Chapitre 8 - Ally

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De retour au stade, les abords sont déjà pleins. Les spectateurs commencent à entrer. Je peux sentir la frénésie autour de nous.

Je suis déjà allée à des concerts, en attendant de voir monter sur scène les chanteurs que j'étais venue écouter.

Alors j'essaie de me mettre à leur place, et je me sens sourire à l'idée de leur impatience. J'ai hâte d'être sur scène aussi. De me retrouver près d'eux pour créer un moment unique, le meilleur aspect de mon travail.

Je suis parfaitement reposée, calme et je me sens détendue. Aucunes tensions nerveuses dans le corps comme si je sortais d'une séance de spa de 10 heures.

- Pourquoi est-ce que tu souris bêtement comme ça ?

Niall me tire de ma rêverie en frottant son nez le long de ma mâchoire. Je me retourne vers lui.

- Tu sais pourquoi.

Il aborde un sourire fier et satisfait. Quelle arrogance ! J'ajoute :

- Reste modeste, tu en es en partie la raison.

- Comment ça en partie ? Complètement, oui !

Il prend un air horrifié très théâtral.

- Toi et ma sieste, j'étais fatiguée, je te rappelle.

- Oui, tu avais besoin d'un peu de sommeil mais surtout de plusieurs orgasmes.

Oh misère !

- Chuuut ! Ne parle pas si fort.

Y a rien à faire, même avec le temps, je continue à être embarrassée par son manque de discrétion. Je fronce les sourcils et le dévisage en lui faisant un signe de tête vers le chauffeur.

- Quoi ? On est marié.

- Et alors ? Un peu de pudeur n'a jamais tué personne.

- Oh, je t'en prie. Tu ne crois quand même pas qu'ils ne savent pas qu'on couche ensemble.

Brusquement je pose ma main sur sa bouche pour le faire taire.

- Stop.

Il se met à rire, ravi de me contrarier encore et toujours. Il embrasse mes doigts un par un, puis passe à ma joue et plonge dans mon cou.

-Mords-moi fort petite cochonne et je te lécherai comme tout à l'heure, me chuchote-t-il au creux de l'oreille.

Je pouffe de rire en sentant la chaleur me monter aux joues et le repousse en appuyant sur ses épaules.

Niall se tient tranquille après ça, pendant au moins 10 minutes, presque un record.

Le concert débute dans deux heures et je meurs de faim.

Je m'élance, d'un pas décidé à travers les couloirs pour rejoindre le buffet accompagné de mon cher et tendre.

- J'ai faim. Je vais aller manger avant de monter sur scène.

- Je viens avec toi, toutes ces activités physiques m'ont affamé.

Il me pince les fesses satisfait de lui-même et empoigne ma main. Il l'approche de sa bouche et me chuchote :

- Tu seras mon dessert.

Je rougis, encore, on ne change pas une équipe qui gagne, et lui sourit. Je pensais qu'il s'était calmé, pas du tout.

- Et toi le mien, donc ne te goinfre pas.

- Vicieuse.

Je hausse les épaules sans le contredire et nous entrons ensemble dans la salle où le buffet est installé.

Never Again Tome 2Where stories live. Discover now