Chapitre 14:

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Je n'ai pas réussie à fermer l'oeil de la nuit. Je n'arrive pas à prendre la bonne décision. Partir ou rester.
Ce qui s'est passé hier dans le bureau du boss ne doit pas se reproduire, mais j'ai bien compris que si je décide de rester ici ce ne sera pas le cas.
Mais je ne peux pas revenir vivre dans mon ancien quartier, ce serait la mort assurée.
Je ne sais plus quoi faire avec Liam, plus comment réagir. Cette attirance phénoménale entre nous est plus que dévastatrice. La limitte sera très vite franchie à ce train là.

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Je suis allongé sur mon lit, Lottie vient de partir après m'avoir fait un masque hydratant et m'avoir parlé du dernier défilé auquel elle a participé en tant que maquilleuse. Elle est très bavarde, très souriante, très joyeuse. Tout le contraire de moi, mais ça n'a pas l'air de la déranger car bizarrement elle a l'air de m'apprécier. Pourtant je ne fais rien pour être agréable. Mais bon, elle n'est pas méchante donc ça passe.
Un bruit sourd résonne contre ma porte, me sortant de ma douce torpeur. Je le lève pour aller ouvrir mais pas besoin de cela vu que la personne ne m'a pas attendue et est déjà entrée dans la chambre. Normal vu qu'il s'agit de Liam Payne. Je me redresse subitement sur mon lit, anxieux et angoissé. Il ne sourit pas, sa mâchoire est contracté, il porte un très beau costume Armani de couleur noire surpiqué de bordeaux. Il est diablement beau et diablement en colère. Je veux me lever, être à sa hauteur mais il avance à toute vitesse vers moi. Je ne sais pas ce qu'il me veut, je ne sais pas quoi faire, quoi dire ( pour changer, tiens).
Quand il pose ses larges mains bronzées et tatouées sur mes épaules mes sens se figent. Quand il me pousse à la renverse sur le matelas ma respiration se bloque.
Et quand il s'appuie sur le lit de ses poings sérrés et approche son visage du mien mes yeux se ferment. Il a l'air tellement énervé, mais il est si proche, il sent si bon. Mon corps le désire tant...
-"Je n'aime pas qu'on joue avec moi."
Je comprends automatiquement qu'il fait référence à l'épisode de hier après-midi, du fait que je me suis barré de son bureau sans demander mon reste. Mais je suis encore libre de mes faits et gestes à ce que je sache! Je bats des paupières et croise son regard enflammé et le soutien un long moment.
-"Tu ne m'avez pas interdit de partir."
Oui je le tutoie enfin, il faut dire que son comportement me tape sur les nerfs. Je suis tellement impuissant face à lui, et ça m'insuporte. Son sourire carnassier fait surface, ses genoux se positionnent en peu mieux sur la couette et sa main vient caresser mon cou, il approche sa bouche de la mienne, de sorte que je sens sa respiration irrégulière, saccadée de désire.
Nous deux, si proches, sur ce lit, cela ne présage rien de bon. J'imagine très bien ce qu'il pourrait se passer. Alors je tourne vivement la tête sur le côté, éloignant mes lèvres des siennes, pour ne pas que la tentation soit trop forte.
-"Tu résiste. Et je sais que ça vient de ce contrôle permanent que tu as sur tes moindres faits et gestes. Mais personne ne m'a jamais résisté."
Ses paroles m'insuporte, son petit air supèrieur est énervant au plus haut point.
-"Il faut bien que quelqu'un commence un jour!" Lui crachais-je en perdant le peu de self-control qui me reste.
-"Mais j'aime que tu me résiste Zayn, ça ne sera qu'encore plus bon quand tu me tomberas dans les bras."
Il rit doucement, très sûr de lui.
-"Il n'y aura rien entre nous, je peux te l'assurer!"
-"Oh Zayn... Ne fais pas comme si tu ignorais la chose... Tu m'as toi même avoué que je te faisais de l'effet, et pas plus tard que hier." Ronronne t-il à mon oreille. Je me crispe encore un peu plus, j'ai vraiment fait la connerie du siècle en lui disant cela. Mais le pire c'est que c'est la vérité, il me fait un effet monstre. Mais je soutiens tout de même le contraire.
-"J'étais fatigué hier, je ne savais plus ce que je racontais."
J'essaie d'ignorer tant bien que mal son corps si proche du mien, ce lit sur lequel nous sommes. Ses sourcils se fronçent.
-"Au contraire tu savais très bien ce que tu disais, je sais que tu as envie de moi autant que j'ai envie de toi."
Je secoue négativement la tête, ne pouvant plus émettre un son tellement ma langue est sèche.
-"Je ne te crois pas."
Et pour appuyer sa phrase il colle son corps au mien, plaquant son entre jambe sur ma cuisse. Et je sens, je le sens, son sexe dur contre ma jambe. Et mon estomac fait un looping, et je me sens partir,et...
Et ma bite tressaute dans mon boxer. Je plante mes mains dans les draps, essayant de contrôler ma cuisante érection, mais rien n'y fait. Et quand il commence à doucement se frotter contre moi, mordant sa lèvre épaisse entre ses dents à l'émail parfait, je me laisse aller. Je passe les bras dérrière son dos et me cambre pour plaquer un peu plus mon corps conte le sien. Je sens son vente musclé, la puissance de ses muscles, sa force. Son odeur m'envahit, me faisant tourner la tête. Il ne sourit même pas à cette victoire, trop occupé à me contempler. Il pose sa bouche sur mon cou et commence à doucement la goûter, à l'aspirer, à la suçotter, à la mordre. Je gigotte sous lui, avide et désireux. Je ne réfléchis plus, c'est si bon ce contact brûlant entre nous. Ses dents se plante dans mon cou, m'arrachant un gémissement de plaisir. Il est beaucoup plus fort et strident que les deux précédents. Liam relève sa tête, les lèvres humides et les yeux exorbités.
-"Tu gémis pour moi, tu es à ma merci, tu es si sexy. Ece que tu sens comme je suis dur pour toi?"
J'hoche fébrilement la tête, sans pouvoir proférer une parole.
Et il replonge dans ma gorge, me faisant un suçon digne de ce nom. Ma verge me fait mal, je le désire. J'ai un corps de rêve plaqué sur moi, un corps qui est prêt à assouvir tous mes besoins, tous mes fantasmes Prêt à me posséder.
Me dominer.
Mais soudainement il n'y a pas plus aucune chaleur sur moi, il n'y a plus de pression sur ma gorge. Je me sens vide et froid. Liam s'est relevé, il est debout, un putain de sourire victorieux collé sur sa bouche qui était encore sur mon cou il y a quelques instants. Je touche cette partie en feu de mon corps, elle est encore humide de sa salive, poisseuse de son passage. Il me regarde plus profondément et passe sa main sur son sexe bandant, se le massant doucement, ses yeux chargés d'électricité toujours plongés dans les miens. Ça ne dure pas plus de dix secondes mais c'est pour moi une éternité. Mes joues se tintent de rouge.
-"Oh Zayn...tu es un dur mais tu as un air si innocent sur la figure, ça me donne envie de te prendre tout de suite sur ce lit... Mais je préfère te faire languir un peu avant ça. Touche toi en pensant à moi."
En disant cela, ses yeux s'égarent sur mon entre jambe, et le désire est presque maniable tant il est présent dans son regard. Ce sont ses dernières paroles avant qu'il sorte de la chambre. C'est sa vengeance pour hier. Me laisser frustré et désireux de son corps.
Et le pire c'est que je fais ce qu'il m'a dit de faire. J'enroule mes doights autour de ma verge et me branle fortement en pensant à lui devant moi, sa bouche autour de mon membre. M'enmenant directement à la jouissance.

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Méfiez Vous Des AngesWhere stories live. Discover now