Tel t'telik [la liaison mentale des époux]

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Précédemment...

..leurs yeux se croisèrent, les pupilles de Spock étaient dilatées.

- Une fois de plus, Spock, tu m'as sauvé la vie !

ooo

Ce fut comme un signal. Spock le souleva sans effort pour le remettre sur ses pieds. Il arracha facilement ce qu'il restait de la tunique déchirée de Jim, enleva la sienne, le fit reculer jusqu'à ce qu'il soit dos à l'arbre. Était-ce une autre forme de Pon farr provoquée par le pic de stress? Jim ne lui opposa pas de résistance, qu'il savait de toute façon inutile dans ce genre de situation, surtout dans son état de faiblesse actuelle. Étrangement, malgré l'agressivité entreprenante de Spock, Jim ne ressentait aucune appréhension pour ce qui risquait de se passer.

La main de Spock dégrafa la braguette du pantalon et s'empara du pénis de Jim, qui gonfla aussitôt contre sa paume brûlante. Jim ferma les yeux. Il ne comprenait toujours pas pourquoi son sexe s'enthousiasmait si facilement dès que le vulcain le touchait, il savait que son esprit n'allait pas tarder à se soumettre au plaisir. Il sentit le phallus humide de Spock se dresser, glisser et se coller tout contre le sien. Ses adorables vrilles les enlacèrent l'un à l'autre étroitement. La main de Spock les enserra tous deux et entama un va et vient. Jim comprit ce que Spock voulait faire, et il s'enflamma en une fraction de seconde:

- Oooh bordel, Spock! Oui!...

Spock avait un besoin irrépressible, vital, de vérifier que Jim allait bien. Comme une brûlure courant sous sa peau. Mais il ne voulait pas prendre le risque de le blesser à nouveau en le jetant à terre. Il avait juste besoin de vérifier que Jim était toujours là, de le constater avec son corps, avec sa chair, avec son esprit tout contre le sien. Il ne trouvait pas les mots; son désir incontrôlable avait prit la place des paroles informulées. Et Jim accueillait ses avances avec un plaisir si flagrant...

Spock était tout contre Jim, prenait appui des deux mains contre le tronc. Ses mouvements accentuaient la pression sur leurs pénis liés par les vrilles, étroitement enserrés entre les muscles de leur bas-ventre. Les hanche plus étroites de Spock s'emboîtaient parfaitement entre celles Jim. Leur phallus glissaient l'un tout contre l'autre sans entrave, se caressaient dans la chaleur moite de leurs chairs, grâce au lubrifiant naturel secrété par le sexe de Spock. Leur buste se caressaient, leurs tétons se frottaient et se titillaient l'un-l'autre dans une délicieuse torture. Jim, les mains accrochées autour du cou de Spock, posa la tête sur son épaule, se laissa submerger par les vagues de plaisirs. Il se retenait difficilement de mordre la chair tendre du creux de son cou. C'était si bon! A la fois si puissant et si... tendre. Il n'y avait que Spock pour être capable de lui offrir ce tel contraste des sens...

Jim se sentait tellement en vie ! Toute cette énergie vitale qui coulait dans ses veines, dans les ardeurs de son amant contre lui. Il entoura Spock de ses bras, le saisit par la nuque, pour qu'il se baisse vers lui et que leurs lèvres se trouvent, se rejoignent. Jim s'empara de sa bouche, leurs langues s'enlacent... leurs esprits se frôlèrent, s'enlacèrent à leur tour, partageant leurs sensations de plaisir... ils jouirent ensemble dans un long râle.

A nouveau, Jim haletait pour reprendre son souffle, la tête contre l'épaule de Spock. Puis il rit :

- Bordel, Spock, vous avez une méthode singulièrement efficace de ramener les mourants à la vie!

Il cessa soudain de rire. Il s'éloigna des bras de Spock, sur la défensive : tout contre eux, les lianes étaient revenues, sans qu'ils n'en prennent conscience. Spock en prit une dans sa main :

Pon katau'beyik-su ~ Le temps des rapprochementsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant