13.

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Tu n'es même pas un vrai léopard, regarde-moi cette queue.


Harry brillait littéralement de bonheur en rentrant chez lui. Son voiturier fut pris d'un frisson d'effroi, lorsque monsieur Styles était de bonne humeur, ce n'était jamais bon signe.

Il sifflota en montant les grandes marches menant à sa chambre. Il regardait sa main bandée avec un petit sourire, il avait passé une soirée agréable avec Louis. Ils s'étaient embrassés, ses mains s'étaient faites un peu baladeuses, mais sans plus. Il était juste euphorique à l'idée que Louis le laissait l'approcher, il sentait que les réticences de son chaton s'étaient envolées à l'instant où il avait accepté cette part féline en lui.

Son Louis était magnifique, encore plus lorsque sa respiration était laborieuse, qu'il poussait de petits gémissements, qu'il murmurait son nom. Son sourire aussi était beaux, surtout lorsqu'il était réservé au léopard. Harry poussa un râle de frustration, il venait de s'exciter tout seul. C'était difficile de contrôler ses pulsions lorsque l'odeur de son compagnon se trouvait partout sur soi. Surtout lorsque l'odeur était agrémenté d'une pointe d'excitation.

Il ouvrit la porte et se fustigea immédiatement. James était allongé lascivement dans son lit, un débardeur de Harry pour seul vêtement. Depuis que Louis avait rejeté ses excuses dans l'amphi, il avait baisé avec James tous les jours pour faire passer sa rancœur et sa douleur d'avoir été rejeté. Il se rendait compte à présent que ce n'était pas une si bonne idée que ça.

Il se mordit la langue en fermant durement les yeux. Merde. Il était littéralement dans une merde intersidérale. Louis lui avait avoué son écart, qu'il digérait encore mal, mais lui avait omit de dire qu'il se taper son employé régulièrement. Louis ne lui en voudrait surement pas, vu qu'il ne sortait pas ensemble, comme il disait. Un frisson le traversa à l'image d'un Louis blessé par sa faute.

Harry passa ses mains dans ses boucles avec colère. Si Louis lui avait dit qu'il se tapait le petit blond depuis autant de temps, il aurait tué ce petit lutin.

James remarqua enfin la présence de son patron, son visage s'illumina de joie. Il se précipita vers le plus grand, mais il se fit repousser durement. Le plus petit le regarda avec incompréhension, en principe Harry lui sauter dessus quand il rentrait.

« Ça ne va pas Harry ? S'enquit immédiatement James.

-Ferme là je réfléchis ! Rejeta Harry en commença à faire les cents pas.

-Il s'est passé quelque chose dans ton école ?

-Quelle partie de ferme là tu ne comprends pas ? Agressa Harry en lançant un regard mauvais au jeune homme.

-Pas la peine d'être si désagréable. Bouda le châtain. »

Le garçon retourna s'asseoir avec une moue boudeuse adorable. En principe ça donnait envie à Harry de le pilonner violemment, mais à cet instant il voulait seulement l'étrangler. Les mains du bouclé tremblaient, une boule d'angoisse se formait dans son ventre. Il n'avait jamais ressenti ça genre d'émotions, il ne savait pas quoi faire.

Son compagnon acceptait enfin de l'avoir près de lui, et lui ne saisissait pas l'occasion d'être honnête. Il ne voulait pas perdre Louis, il l'aimait trop pour ça.

« James, si par exemple on décidait de se mettre ensemble...

-Tu veux qu'on se mette ensemble ! Coupa James avec des yeux brillants. Je savais qu'un jour tu me le dirais !

- Tais-toi donc imbécile ! Stoppa Harry d'une voix agacée. Ne dis pas de conneries plus grosses que toi! Jamais de la vie je ne me mettrai avec toi, rentre toi ça dans ton petit crâne. Toi et moi c'est juste de la baise.

Félidé [L.S]Donde viven las historias. Descúbrelo ahora