Chapitre 1 - Août Partie 3

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Prendre l'apéro au bord de la piscine c'était un des petits plaisirs de la vie que Margaux adorait

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Prendre l'apéro au bord de la piscine c'était un des petits plaisirs de la vie que Margaux adorait. Théoxane avait préparé une sangria au rhum blanc qui se buvait comme du petit lait. Juliette avait préféré prendre une limonade à cause de la chaleur mais Margaux voyait bien qu'elle regardait sa montre fine en or blanc toutes les dix minutes. Sans faire de remarque, elle se fit tout un scénario dans sa tête sur le fait que Juliette devait sans doute avoir un rendez-vous galant sur lequel elle gardait le secret. Les cousines de Théo et ses sœurs jouaient en s'éclaboussant mais l'eau étant chauffée par des panneaux solaires, ça rafraichissait les autres sans les frigorifier. Margaux admirait Théo et son courage. Reprendre sous sa garde quatre enfants, c'était remarquable. Cependant, elle n'avait jamais eu l'occasion de remarquer que Valentin était si proche des petites. Marie non plus, apparemment, étant donné le regard qu'elle portait sur Val lorsqu'il faisait la morale à la plus jeune ou lorsqu'il portait la maigrelette de Violette. Même si tout le monde savait que Val avait passé beaucoup de temps dans cette maison depuis quatre mois pour faire des travaux comme ajouter deux chambres ou soutenir Théo lors de la demande de tutelle des petites, la complicité qu'il avait avec les filles de cette maison les étonnait.

- Valou, lance-moi dans la piscine ! ordonna Louane.

- Tu oublies le mot magique, bébé Loup.

- S'il te plait !

Elle sortit de la piscine, il la balança à plusieurs reprises, et la lança au bout du troisième balancement, éclaboussant les autres autour. Marie reçut de l'eau chlorée dans son verre et se leva d'un bond, trempée.

- Putain, Valentin ! Fais gaffe ! s'énerva-t-elle.

- Désolée, Marie, je vais t'en servir un autre...

- Non, ça va, je vais le faire !

Elle grimpa les escaliers en fulminant. Margaux haussa les sourcils, perplexe. Juliette, elle observa la réaction de Val.

- C'est pas grave, elle me fait la gueule, expliqua Valentin.

- Je suis désolée de lui avoir mis de l'eau dessus, fit Louane, culpabilisant.

Il l'attrapa par le bras et l'attira à lui.

- C'est pas toi, bébé Loup. C'est parce que je suis horripilant.

- Horripilant ? répéta Louane.

- Ça veut dire que c'est un emmerdeur, expliqua Théo.

- Ça c'est sûr ! rajouta Erine.

- Tu veux faire un concours de miss T-shirt mouillé ? la menaça Val en lui montrant son verre de sangria remplit.

Lorsque Marie revint, tout le monde retint son souffle, attendant le deuxième round. C'était à présent clair, elle était de très mauvaise humeur. Et Val allait s'en prendre plein la gueule jusqu'à la fin de la journée. Et c'est d'ailleurs ce qui se passa. Dès que Val s'éloignait pour s'occuper du barbecue ou servir à boire à une des nombreuses filles, Marie le regardait s'éloigner avec un regard noir.

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