Chapitre 17:

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Je ne sais plus comment on respire, comment on bouge, comment on parle. Je suis figé, stupéfié. J'aimerai m'enfuir en courant, sauter de la voiture, ou même mettre un poing dans la figure de Liam, mais c'est impossible, je ne peux plus bouger un cil. Et puis c'est si...surprenant! Sa bouche qui se presse sur la mienne, avide et désireuse, sa main qui s'enfonce dans mes longs cheveux ébènes, les décoiffant encore plus, ses grognements de plaisir, sa main qui presse mon épaule, son corps collé au mien, me dominant, me possédant. Mon ventre brûle de milles étincelles, ça crépite, c'est chaud, c'est si bon...
Mais quand il tente de forcer la barrière de mes lèvres closes c'est comme un électrochoc, je me met automatiquement en action. L'enpoignant par la cravate, collant un peu plus nos corps l'un à l'autre, passant à mon tour une main dans ses cheveux qui sont incroyablement doux, c'est une sensation parfaite, mes doights descendant dans sa nuque et y appliquant une pression plus forte, de sorte que nos dents s'entrechoquent, j'ouvre enfin la bouche, laissant passer sa langue chaude et humide. Il a l'air d'apprécier ma participation au baiser vu qu'il me tire violament les cheveux, me faisant gémire de plaisir. Nous nous embrassons vulgairement, comme des animaux, nos langues sortant de nos bouches, se cherchant, endiablés et folles. Mon désire s'éguillonne de seconde en seconde. J'avais besoin d'un tel contact depuis notre première rencontre, et pourtant mon corps en demande encore et toujours plus. Ma main redescend de son cou et viens se poser sur ses pectoraux, si durs, si puissants. Cet homme dégage une telle force... Sa langue frotte mon palais, mes canines, s'emmêle à la mienne. Mon manque d'air brûlent mes poumons, mais je m'en fous, tout brûlent en moi de toute façon. Je suis en feu, c'est stupide mais c'est si vrai. Le sentir là, contre moi, si désirable, si bandant... Oui, c'est cela que je désire, son corps nu, en sueur, sur le mien, me prenant, entièrement, me dominant... Je veux qu'il me domine, je veux qu'il salisse mon corps, je le veux au dessus de moi, qu'il me regarde de ses prunelles chocolat clair, qu'il me parle salement, qu'il me dise à quel point il a envie de moi...
Toutes ces choses que j'essaie de retenir depuis le début resurgissent dans ce baiser, je ne peux les empêcher de franchir la barrière de mon cerveau. Mon souffle se fait hératique, se perdant dans la bouche de Liam qui commence lui aussi à être éssouflé. Il prend l'initiative de détacher son visage du mien, me laissant respirer, haleter serai plus juste. Il se décolle un peu de moi, mais reste au dessus de mon corps, me contemplant les yeux brillants. Je passe une main nerveuse dans mes cheveux et le fixe en penchant légèrement la tête. Je n'ai rien à dire, aucun mots ne veut sortir, ils sont comme bloqués dans ma gorge. Ce baiser m'a chamboulé et ravis à la fois. Liam passe son doight sur le contour de ma barbe parfaitement taillée, puis son index s'échoue sur mes lèvres rouges. Il les caresses doucement, comme si il les savouraient du bout des doights.
-"Zayn... tu vois que tu as craqué."
À l'entente de ses mots, à la vue de son sourire joueur, je me glace, le désire se relèguent dans un coin de mon pauvre corps manipulé. Cette réflexion m'a énervé, beaucoup même. J'essaie de me décaler de lui, de le faire bouger, tâche impossible bien sûr. Je sais qu'il me désire, je le voix au plus profond de ses yeux bruns, mais sa réflexion m'a tout de même agacé. Il me saisit par le mentont, me fait son petit sourire d'ange mauvais et me plaque un baiser rapide sur mes lèvres gonflées. Puis il se rassoit correctement à mes côtés. La limousine se stop devant une grande allée qui mène à un splendide bâtiment. Je vois dehors des lumières, des gens, beaucoup de gens. Je me crispe, je déteste la foule, c'est synonyme de danger. Je veux partit, quece que je fais ici? Mais trop tard, Styles vient nous ouvrir la portière, Liam me saisit d'autorité par le bras et me guide dehors. Et nous nous retrouvons sous un flot de paparazzis. Ils sont dérrière des barrières mais c'est tout de même très impressionnant. Il y en a des dizaines. Leurs flashent crépitent, m'éblouissant. Je suis on ne peut plus tendue, j'entends des cris, on interpelle Liam. Les journalistes lui demande qui je suis. On m'interpelle aussi. La crainte prend possession de moi, pas la peur car je n'ai jamais peur. Liam sent mon malaise, et comme pour m'apaiser il déssine des petits cercles sur le dos de ma main avec son pouce, personne ne le voit, il y a juste moi qui le ressend. Ça me fait tout bizare qu'il se soucie de moi. Harry nous ouvre la marche, nous amenant jusqu'à l'intèrieur, beaucoup plus calme. Je respire un peu mieux, mais je suis toujours stupéfait. Liam n'arrête pas ses petites caresses, et c'est...agréable, presque apaisant. Je regarde autour de nous, nous sommes dans un large salon où des hommes en costard, des femmes en robes de soirées parlent entre eux, Buvant du champagne, fumant des cigares. Le vrai cliché des galas de richards! Je pourrai presque en rire.
En voyant que toutes les personnes sont par deux, je comprends que Liam et moi formant nous aussi un duo, un couple serait plus approprié mais je préfère crever la bouche ouverte plutôt que de nous appeler ainsi. Liam voulait donc que je l'accompagne à ce gala en tant que cavalier. Super...
Justement mon «cavalier» me tend une coupe remplis de liquide pétillant. Du champagne. Je n'en ai presque jamais bu. Dans la rue on boit des choses plus fortes que ces boissons de riches. Mais quand je porte le verre à mes lèvres, et que je laisse le liquide descendre le long de ma gorge, je me surprends à apprécier cette saveur. Mais c'est à peine si Liam me jette un regard. Un homme barbu d'une cinquantaine d'années avance vers nous, enfin, plus précisément vers Payne. Il lui serre la main et s'aperçoit de ma présence, ses yeux s'ouvrent en grands.
-"Je vous présente Monsieur Malik, un de mes collaborateurs."
J'ai envie de sourire mutainement à cette phrase. Liam Payne serait donc du genre à embrasser ses collaborateurs? Hilarant.
Le vieux me sère la main, très surpris. Puis il se met à parler d'affaires ( légales ) avec mon patron, mais je vois qu'il me jette régulièrement des petits coups d'oeils. Et c'est la même chose avec tous les gens qui viennent voir Liam, il sont tous sous le choc quand ils s'aperçoivent de ma présence et de mon bras posé sur celui de Liam. N'en pouvant déjà plus de tous ces regard insistants je fais comprendre à Payne que j'ai besoin d'aller remplir mon verre, et me dirige vers le buffet qui contient une quantité impressionnante de petits fours de toutes les tailles et de toutes les couleurs. Là je peux enfin respirer. Au moment où je commence à boire une nouvelle coupe de champagne, une jeune fille d'environ 35 ans vient à mes côtés.
-"Difficile tous ces regards inquisiteurs sur vous, n'ece pas?"
Je la dévisage, c'est à moi qu'elle parle? Apparemment oui vu qu'elle me sert un éblouissant sourire ( sincère ).
-"Comprenez les, ils n'ont pas l'habitude de voir Monsieur Payne aussi bien accompagné, ou accompagné tout simplement d'ailleurs."
Elle rit, d'un joli rire franc et clair.
-"Je ne comprends pas ce que vous voulez dire."
Elle rit de nouveau et me tapotte le bras, me faisant tressaillir.
-"Oh...c'est que Monsieur Payne ne vient jamais accompagné à n'importe quels galas, bals ou soirées. Et tout à coup il se pointe avec une sublime créature brune au bras, avouez que c'est assez surprenant?"
Et elle rit encore et encore.
-"C'est moi la sublime créature brune?"
Lui demandai-je, amusé, le sourire presque aux lèvres.
-"Oh que oui! Mais ne prêtez aucune attention à ces monsieurs, dames, ce ne sont que de sales riches avides de pouvoir et de ragots. "
J'hoche la tête et la détaille un peu plus du regard. C'est une afro-américaine, de taille moyenne, pulpeuse, au physique plutôt avantageux et au lèvres épaisses où fleurit presque tout le temps un éclatant sourire. Elle porte une très belle robe fourreau, rouge carmin, qui la met très bien en valeur, elle porte un maquillage léger qui contraste avec celui de toutes ces femmes dans la salle, ses longs cheveux bruns sont lissés et repose sur ses épaules.
-"On ne s'est pas présentés! Je suis Caroline, Caroline Watson!"
Je lui fait un maigre sourire en retour et serre la main qu'elle me tend.
-"Moi c'est Zayn, Zayn Malik."
-"Et bien Zayn, on dirait que tu as franchement tapé dans l'oeil de Payne! Depuis que tu es avec moi il ne fait que te regarder!"
Je tourne la tête vers lui mais le voit en pleine conversation avec une femme au cheveux caramel, moulé dans une robe rose des plus vulgaire, et qui a la main négligemment posé sur son bras. Elle bat des cils et lui offre son sourire le plus charmeur. Tête à claques.
-"Je ne crois pas, il est aparament en bonne compagnie."
Je me dégoute en entendant la pointe de jalousie dans ma voix. Mais comprenez moi, Liam ne m'a pas jeté un regard depuis que nous sommes sortis de cette limousine et maintenant il se laisse draguer par cette meuf. Caroline surprend ma jalousie dans ma phrase, ce qui l'a fait sourire de plus belle.
-"Non, non, je n'ai pas rêvé, il te mangeais bien du regard, mais ne t'en fais pas pour cette poufiasse de Cheryl, c'est une influente femme d'affaires qui rêve de mettre la bague au doigt de Payne comme toutes les autres femmes riches de Londres. Pourtant tout le monde sait que Monsieur Payne et plus porté sur les hommes, mais les femmes se font un défi de le faire passer de l'autre côté de la barrière, sans aucun succès."
J'hoche la tête, peu convaincue.
-"En tout cas c'est que tu dois compter beaucoup pour lui pour qu'il t'enmène ici."
-"Ne croyez pas ça, il n'y a absolument rien entre nous, je suis juste son...collaborateur."
Mais moi même je ne crois pas à ce que je dis, le désir qu'il y a entre nous et beaucoup trop fort pour que je mente. Au moment où je vais ajouter quelque chose pour être plus convaincant elle s'approche un peu plus de moi et met son index parfaitement manucurés sur sa bouche pulpeuse, me signifiant de ne plus rien dire.
-"Chut. Taisez vous il arrive."
Elle rit à sa remarque. En effet je vois arriver ce Dieu vivant, tellement magnifique, dégageant une aura de pouvoir, attirant quasiment tous les regards sur lui. Il se dirige vers nous, les sourcils froncés, une moue sur ses belles lèvres.
-"Caroline." La salut-il en lui serrant la main. J'ai remarqué que les autres hommes claquent des bises sur les joues des femmes mais lui ne fais aucune distinction et leur sert la main comme il le fait à ces monsieurs. La brune le salut à son tour, mais il s'est déjà retourné vers moi. Son regard n'est plus si froid, il est presque soucieux.
-"On ne va pas tarder à y aller." Me dit-il de sa voix de velours. Je suis assez surpris, je croyais que dans ce genre de soirée il y avait des discours ou ce genre de chose. Mais aparament même si il y en a Liam n'a pas l'intention d'y participer. Et puis je n'avais pas remarqué que presque deux heures était passé depuis que nous sommes arrivés. J'hoche la tête et me tourne vers Caroline.
-"Bon ben...au revoir Caroline, ravis de vous avoir rencontré."
Elle me sourit tendrement et me presse affectueusement l'épaule.
-"Moi de même Zayn, j'ai passé un agréable moment en votre compagnie."
Je lui souris une dernière fois et me retourne face à Liam sous son regard surpris. Surprise qu'il gomme bien vite de ses traits pour retrouver cet air glacial et impénétrable. Un peu comme moi en faite. Nous sommes un duo bien assortit sur ce point. Nous ne montrons rien. Nous sortons de la salle, Styles devant nous, sous les regards de toute l'assemblée. Mon patron n'a dit aurevoir à personne. Dehors il reste des journalistes mais beaucoup moins qu'il y a quelques heures. Une fois dans l'habitacle de la voiture le silence se fait assez pesant, il ne me demande pas de quoi j'ai parlé avec Caroline Watson alors que je vois bien qu'il en brûle d'envie. Le voyage se passe de cette manière, je suis mal à l'aise.
Nous arrivons chez lui, le hall est chauffé, éclairé et toujours aussi accueillant. Je suis près à aller rejoindre mes quartiers sans rien lui dire quand il me saisit par le bras, m'entraînant vers l'ascenseur.
-"Mais que fais tu?" Lui demandai-je, exédé par son comportement lunatique. Il sourit malicieusement dévoilant sa dentition bien alignée.
-"Tu croyais que j'allais te laisser partir comme ça?"
J'hausse les épaules.
-"Si tu savais petit Zayn comme ça à été difficile pour moi de ne pas pouvoir te toucher de toute la soirée." Ronronne t-il. -"On aurait pas dit que c'était ce que tu ressentais quand tu parlais avec cette Cheryl."
Je n'ai pas pu m'empêcher de lui cracher ça, et dès que je lui dit je sais que c'était une très mauvaise idée, que c'était stupide, puéril. Son sourire s'agrandit un peu plus.
-"Tu es jaloux petit Zayn."
Ce n'est même pas une question, juste une affirmation. J'ai beau protester en hochant négativement la tête, aucun de nous deux n'est dupes. Il se rapproche encore un peu, me soufflant sur le visage :
-"J'aime bien que tu sois jaloux."
Nous arrivons à mon étage, je sors, ne lui jetant pas un regard. Mais c'est sans compter sur sa ténacité. Il sort à son tour de l'ascenseur, sur mes talons, me saisit par le poignet, et me plaque contre un mur.
-"Je veux que tu me dises bonne nuit."
Me susure t- il.
-"Bonne nuit." Articulai-je d'une voix sèche.
-"Non, pas comme ça."
J'en ai marre de son petit jeux, je sais ce qu'il désire et moi aussi je le veux, donc...
Je l'embrasse à pleine bouche. Je crois que je suis aussi surpris que lui. Mais c'est bon de prendre les devants parfois. Et comme tout à l'heure, je sens mon estomac faire un looping, c'est tellement intense, tellement chaud entre nous deux...
Quand nous nous dégageons, il a perdu son sourire. Et ça me fait plaisir. Très plaisir même. Je lui donne un dernier bisous humide sur ses lèvres pleines et me dirige vers la porte de ma suite.
-"Bonne nuit Liam." Lui susurai-je à mon tour en lui faisant un clin d'œil, avant de m'engouffrer dans ma chambre, le laissant là, complètement paumé. Je m'écroule sur mon lit, fière et content de moi-même.

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