Smooth Criminal [ Michael Jackson ]

Chapitre 29

[ Jump For Joy ]

Il avait finalement accepté de manger plus tard dans la soirée. Il avait retrouvé une bonne humeur. Au final, il ne prenait pas tout à la légère comme je le pensais, j'avais senti que cet évènement l'avait beaucoup affecté. En particulier en le voyant pleurer.

J'avais fini par allumer la télé du salon, m'arrêtant sur la chaine des musiques. J'étais toujours sur ma quête de lui changer les idées, et puis ça me faisait du bien à moi aussi. Ça me permettais de ne plus penser à l'autre folle qui c'était immiscée dans ma tête depuis bientôt 2 semaines.

Je fixai Michael, que je pouvais voir dans la cuisine ouverte sur le salon, et je me mettais à danser. Ce n'était pas beau à voir, mais au moins ça le faisait rire.

-          Je me sens un peu seule ! m'exclamai-je en levant les yeux au ciel d'un air boudeur.

-          D'accoooord, j'arrive, finit-il par dire après quelques secondes en souriant.

Il se mit alors à danser avec moi sur une musique assez mouvementée. Je sautillais sur place avec amusement, les bras en l'air, alors que Michael sauté d'un pied à l'autre en riant. Il m'attrapa ensuite par la taille au lancement de la musique suivante, me collant à lui.

Oh lala, c'était pas bon ça. Micky, qu'est-ce que tu fais ? Pourquoi fallait-il que la musique d'après soit une musique lente ? Je glissai malgré-moi mes bras autour de son cou. Est-ce qu'il savait l'effet qu'il avait sur moi au moins ? Je pouvais mourir dans ses bras tellement c'était agréable.

Puis ses lèvres embrassèrent mon cou, me donnant des tas de frissons. Mais c'était mal, je ne pouvais pas.

-          Michael, protestai-je, même si ça n'avait rien d'une protestation.

-          Juste un peu... répondit-il dans mon cou.

Bon, si c'était juste un peu, je voulais bien. Juste un peu, c'était déjà trop pour moi. Rien que ses baisers papillons dans mon cou me donnait chaud, trop chaud. Et le juste un peu se transforma en un peu plus. Ses lèvres glissèrent le long de mon cou, remontant vers ma mâchoire, jusqu'à mes lèvres. Il me fixa, presque suppliant. C'était une torture autant pour lui que pour moi.

-          ... Juste un, murmurai-je.

Il ne lui en fallut pas plus pour se jeter sur ma bouche qu'il captura rapidement. Il me serra contre lui, tout comme je me serrais moi-même contre son corps. Il m'embrassait à plusieurs reprise, glissant de temps à autre sa langue sur ma lèvre inférieure, mordillant celle-ci tout comme je mordillais la sienne.

Puis, il se stoppa lentement, je prenais alors une grande respiration. Mes joues étaient en feu, et je glissai mes mains de ses épaules à son torse, le repoussant très légèrement sans me séparer totalement. Je le vis froncer les sourcils d'inquiétude et prendre un air boudeur.

-          Je vais me faire gronder ? demanda-t-il d'une voix enfantine.

-          J'avais dis juste ami ! répliquai-je en fronçant les sourcils.

-          Tu te mens à toi-même Anna, tu vois bien qu'on a une attirance mutuelle in-con-trô-lable !

-          C'est toi qui est incontrôlable ! dis-je en riant. J'ai dis juste un, et tu l'as eu ton baiser.

Il ricana et finis par me relâcher de son étreinte, embrassant ma joue.

-          Pardon, je recommencerai plus.

Au fond de moi j'espérai le contraire. Un seul ne m'avait pas suffit, il n'aurait jamais du recommencer, j'étais de nouveau toute retournée.

*

Le lendemain, reprise des cours. Je devais laisser le pauvre Michael chez lui. Je lui avais bien sur dit que je prenais le bus maintenant, je ne voulais pas qu'on me voit en sa compagnie. J'espérai juste ne pas me mettre encore une fois dans la merde maintenant que je lui adressai de nouveau la parole, ce qui me semblait presque impossible maintenant. S'il m'arrivait encore quelque chose, ce serait ma faute cette fois.

Arrivait à la fac, je racontais bien évidement l'histoire à Vicky, en sautant l'étape du père. J'avais trouvé l'excuse qu'il était tombé dans les escaliers de l'appartement et que je l'avais entendu.

-          Moi, j'en suis sûr, vous êtes des âmes sœurs, lâcha-t-elle en pleine philosophie.

-          Dans ce cas, pourquoi la vie cherche tout le temps à nous séparer ? Et pas à nous réunir, hein ?

-          Pour vous ouvrir les yeux sur le fait que justement, vous êtes fait l'un pour l'autre. Et puis sans ça, se serrait pas drôle !

Avec tout ce que m'avait prédit Vicky jusque là, je me demandais si elle ne disait pas vrai. Mais pour le coup, j'étais la seule à avoir des sentiments pour Michael. Je ne savais pas pour lui, il devait probablement tenir à moi mais pas dans le même sens.

-          Au fait, Tom aimerait partir en camping entre pote pendant la semaine banalisée. Tu ne veux pas venir ? Je vais emmener Tyler.

-          C'est vrai ? Oh ouais, ce serait grave cool ! m'exclamai-je avec un grand sourire rien que d'y penser.

-          Tu peux même emmener Michael si tu veux, lâcha-t-elle avec un clin d'œil.

-          Euh... Je sais pas si c'est une bonne idée.

-          Mais si, personne ne le connais là-bas, tu ne risques rien justement !

Elle avait raison sur ce coup, mais il fallait que j'en parle à Michael d'abord. Pouvait-il abandonné ses affaires pendants une semaine ? J'y avais réfléchis longuement, même pendant les cours.  Au point où je n'avais rien suivis. Ces vacances pouvaient vraiment être bien. Avec lui. Personne ne nous connaîtrait, on serait tranquille et sans problème. Je pourrai lui parler sans que quoi que ce soit n'intervienne.

Je sautais de mon bus et courus à toute vitesse jusqu'à mon immeuble, montai les escaliers quatre à quatre et je débarquai enfin chez Michael avec un grand sourire. Je le vis sursauter dans son canapé, sa télécommande s'envolant dans les airs.

-          WOAH ! hurla-t-il de frayeur.

J'éclatai de rire et sautai dans le canapé pour m'assoir à côté de lui.

-          Il faut absolument que tu viennes au camping une semaine avec moi !

-          Q-quoi ? Mais...

-          Arrange-toi avec le boulot, s'il te plaaaaait ! m'exclamai-je en croisant mes mains entre elles. Ce serai génial, il n'y aura personne que tu connais là-bas, personne pour nous embêtais ça va être trop cool !

Je le suppliais du regard en serrant une de ses mains dans les miennes. Il me fixa un moment avec surprise, tentant de remettre en place tout ce que je venais de lui dire.

-          Euh... Très bien, je m'arrangerai, finit-il par dire en haussant les sourcils.

Je lui sautais dessus en poussant un cri de joie. Ça allait être les meilleures vacances de ma vie, je le sentais. J'en étais sûr.

*

MAIS C'EST QUE MICHAEL NE LA LAISSE PAS PARTIR LA PETITE ANNA. TOUT LES DEUX EN VACANCES ?? Ça va être pleins de surprises. 😎💞

❣ L.O.V.E. ❣