CHAPITRE 30

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CHAPITRE 30 :

- Moi aussi... susurra-t-il, avant de m'embrasser sur le front et de se blottir contre moi.

~~

Le lendemain, je me réveillai en sentant un souffle chaud dans ma nuque. J'entrouvris les yeux, encore somnolente. Je bougeai lentement dans le lit, froissant encore plus les draps. Je me tournai avec peine, mais souris en reconnaissant le visage endormi de Josh à quelques centimètres du mien.
Il avait l'air tellement détendu. Ses muscles étaient complètement relâchés, et sa bouche était entrouverte dans une moue absolument adorable. Pour une fois, il n'arborait pas ce sourire en coin qui m'agaçait tant. Ses cils effleuraient ses joues légèrement rosées, le rendant encore plus craquant qu'il ne l'était déjà.
Sa barbe naissante rendait sa peau légèrement chatouilleuse, et je caressai ses joues avec un petit sourire attendri. Il me faisait penser à un enfant de quatre ans, si innocent.

Pourtant Josh était tout sauf innocent. Habituellement arrogant, railleur, égocentrique et parfois cassant, je découvrais une autre facette de lui lorsque nous étions tout les deux, plus tendre, plus romantique... Bon, peut être pas romantique, mais c'était ce qui se rapprochait le plus !
J'observais minutieusement ses traits, essayant de les mémoriser, de les graver dans ma mémoire à jamais.
Je savais que ces courts moments de répits entre nous n'étaient que des pauses entre chaque péripéties houleuses qui composaient notre relation. C'était pour cela que je profitais un maximum de nos petits moments à nous, avant de retomber dans nos habituelles disputes.

Car il y avait une chose que j'avais toujours su. Même lorsque ma vie se rapprochait d'un cauchemar, je savais toujours qu'il y aurait un moment où la balance nous ramènerait vers le milieu. Entre le positif et le négatif. Les moments tranquilles et les moments dangereux. La balance finissait toujours par revenir au milieu. C'était une sorte d'équilibre. Il n'y avait jamais que des moments heureux, et on finissait un jour ou l'autre par basculer de l'autre côté.

Je continuais à caresser la barbe naissante de Josh, songeant à cela, quand je sursautai au son de sa voix.

- T'as fini de me mater ? lança Josh, la voix rauque et sexy au réveil.

Il ouvrit les yeux brusquement et je vis une lueur d'amusement dans son regard.

- Toujours aussi modeste à ce que je vois, ironisai-je en levant les yeux au ciel.

- Je sais, merci, sourit-il, dévoilant sa dentition parfaite.

Il posa sa main sur ma taille et me colla à lui, plongeant son regard dans le mien. Je frissonnai à son contact.

- Alors, bien dormi princesse ? s'enquit-il en me regardant avec tendresse.

- Plutôt bien, mais ça aurait été parfait si un phoque ne m'avait pas soufflé dans le cou pendant toute la nuit... me moquai-je gentiment.

Il leva un sourcil. Je lui souris, l'air innocent.

- Moi ? Un phoque ? Et on en parle de ta manie de prendre toute la couette ? s'offusqua-t-il.

- Fait pas comme si t'avais froid, vu comment t'es collé à moi, faudrait vraiment que t'ai les sens déréglés ! m'exclamai-je.

- Bien sûr, et donc toi t'as plus besoin de la couette que moi, alors qu'on est exactement dans la même position ? lâcha-t-il, les sourcils froncés.

- Si t'es pas content t'as qu'à pas t'incruster dans mon lit tous les soirs ! Je te rappelle que t'as une chambre à toi tout seul à la base ! m'énervai-je.

Il me fixa pendant un moment qui me parut durer une éternité. Je n'arrivais pas à déchiffrer la lueur qui brillait dans son regard. Ses yeux était perçants, et je restai paralysée devant leur intensité.
Soudain, à une vitesse fulgurante, presque sauvagement, il se jeta sur mes lèvres, m'offrant un baiser à la fois brutal et plein de désir. Sa langue se faisait autoritaire, impérative, et je répondis avec avidité à son baiser.
Pris par l'intensité de cette étreinte, il se plaça au dessus de moi, s'appuyant sur ses coudes de part et d'autre de moi.
Je serrai mes bras autour de sa taille, plantant mes doigts dans son dos. Je l'entendis grogner, ce qui me fit gémir à mon tour. Il approfondit encore plus le baiser, emportant nos langues dans une danse torride, sensuelle.
D'une main, il souleva mon T-shirt trop large, qui devait sûrement lui appartenir.

No boyfriend no problemOù les histoires vivent. Découvrez maintenant