Chapitre 46

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[ Got To Be There ]


Mes parents n'avaient pas mentis, je ne recevais plus de virement d'argent. Avec juste mes bourses, c'était absolument impossible pour moi de rester dans cet appartement. Encore une fois, j'étais en pleure. Moi qui pensais que les problèmes arriveraient d'ailleurs ! Même pas, mes propres parents. Et je ne pouvais pas quitter Michael, il était tellement important pour moi. Et ils ne voulaient même pas le voir.

Le mois qui suivait, je dû commencer le déménagement, et j'étais terriblement gênée d'imposer ça à Michael. J'en pleurais presque tous les soirs. Etre en conflit avec mes parents étaient la dernière chose que je voulais. Et je m'en voulais encore plus de le voir me consoler sans cesse.

Aujourd'hui, je posais mon dernier carton dans l'appartement de Michael, un peu déprimée, comme depuis quelques jours.

-          Anna, stop déprimer comme ça. Quand ils seront prêts, ils t'écouteront. Pour le moment ils sont trop bornés, mais ça viendra, dit-il calmement en fermant la porte derrière lui.

-          Quoi ? Et si mes parents ne veulent plus me parler pour de bon ? Et si ça devient comme toi ? m'exclamai-je en baissant les yeux.

Michael leva les yeux au ciel et croisa les bras.

-          Je t'en pris Anna, ne parle pas de ma situation familiale. C'est totalement différent.

-          En quoi c'est différent ? Toi aussi tu t'es disputé avec eux, non ?

Cette fois, il me fit les gros yeux. Il ouvrit la bouche pour parler, décroisant ses bras, puis leva à nouveau les yeux pour fixer le plafond en secouant la tête.

-          Comment tu peux dire ça ? « Disputer » ? Mon père me battait, m'insultait de tous les noms possibles et imaginables, et pires encore ! Je te l'ai pourtant déjà dit.

Je me sentis immédiatement coupable. En effet, j'avais fais une boulette. J'aurais du fermer ma bouche pour une fois.

-          Pardon... Je... Je dis n'importe quoi Michael...

J'avais encore envie de fondre en larmes. Je finis par hochai la tête et m'assoir sur le lit, dans la chambre de Michael. Notre chambre maintenant. Il avait raison. Sa situation à lui était bien pire par rapport à la mienne, c'était incomparable. Et pourtant, il gardait la tête haute. Je devais me ressaisir moi aussi. Ne pas me laisser abattre si facilement.

Je vins tapoter mes joues avec le bout de mes doigts afin de me raisonner, et j'entendis le rire de Michael. Il vint s'assoir sur le lit, passant un bras autour de mes épaules.

-          Tu m'expliques pourquoi tu te frappes ? dit-il après avoir repris une expression douce.

-          Je remets mes idées en places. Parce que je dis vraiment n'importe quoi...

-          Je comprends. Moi aussi j'étais dans tous mes états quand je suis parti. Mais je suis là pour toi, tu n'es pas toute seule.

Qu'est-ce que j'avais fais pour mériter un garçon aussi gentil ? Michael était un ange. Je vins croiser son regard et l'enlacer fortement. Il répondit à mon étreinte en posant sa tête dans mon cou, une de ses mains caressant mes cheveux.

-          Je ne t'abandonnerai jamais Anna, je t'aime.

Et je me remise à pleurer comme une idiote. Michael s'écarta de moi, sous la panique et tenta d'essuyer mes larmes avec ses pouces.

-          Non, non, non ! Pourquoi tu pleures, ne pleures pas ma belle...

-          Mais... T'es tellement gentil Michael, pleurnichai-je en tentant de calmer mes sanglots. Et moi, j'ai l'impression d'être inutile !

Il fit un léger sourire, malgré ses sourcils froncés d'inquiétudes. Il se mit à embrasser mon visage de partout, puis frotta le bout de son nez contre le miens dans un geste adorable, me faisant légèrement rire malgré ma voix chevrotante.

-          Je préfère te voir sourire. Et tu n'es pas inutile. Tu es tellement pour moi...

-          En quoi ? Déjà je m'impose chez toi, ensuite je dis des choses stupides et... Et...

-          Rien du tout. C'est à cause de moi si tu t'es disputé avec tes parents. Je suis un peu la cause de tout, tu ne crois pas ? Et tu es encore là, à mes côtés, et... Je t'aime tellement... Combien de personne sont restés à mes côtés après avoir subis autant de choses ? Personne ! Tu es... La seule, et je me demande encore comment c'est possible.

Je l'écoutais parler, me calmant petit à petit, et il me sourit tendrement après avoir passé la paume de sa main sur mes joues humides pour les sécher.

-          Tu me rends heureux. Je te dois tout. Tu étais là quand mon père m'a fait du mal, tu m'as aidé, soigné, tout, alors que tu t'étais faite tirée dessus par ma faute. J'ai tellement peur que quelqu'un te prenne à moi, profite de ta gentillesse ! ( Il prit une profonde inspiration, souriant un peu plus. ) Tu ne te rends pas compte de ce que tu es... Tu ne me vois pas comme un bad boy des rues un peu mignon qui s'amuse à faire n'importe quoi sur sa moto ! Tu me vois comme je suis.

Il posa ses deux mains sur mes joues et embrassa mes lèvres passionnément, me coupant le souffle. On ne m'avait jamais dis de tels mots. J'étais tellement émue. Puis il me fixa longuement, et posant son front contre le miens.

-          Je n'ai jamais autant aimé une personne avant toi. Alors je t'en pris, ne doute pas de notre amour. On fera surement des erreurs, on se disputera peut-être. Mais je te pardonnerai toujours. Et je serais à tes côtés tout le temps que tu le voudras.

J'hochai la tête sans dire un mot, l'écoutant simplement. J'adorais l'entendre me parler ainsi. Et je voulais être à lui plus que jamais. Encore et encore. Que cet amour dur à l'infini.

-          Il n'y a qu'une chose que je ne pardonnerai pas : que tu me trompes, finit-il par dire avec un léger sourire.

Je me mis à rire et secouai la tête, déposant un chaste baiser sur ses lèvres.

-          Jamais de la vie, personne ne t'arrive à la cheville Michael ! dis-je en ricanant.

-          Y a pas intérêt oui !

Il rit à son tour et finit par se lever du lit en me tendant la main.

-          Aller, viens. On va finir de ranger tes affaires.

Je lui pris la main avec un sourire et me levai du lit. C'était sûr, il était fait pour moi, comme j'étais faite pour lui.



*

FIN.

OK j'arrête avec mes blagues MDR. Vous avez vu j'ai réussi à écrire un chapitre trololol j'en ai même écris deux. Mais cela n'empêche que j'ai un peu de mal quand même. 😅

L.O.V.E.

Smooth Criminal [ Michael Jackson ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant