mon père est présent sinon pas d'usage du français.

Rien Ne Sera Pareil  [Tome II ] Onde histórias criam vida. Descubra agora