Chapitre 41

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[ Forever Came Today ]


- Dis le moi encore !

- Nope.

Je tirais une mine boudeuse. Après toutes ses émotions, on était reparti dans la tente. Je n'arrivais toujours pas à m'en remettre. J'avais chaud, je ne faisais que rougir à chacun de ses regards, mon cœur ne cessait de battre la chamade et je n'avais pas encore fait d'arrêt cardiaque.

- Pourquoi ? bougonnai-je en croisant les bras.

- Parce que sinon tu vas t'en lasser !

Il était allongé sur le côté, et moi assise en tailleur sur mon matelas. Bon, il avait peut-être raison pour le coup. Mais au fond de moi j'étais sûr que jamais je ne pourrais me lasser de ses « je t'aime ». C'était tellement magique pour moi.

Je finis par me glisser contre lui, me blottissant dans ses bras alors qu'il venait me serrer contre son corps.

- Je prie de toutes mes forces pour que tout ça ne soit pas un rêve, dis-je en fermant fortement les yeux et croisant mes doigts entre eux.

- J'espère aussi. Mais tout ça m'a l'air bien réel, hein ?

Il vint déposer des tas de baisers dans mon cou, me faisant frissonner. Oh oui, c'était merveilleux, et ce n'était pas un rêve. Je glissai mes bras autour de sa nuque, et croisai mes jambes autour de sa taille. Ses baisers se transformèrent en suçons, et en petits coups de langue.

- Maintenant que tu es à moi, et rien qu'à moi, je peux te marquer où je veux.

Je n'allais pas dire non, au contraire. Si c'était possible, je voulais qu'il laisse des traces de son passage partout sur mon corps. Partout, sans exception. Je sentis ses mains se glisser sous mon haut, ses lèvres continuant à attaquer mon cou, descendant petit à petit. Et je le laissais retirer mon haut en levant mes bras pour l'aider.

Il me regardait comme s'il allait me manger, et je voulais qu'il me mange, ça oui. Toute crue. Je sentis ses dents frôler ma clavicule, jusqu'à aller mordiller mon épaule. Sa main droite se promenait sur ma cuisse pendant que l'autre caresser ma poitrine. Je perdais la tête, complètement.

Jusqu'à ce que Vicky apparaisse dans la tente.

- Coucouuu, les cop-... Oh putain d'merde ! s'exclama-t-elle en faisant les gros yeux.

Je poussais un grand cri, et je crois que Michael aussi, passant un bras autour de moi pour cacher la partie nue de mon corps.

- Décidemment, va falloir mettre une pancarte sur votre tente à tout les deux !

- Vicky, bouge de là ! criai-je en cachant mon visage dans mes mains, morte de honte.

- OK OK, dit-elle en ricanant et sortant de la tente.

Mon cœur battait à tout rompre, j'avais eu la peur de ma vie. C'était bien la dernière chose que je voulais, Vicky débarquant dans la tente pendant que Michael me faisait des papouilles au niveau supérieur. Alors que j'écartai mes doigts pour regarder Michael, il était en train de se mordre la lèvre inférieure en rougissant.

- C'est la deuxième fois qu'elle nous voit comme ça, murmura-t-il d'un air embarrassé. Sauf que cette fois c'était pire, j'étais en train de t'embrasser les tétés, holala !

Il mit à son tour ses deux mains sur son visage, rougissant jusqu'aux oreilles. Mon Dieu, il était trop mignon comme ça. J'aurais tant aimé avoir un appareil photo sous la main pour immortaliser ce moment. Je venais alors retirer ses mains pour lui embrasser le bout du nez, puis les lèvres.

- Tout va bien, c'était juste moi. Elle a pas encore vu Michael junior alors je pense que c'est pas si dramatique, ironisai-je en me retenant de rire.

- Carrément, non mais imagine ! paniqua-t-il en faisant les gros yeux. Je crois que je vais devoir me retenir jusqu'à se qu'on rentre, hein. Ça va être dur, mais je veux pas que ça se reproduise...

J'hochai la tête, en accord avec cette décision. Puis je me redressai pour me rhabiller en vitesse. Il me tira tout de même une dernière fois contre lui pour m'embrasser, fiévreusement. La honte d'il y a quelques minutes semblait être littéralement oubliée chez lui.

- Bon, ça va probablement être plus dur que prévu, lâcha-t-il en mordillant ma lèvre inférieure.

Je pouffais de rire à ses paroles et sortie enfin de la tente pour rejoindre Vicky dans le camping. En la voyant, je ne pus m'empêcher de rougir. Elle m'avait toujours vue comme une sainte, alors là, je me demandais bien se qu'elle pensait de moi.

- Eh ben dit donc, murmura-t-elle en me donnant un léger coup de coude dans les côtes. Vous y allez pas de main morte tout les deux hein !

- Tais-toi, arrête de débarquer comme ça dans ma tente à chaque fois ! J'ai trop flippé...

- Ça va, j'ai déjà vu tes nibards à l'air ! ricana-t-elle.

- Ouais bah si tu continues tu risques de voir autre chose et ce sera pas une partie de moi !

- Houlala, c'est Tyler qui va pas être content s'il l'apprend, pouffa-t-elle, une main sur la bouche.

Je levais les yeux en l'air, mais je ne pouvais m'empêcher de sourire à ses paroles. Vicky restait Vicky, et ça personne ne pouvait la changer.

- Sinon, tu voulais me parler pour quoi ?

- Juste pour te dire qu'au final on partait demain. Ma pauvre maman a fait une chute, alors je dois l'aider pour le week-end ! J'espère que ça ne te dérange pas... ?

- Oh ! Euh... Non, ce n'est rien. Je vais prévenir Michael alors.

- Je sais que ce voyage te tenait à cœur aussi, pour toi et lui... Excuse-moi...

- C'est rien je te dis, le plus important c'est ta mère qui a besoin d'aide !

Malgré tout mon cœur se serra. Parce que je savais très bien que rentrer à la maison, c'était de nouveau les problèmes. Parce qu'il y avait toujours des problèmes. Après la discussion, je fis alors demi-tour, et j'entrais dans la tente ou Michael était resté allongé. Il se redressa en me voyant, plissant les yeux.

- Houla, viens par là babe, qu'est-ce qui s'est passé ? demanda-t-il en attrapant ma main pour me prendre contre lui.

- Michael, bah... On part demain... répondis-je en baissant les yeux.

- Oh...

Il semblait comprendre la même chose que moi. On devait rassembler nos affaires, plier bagages, rentrer, et retrouver les mêmes problèmes. Il allait reprendre son travail dangereux, et moi être sans cesse sur ma défense. Mais maintenant que je connaissais ses sentiments, je n'allais surement pas mettre de nouveau fin à notre relation.

Parce que nos sentiments étaient, vrais, et ils étaient forts. Et je savais maintenant qu'on pouvait tout affronter tout les deux. Parce qu'on était là l'un pour l'autre.



*

CE CHAPITRE ME FAIT GRAVE RIRE sauf à la fin. MAIS IL EST DRÔLE QUAND MÊME.
J'espère que vous avez aimé. 😌💕

L.O.V.E.

Smooth Criminal [ Michael Jackson ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant