Chapitre 8:

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Je ne sais toujours pas pourquoi je suis dans cette voiture mais je ne me décide pas à sauter en marche ou à assommer le chauffeur. Cette force invisible et si puissante me guide toujours et ça m'est impossible de me défaire de son étreinte. Parce qu'au fond de moi je veux plus que tout le revoir. Qu'il me fixe comme il l'a fait quelque jours auparavant, que son désire me transperce, que cette tension brûlante entre nous revienne me frapper de plein fouet. Mais en même temps je sais qu'il va falloir que j'y résiste, il m'est impossible de craquer. Car avec lui ce ne sera pas comme avec les autres mecs, lui il me possédera comme personne ne l'a jamais fait, lui est bien plus dangereux, et je sais qu'il me réduira en miettes. La Mercedes se stop devant le building en verre de la dernière fois. Mes poils se hérissent. Je triture nerveusement les fermetures des poches de ma veste en cuir. L'armoire à glace vient m'ouvrir la porte, je descends, mes mains tremblent. Le trajet en ascenseur est bien trop court, je n'ai pas le temps de bien me préparer mentalement. Nous arrivons au dernier étage. Madame Parfaite de la dernière fois est là, ses grands yeux beaucoup trop maquillés s'ouvrent en grand quand elle se rend compte que c'est de nouveau moi. Mais cette fois si je n'ai pas envie de me moquer d'elle, je suis bien trop stréssé pour ça.
-"Monsieur Payne vous attend." Elle nous dirige vers la large porte du fond et toque doucement. Un retentissant «entrer!» dit d'une frissonnante voix grâve que je ne connais que trop bien se fait entendre. Il est trop tard pour faire marche arrière. Je prend une grande inspiration et reprend mon masque impassible, voilà, ça c'est moi: froid,distant, et sur de moi même. Je n'ai rien à voir avec cette petite chose fragile qui est morte de peur à l'idée de revoir le boss. Non, je me contrôle, je suis Zayn Malik bordel!!!
Mais quand je me retrouve seul avec lui dans ce grand bureau, l'envie de partir en courant devient encore plus forte. Cette fois il est debout. Et ses yeux sont fixés sur moi.
Ses yeux noirs d'envie, ses yeux qui me déshabillent du regard.
Il porte un nouveau costume noir, différent de la dernière fois, à la cravate plus fine, au tissu plus délicat.


Mes yeux parcourent à leurs tour son corps athlétique, je me mord nerveusement la lèvre infèrieure, et la tension qu'il y a entre nous deux monte d'un cran, comme quoi c'est possible, plus forte que jamais

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Mes yeux parcourent à leurs tour son corps athlétique, je me mord nerveusement la lèvre infèrieure, et la tension qu'il y a entre nous deux monte d'un cran, comme quoi c'est possible, plus forte que jamais. Elle me ballai comme la tornade de sensations qu'elle est. Je frissonne de tous mes membres se tendent. Il m'est facile de faire comme si tout allait bien quand je ne croise pas le regard de feu du boss, mais quand je suis face à lui c'est une toute autre affaire. Je suis immobile, la respiration coupé. Il avance vers moi, de sa démarche si sensuelle, lente et pesante à la fois.
-"Zayn..." Sa bouche pulpeuse qui forme mon prénom, sa voix grâve qui articule ces quelques syllabes, l'électricité parcourt mes veines et je dois fermer les yeux pour échapper à son regard de braise et pour reprendre ( légèrement ) mes esprits. Quand je les rouvrent il est là, à quelques centimètres de moi.
-"J'ai quelque chose d'intéressant à te proposer." Son souffle chaud caresse mon visage. Ses doights s'enroulent autour de mon poignet. Je suffoque, ce contact est trop puissant, il me met complètement à l'envers. Et le boss le voit, il sourit, d'un sourire carnassier, me lâche, laissant une trainée de feu là où ses doights se sont posés, et me fais signe de m'assoir. Il se pose ensuite dans son grand fauteuil, dos à la baie vitrée où s'étire une splendide vue de Londres. Le sentiment de toute puissance qu'il dégage est fulgurant, je me sens si petit et si insignifiant. Je dégage nerveusement une mèche de cheveux qui tombent devant mes yeux, à ce geste Monsieur Payne se fige, et son regard se fait encore plus insistant, encore plus chaud.
-"Pourquoi m'avais vous fait venir?" Murmurai-je. Il sourit une nouvelle fois.
-"Comme je te l'ai dit précédemment, j'ai quelque chose à te proposer. Du travail." J'ouvre des yeux ronds. Quece que c'est que ce bordel?! Quece qu'il me raconte là?! J'hausse un sourcil, ne comprenant pas grand chose. Quel genre de travail?
-"En clair, je te propose de bôsser pour moi." Mon cerveau tourne à plein régime, c'est un piège. C'est certain. Mais en même tant je n'ai plus de travail depuis hier, Tomlinson m'a foutut à la porte, si on peut dire ça comme ça. Et en levant les yeux je comprends qu'il le sait, et que c'est justement pour ça qu'il me propose cela. Mais dans tous les cas je ne peux pas accepter. Je cours à ma perte. Cette homme est dangereux, il jouera avec moi, il m'entrainera en enfer. Et je ne peux pas permettre ça.
-"Alors ?" Me demande t-il, ses yeux noisettes plantés dans les miens. Cette homme n'a pas pour habitude qu'on lui dise non, et moi même je n'y arrive pas. Je me lève subitement, une perle de sueur coule le long de ma nuque.
-"Je vais y réfléchir." Il se lève à mon tour pour me raccompagner à la porte.
-"Ne réfléchis pas trop longtemps, Zayn. Je ne suis pas quelqu'un de particulièrement patient." Me susure t-il au creux de l'oreille, effleurant mon lobe de sa bouche dévastatrice.
Quand je sors de son bureau, je suis au bord de l'évanouissement.

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Méfiez Vous Des AngesWhere stories live. Discover now