Chapitre 41:

278 26 16
                                    

Je n'arrive plus à respirer correctement. Mes poumons me brûlent de l'intèrieur. Je ne sais plus comment on fait pour inspirer de l'oxygène. Je perd pied et je me noie. Je suis en pleine crise de panique, impossible de me calmer; Un mélange de rage, de tristesse et d'efffroi afflux en moi. Je cours aussi vite que je peux, mon corps se projetant en avant, mes pieds avalant le sol, mes jambes me portant aussi loin qu'elles le peuvent. S'enfuir est la solution des faibles, je me suis toujours battu, je déteste prendre la fuite. Mais là il n'a pas d'autres solutions, c'est ça où je meurs debout. Je finis toujours par exploser, et ce n'est jamais beau à voir. C'est pour ça que cette fois j'ai choisi de prendre la fuite. En laissant mon Liam seul. Il a bien tenté de me rattraper mais je ne lui en ai pas laissé le temps, je cours beaucoup trop vite pour lui. Je n'aime pas lui faire su mal, le faire souffrir.
Mais cette fois, s'en était trop, beaucoup trop. Assis à cet table, dans ce restaurant luxueux, face à cet homme en qui j'ai placé toute ma confiance. Ce dernier tentait de garder son sang froid, de ne pas jeter des coups d'œil anxieux partout autour de lui, très inquiet pour ma personne. Il devait se dire que finalement ce n'était pas une si bonne idée que de vouloir à tout pris me sortir à l'extérieur. Lui aussi avait peur, mais milles fois moins que moi. Il ne devait pas ressentir le dixième de la terreur calée au fond de mon ventre. Cette angoisse qui me remontait le long des boyaux et dévorait ma conscience à petits feux. Je me contenait pour ne pas exploser tout de suite. Au moins pour lui, pour Liam. Mais quand le serveur est venu nous proposer du vin et qu'il a braqué son regard de serpent sur nous deux, qu'il m'a dévisagé comme je déteste qu'on le fasse, que j'ai vu dans ses yeux qu'il savait très bien qui j'étais et à quel point je le répugnais, moi la petite pute de Liam Payne, l'envie de vomir et de hurler en même temps m'a pris à la gorge. J'ai repoussé vivement ma chaise en me levant et j'ai sprinté jusqu'à la porte. J'ai une nouvelle fois offert des photos délirantes sur mon compte aux paparazzis, m'enfuyant du restaurant, Liam sur mes talons. Je vois d'ici les titres racoleurs. Ce n'est plus mon problème. Tant pis. Ils peuvent bine dire ce qu'ils veulent sur moi, je m'en contrefous maintenant.
Je sais parfaitement où je vais, je suis sur de moi. Je suis devant chez Caroline Watson. Je m'affale sur un banc devant son immeuble, écoutant ma respiration se répercuter partout en moi, dans chacun des endroits de mon corps. Je suis chamboulé, le sang cogne en moi, j'ai l'impression que ma tête va se fendre en deux. Mais j'arrive à faire peu à peu le calme en moi, à laisser le silence passer dans mon esprit. J'essuie mes tempes trempées de sueur, je me relève péniblement. Je suis maintenant devant sa porte, entortillant une mèche de mes longs cheveux autour de mon doigt. La peur s'est relaiguée dans un coin de mon cerveau, elle n'est pas partie définitivement pour autant mais disons que pour le moment elle ne se manifeste pas. Ma crise de panique est passée. Je sonne donc à l'interphone. je suis quasiment sur qu'elle acceptera de me recevoir.

************

L'air glacial frappe mon visage, il fait encore plus froid que quand je suis rentré chez la brune. Je suis resté bien deux heures chez elle aussi. On n'a pas beaucoup parlé, elle m'a juste fait ce que je lui ai demandé de me faire. J'ai froid au crâne. C'est désagréable. Elle m'a tout de même dit que Liam l'a appelé en lui demandant où j'étais, pas de chance pour lui c'était avant que j'arrive chez elle. Il a sûrement mis tous ses hommes sur cette affaire pour me retrouver, je ne suis pas con, je sais bien qu'il est capable de l'impossible pour ma personne et pour me garder en sécurité. Mais pour le moment je m'en contre fous. Je suis en colère contre lui, je lui donne toute ma confiance et lui il l'a brise en m'enmenant dans un endroit où je manque de devenir fou. Je rentre quand même chez nous mais pas avec le sourire. Je compte regagner notre appartement à pied, même si cela va me prendre des heures et des heures. Au moins ça me donnera tout le loisir de réfléchir. Je serre les dents et brave l'hiver en marchant encore plus rapidement.
Les heures défilent sur l'écran de mon téléphone que j'allume régulièrement. Je l'ai mis en mode avion pour ne pas voir les multiples appels et messages qu'à du m'envoyer Liam. J'ai froid, je ne sens plus mes jambes. Mes os sont glacés jusqu'à la moelle, j'en ai marre, je n'en peux plus. Je suis fatigué et en colère, un bien mauvais mélange. J'ai envie de taper dans quelque chose et en même temps de dormir de tout mon saoul.
Au bout d'un long moment passé à marcher dans les quartiers chics de la capitale, d'observer la nuit noire et froide, j'arrive enfin devant notre immeuble.
Je tape le code et pénètre dans le hall, il y fait déjà un peu plus chaud, ça fait du bien.
Je m'affale dans l'ascenseur et le laisse m'amener jusqu'au dernier étage.
Je ne sais pas comment je vais affronter la situation, comment je vais réagir face à Liam.
Mais me voilà devant notre porte, au dernier étage. Je soupire et pose doucement mon front contre le bois, j'ai mal au crâne.
Mais il faut que j'y aille, que je prenne mon courage à deux mains et que je rentre dans notre appartement.
Je sors ma clé de la poche de ma veste et déverrouille la porte. Je pénètre sans un bruits dans le salon. La lumière est allumée, Liam est assis sur le canapé, la tête entre les mains, l'air désespéré. Je ne vois que son dos puissant, ses épaules carrés et sa nuque musclée de là où je suis. Je marche à petits pas vers lui, j'avance jusqu'au tapis et me poste devant lui. Quand il me voit et qu'il s'aperçoit de ma présence ses yeux s'ouvrent en grands, il est complètement sous le choc, sur le cul. Je passe la main sur mon crâne nu, sur mon crâne rasé.
Je n'ai plus un seul cheveux sur la tête, je ressemble vraiment à un bad boy là.
C'est puérile, c'est con, je me suis fais raser la tête parce que je voulais énerver Liam à mon tour, parce que je sais qu'il adorait mes cheveux longs. C'est stupide et je le sais.
-"Zayn..."
Soupire t-il, sa voix est si douce...
Il ne comprend pas pourquoi j'ai fait ça.
Ce serait si simple de me laisser aller et de m'excuser alors que je n'ai rien à me reprocher.
Mais je le fusille du regard, lui montrant que je ne suis pas près de lui pardonner de m'avoir emmené dehors, que je suis en colère contre lui. Je fais deux pas en arrière, les points sérrés.
Il n'a pas l'air de tenir compte de mon énervement, il n'a même pas l'air de s'en rendre compte. Non, il avance encore un peu vers moi.
-"Zayn, où ece que tu étais?"
Change t-il de sujet, s'inquiètant un peu plus pour ma personne que pour mes cheveux.
Je vois dans ses yeux, j'entends dans sa voix qu'il a eu peur pour moi, qu'il s'est inquiété.
Mais je ne veux pas de ça, je ne veux pas le voir comme ça. Il ne se rend pas compte que ses douces paroles redoublent mon énervement. Je fais un geste brusque de la main, ne prononçant toujours pas une parole.
-"J'ai compris que tu as paniqué, je suis désolé. Quece qui s'est passé? Et pourquoi tu as coupé tes beaux cheveux?"
Sa voix est devenue plus sur d'elle même, il s'est repris. Il est redevenu cette homme d'affaire sur de lui, qui domine tout. Il ne m'a laissé voir sa peine que quelques secondes.
Je grince des dents. Tentant de ne pas péter une nouvelle fois un câble.
-"On s'en fout Liam, mes cheveux ne sont que le cadet du problème! Tout ça c'est de ta faute, tu ne peux que t'en prendre à toi même!"
Ses sourcils se fronçent sous ma voix pesante et sifflante, il se rapproche encore un peu de moi, je recule, la baie vitrée à quelques centimètres de moi, dans mon dos.
-"Pourquoi? Pourquoi ce serait de ma faute? Hein?! Dis moi!"
Voilà, la colère prend aussi possession de lui, il en a marre, la patience n'est pas une de ses qualités, maintenant il veut savoir.
-"Tu sais très bien pourquoi... Tu n'avais pas à m'enmenai au restaurant, dehors, aussi vite. Je n'étais pas près, et à cause de toi j'ai encore fais une crise de panique!"
Je m'écrit, sur les nerfs.
Ses yeux deviennent noirs d'encre, la colère à totalement pris place en lui. Je l'ai énervé. Il fait trois pas en avant et me plaque brusquement contre la baie vitrée, mon dos heurte cette surface dure, je grimace. Ses deux mains appuient sur mes épaules, sa mâchoire est contractée.
-"Zayn! Je sais que j'ai eu tort, je le sais!
Alors arrête de me dire ce genre de choses! Tu ne te rend pas compte du dixième de ce que j'ai enduré en t'attendant ici, à quel point j'ai eu peur! Arrête un peu d'être égoïste s'il te plaît!"
Hurle t-il, plein de rage.
Mais en entendant sa dernière phrase, chacun de mes poils se dressent sur mes avant-bras, et c'est à mon tour de péter un câble. Et d'une manière cent fois pire que celle de Liam.
C'est comme si j'éclatais sous toutes les émotions qui me traversent: la colère, la rage, la peur. Je deviens subitement rouge, je le repousse brusquement de mes deux mains. Il vacille légèrement.
-"Putain! Ne me dis surtout pas que je suis égoïste, parce que tu sais que ce n'est pas le cas! Quand je suis allé au restaurant c'était pour toi! Et de toute façon tout ce que je fais est presque tout le temps pour toi maintenant!"
Je hurle et marche jusqu'à la cuisine. J'ai chaud, j'ai l'impression que je vais m'évanouir. Liam est sur mes talons, choqué, bégayant en tentant de me prendre par le bras. Cela ne fait qu'accroître un peu plus ma colère. Dans un mouvement rageux je m'échappe de son contact.
Une envie de le frapper me prend à la gorge. Alors, pour éviter de céder à ce désire je donne un violent coup de pied dans une des chaises du bar, je balaye du plat de la main tous les ustensiles présents sur le plan de travail, et je hurle comme un taré.
-"JE NE SUIS PAS UN ÉGOÏSTE!!!"
Plantant mes yeux sombres et luisants de folie dans les siens, complétement attéré.
Je n'en peux plus, je ne fais que partir en vrille depuis un moment. Et encore plus depuis mon kidnapping. J'ai d'abord tout raconté sur mon passé à Liam, j'ai pleuré dans ses bras, puis j'ai fait ma crise de panique toute à l'heure, et maintenant...
Je deviens comme fou. Mais c'est peut-être ce que je suis au fond: un fou.
Fou de violence, fou de peur, fou de panique et ... Fou de Liam aussi. Parce qu'il fait maintenant partit intégrante de ma vie. Penser à ça me fait encore plus péter un plomb. Je ne veux pas être dépendant de lui, et en même temps, j'adore ça. Et je me hais d'être ainsi, et je le hais de me rendre comme ça. Je fracasse mon poing contre le mur, je cris de douleur, me met à pleurer sous toute cette pression.
Liam tente de me parler, de me venir en aide, mais je met mes mains sur mes oreilles et part en courant jusqu'au salon. Je crit et hurle encore et encore, je frappe dans tout ce qui bouge.
Et puis le châtain revient dans la pièce, il a un air déterminé sur le visage.
Je me met à pleurer encore plus fort, me crispant, serrant des dents.
-"Je ne suis pas un égoïste! Ou en tout cas je ne le suis plus! Avant je l'étais, oui c'est sur! Mais depuis que je te connais tu occupes la plupart de mes pensées, tu passes avant tout, avant moi même!"
En deux enjambées il est près de moi. Mais cette fois pas pour me pousser, mais pour me prendre dans ses bras.
Je me débat pendant un moment au début, le repoussant, lui criant dessus, mais rien ne marche, il ne veux pas me lâcher.
-"Je suis désolé Zayn, j'ai mal réagi, tu n'es pas égoïste. Tu es une superbe personne."
Même si je sais que ce qu'il me dit n'est pas vrai, que je n'y crois pas en tout cas, ça fait du bien d'entendre ça de sa bouche.
Ses bras me serrent contre lui avec la force de la passion. Je tente encore de me dégager, mais je n'y met plus aucune volonté, je n'en ai pas envie, je suis si bien dans ses bras, contre lui. Pourquoi résister alors que c'est si facile de se laisser aller avec lui?! Avec mon Liam...
Mes muscles sont encore tendus, je résiste encore un peu, et puis il vaint les dernières barrières...
-"Je tiens à toi plus qu'à n'importe qui, bébé..."
Souffle t-il contre mon oreille.
Et là je fonds. Me laissant complétement aller, me donnant à lui en me blottissant dans l'étreinte chaude de ses deux bras musclés autour de moi. Il me serre aussi fort qu'il le peut, comme si il voulait que je rentre en lui, comme si nous n'étions plus qu'une seule et unique personne. La violence des sensations que je ressens quand je suis contre lui me submerge, c'est un océan de feu et de glace à la fois. Et ça à l'air d'être la même chose pour lui, parce qu'il prend mon visage entre ses mains, me cambrant contre lui, et pose durement sa bouche sur la mienne. Je m'accroche à lui, inspire de l'air à l'intérieur de sa bouche, ferme les yeux et m'appuyant contre lui de tout mon poids. Et on s'embrasse avec toute l'ardeur qui nous caractérise. On y met le mélange de violence, de passion et de colère qui nous habite et nous constitue.
On s'embrasse comme des malades, tombant sur le sol. Nos mains s'enchevêtrent les une aux autres, nos langues cherchant à se dominer. Je le veux, j'ai besoin de lui, il est ma drogue.
Ouais, impossible de me passer de lui. Et je sens au plus profond de ma chaire, de mon être, que c'est réciproque. Que c'est exactement la même chose pour lui. Qu'il est dépendant de moi.
J'ai mal aux poings, ils sont en sang, j'ai encore la tête qui me lance, j'ai la rétine qui me brûle malgré mes yeux clos pour profiter du moment, j'ai les cordes vocales qui me piquent à cause de mes hurlements, j'ai mal aux jambes dû à ma course effrénée dans Londres, mais toutes ces multiples douleurs emplifient mes sens.
Et je savoure d'autant plus notre baiser. Je me colle contre lui, mes mains détachent furieusement les boutons de sa chemise, mes doigts lui arrachent sa ceinture. Son corps me presse sur le sol, ses bras me plaquent sur la moquette, m'enpêchant de bouger. Je gémis en écartant ma bouche de la sienne, caressant de mes lèvres la repousse de sa barbe.
-"Fais moi tout oublier mon Liam. J'ai besoin de toi..."
Et ses paroles font ternir ses yeux de feux. Sa bouche chaude commence déjà à parcourir mon corps.
-"Tout ce que tu veux bébé, je suis à toi."
Je crois devenir fou en entendant ça, je couine et frissonne violement sous lui.
Nos vêtements finissent par voler dans la pièce, la chaleur monte dans l'appartement, les baisers pleins de fièvre pleuvent sur nos corps nus en fusion. Je me noie dans ses yeux, je pars avec lui. Loin.
Dans un plaisir bestial et instinctif.
Liam me caresse du bout des doigts, comme si j'étais en verre, tel la petite chose fragile que je deviens quand je suis avec lui. Comme sa petite chose rien qu'à lui.
-"Moi aussi je suis à toi... Entièrement."
Lui soupirai-je dans les cheveux, plaquant sa tête sur mon torse, sentant la douceur de ses lèvres gercées sur mon téton, la pointe de sa langue sur mon bout de chaire, c'est chaud et humide. Sa main descend entre nos deux corps, galvanisé par ce que je viens de lui dire. Il me caresse sur toute ma longueur, me faisant me cambrer comme je sais qu'il aime me voir sous lui. Je perds le contrôle en le plaquant encore plus contre moi, lui laissant à peine la place pour me toucher de ses larges mains que j'aime tant sentir courir sur moi. Je veux qu'il me possède de cette passion folle et dure qui est en nous. Je l'embrasse en baissant un peu la tête, j'écarte vulgairement les jambes, le laissant se placer entre elles.
Il me surplombe, n'est plus vraiment collé à moi, seul son bassin ondulant de lui-même contre le mien, mon sexe pulsant. Je me frotte sans plus pouvoir m'arrêter sur son membre. Je ferme les yeux et passe mes mains sur son visage, mémorisant la courbe de ses lèvres, la droiture de son nez et le saillant de ses joues. Quand je le regarde je vois que j'ai laissé un peu de mon sang qui coule de mes jointures sur sa face, ce n'est pas grâve, parce que comme ça je le marque encore un peu plus de ma trace. Je veux l'attacher, l'enchéner à moi de toutes les manières possibles et inimaginables. Et je veux qu'il m'accroche à lui avec la même volonté. Ses mains agrippent mes hanches, je sens son gland frôler mon trou, j'ai vraiment très chaud. Je mordille sa gorge et donne un coup de bassin, entrechoquant nos sexes et me faisant gémir très fort.
-"Liam, je t'en supplie..."
Murmurai-je, désirant plus que tout qu'il entre en moi. Je le veux, j'ai besoin qu'il me comble. Je ne peux pas me me passer de lui, de son corps, de ce qu'il représente, de son être tout entier.
Il entend ma supplication, il ancre ses yeux devenus sombres dans les miens, caresse de sa bouche la mienne, et donne un violent coup de bassin.
C'est ce que je voulais.
Il s'enfonce jusqu'à la garde en moi, mes chairs se contractant aussitôt autour de lui, un picotement familier prenant place dans mon bas-ventre. Mes ongles se plantent dans la peu douce de son dos.
Mes yeux s'enfoncent un peu plus dans les siens, goûtant la passion et la luxure que j'y vois dedans, et je l'embrasse à pleine bouche, lui donnant mon feu vert.
Il y va fort, il me donne un puissant coup de rein, j'entends nos peaux qui claquent séchement entre elles.
Je pousse un premier gémissement, ses grognements de plaisir m'accompagnent.
-"Liam! Allez, encore, s'il te plaît! J'en ai besoin !"
Il accède à mes désirs, s'enfonçant un peu plus en moi, écartant mes fesses de ses larges mains, baisant mon trou comme ce n'est pas permis, me soulevant légèrement du sol à l'aide de ses deux bras forts.
Mes jambes viennent d'elles-mêmes s'enrouler autour de sa taille, mon sexe dur et dréssé et préssé contre son abdomen.
Il me fait mal, mais le désir que je ressens en sentant Liam pousser en moi, buter si fort contre mes parois que des larmes perlent de mes yeux, me fait bien vite oublier la douleur cuisante de mon sexe.
Ses doigts pressent l'entrée de mon trou, le bas de mon dos. Il me regarde toujours aussi fixement, je suis ivre de ses yeux sur moi, je balance la tête en arrière, succombant encore un peu plus sous l'assaut des coups qu'il donne en moi.
Je me cramponne à ses biceps, savourant le contact de ses muscles sous la pulpe de mes doigts, goûtant sa force et sa puissance dans toutes les particules de mon corps.
J'ai besoin de cette étreinte de passion pour ne pas sombrer.
Seul ses bras autour de moi peuvent apaiser mes pleurs.
Seul la pression de son corps nu et bouillant sur le mien peut faire disparaitre les colères.
Seul Liam peut m'aider à surmonter tout ça.
Je relève brusquement la tête, balançant les hanches en avant, vulgairement, en voulant plus, toujours plus.
Je fais glisser mes mains de ses bras jusqu'à ses joues, en passant par ses épaules carrées et son cou épais. Je les presse entre mes doigts, avance mes lèvres et l'embrasse à pleine bouche dans un râle.
Je le sens se tendre contre moi, il sort presque entièrement de mon corps, avant d'y rentrer une nouvelle fois avec force. Je me tends, écarte encore un peu plus les jambes, et je le laisse heurter ma prostate avec ardeur. Je cris dans notre baiser, mes yeux se révulsent et ma langue à un sursaut dans la bouche de Liam. Je suis comme par parcourus de milliers de décharges électriques. C'est merveilleusement bon. Je m'en délecte. Si Liam ne me tenait pas fermement contre lui je serai déjà entrain de fondre en lui.
Il faut dire que c'est si bon qu'il bûte ainsi contre mon point de feu.
Il s'escrine dessus, me soulevant et me plaquant à moitié sur le canapé. Il a une force surhumaine. Je m'étale contre les cousins, haletant sous le corps suant de Liam.
-"Han! Mon beau Liam, encore, plus fort!"
M'écriai-je en ondulant sous lui, griffant et mordant sa peau. Je suis comme fou, le plaisir et la jouissance qui sont si proches me rendent dingues.
-"Oh bébé, tu es si beau, si bon... Je vais te faire jouir, ne t'inquiète pas..."
Et soudainement sa grande main vient s'enrouler autour de ma longueur, passant entre nos deux corps. Il se lèche les lèvres en voyant dans quel état est mon sexe. Et il commence à pomper dessus.
Sans ménagements. Durement, comme il sait si bien le faire. Mais me baisant avec la même vigueur que précédemment.
La tête commence à me tourner, je perds peu à peu mes sens, je me sens flotter alors qu'une vive chaleur me possède tout entier.
Je me crispe, me resserre autour de Liam, et dans son dernier coup de rein en moi, sur sa dernière torsion du poignet autour de mon sexe, je jouis dans son poing sérré.
Je n'ai même pas crier son prénom, aucun son n'a pu sortir de ma bouche tant je suis possédé par la violence de mon orgasme. Je suis tellement sous le choc que je sens à peine Liam se crisper et jouir en moi.
Il me serre contre lui avec une tendresse et une violence mélangée.
Je me rend compte que je pleurs à chaud de larmes. C'était si bon, ça m'a fait oublier jusqu'à ma misérable existence.
Il se retire de moi, laissant son sperme​ dégouliner de mon trou. Il me berce contre lui, embrassant mon front, me chuchotant des paroles rassurantes.
Je cale ma tête dans son cou, séchant mes larmes sur sa peau. Il se baisse et embrasse le tigre de mon épaule, je lui fais un petit sourire. Il aime vraiment ce tatouage.
Je me sens mieux, mille fois mieux.
Je suis à ma place dans ses bras là, dans cet appartement, contre ce corps brûlant de la fièvre du désir. Je ne veux pas bouger ou partir.
Je veux juste me fondre en Liam pour ne plus jamais avoir à le quitter.
Au moments où, comme d'habitude, je vais m'endormir emporté par les vapeurs que dégagent l'orgasme en moi, je sens les lèvres encore humides de baiser de mon Liam venir se poser sous mon lobe.
Il embrasse la peau sous mon oreille et me chuchote lentement :
-"Je suis là, je ne laisserai plus personne te faire du mal. Ne t'inquiète pas."

************










Méfiez Vous Des AngesWaar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu