Never Again Tome 2

Chapitre 3 - Niall

Elle m'a obligé. Je n'ai pas réussi à la faire craquer cette fois et elle m'a obligé à la supplier. Mais pour être honnête ça en valait vraiment la peine.

J'étais dans un état d'excitation pas possible. Non, tout ne se résume pas à de l'attirance physique, pour qui vous me prenez.

Un an, une putain de longue année, avant de trouver le courage pour ressortir cette fichue bague afin de faire ma demande. Elle ne le sait pas et ne le sauras sans doute jamais mais ce bijou, nous a suivi dans tous nos déplacements. Cette boite était dans chacune de mes valises. Je voulais être absolument prêt au cas où l'occasion se présente. Mais je devais laisser passer du temps pour qu'elle se rassure, pour stabiliser notre relation un peu branquignole. Donc depuis qu'elle a dit oui, je suis excité comme c'est pas permis.

D'abord, elle dit oui à ma demande en mariage. Là déjà, j'étais juste tellement heureux. Puis elle accepte que l'on se marie trois mois plus tard, ce qui franchement m'a étonné. Notre mariage a été parfait, exactement comme on le voulait. Il y a eu beaucoup de rires et de bonheur et elle. Sa robe m'a rendu fou. J'ai dû la tenir à distance une énorme partie de la soirée pour m'empêcher d'être indécent avec des érections persistantes ou avec des baisers enflammés. Et ça c'était hier ! Aujourd'hui, je ne suis toujours pas calmé.

Je lui rode autour depuis ce matin comme un matou en manque de grattouille. J'essaie de me contrôler parce que ce matin, elle n'arrivait pas à se lever mais le sujet des noms de famille à réveiller en moi ce truc primaire que je n'arrive pas à contrôler « à moi ».

De plus il y a l'avion. On ne prend jamais l'avion seul, il y a toujours les mecs avec nous ou des managers ou tout un bordel de journalistes ou je ne sais quoi d'autre. Mais là tous les deux dans cet avion avec juste l'équipage de vol, je ne pouvais pas passer à côté de cette occasion rare.

Naturellement, en bonne emmerdeuse qu'elle est, il a fallu qu'elle reprenne ses esprits et me demande de la supplier.

Ce n'est pas son genre. Quand on ne la connaît pas, personne ne pourrait se douter qu'une tigresse sommeille en elle. Ally est toujours dans le contrôle, la réflexion, l'introspection sauf avec le sexe, en tout cas entre nous deux. Ses ex étaient tous des connards à qui j'aimerais péter la gueule et qui ne soupçonnaient pas son potentiel. Voilà ce que j'aime me dire.

Il suffit que je pose mes lèvres sur son corps et la machine est lancée. Elle est insatiable, vraiment. Pas de simulation ou d'exagération, elle entre dans une transe qui me transporte littéralement. J'adore avoir ce pouvoir sur elle.

Ce qu'elle ne sait pas, c'est que j'ai le même problème. Je ne saurai pas lui résister. Il suffit qu'elle me frôle et j'ai envie de la plaquer contre le support le plus proche pour la pénétrer séance tenante.

Bien sûr, c'est impossible, notre métier nous l'interdit. Je serai vraiment en rogne, si je devais voir des photos d'Ally dans ces positions. Moi encore, je m'en tape mais putain pas ma femme, je deviendrais fou.

Nos débuts m'ont vite prouvé que ça ne pouvait pas durer. Elle m'avait rendu dingue avec cette jupe minuscule sur ce cours de tennis. Et puis il y a eu l'ascenseur. Toutes mes bonnes résolutions s'étaient réduites à néant. Je suis sûre qu'elle ne l'a jamais su mais elle reculant pour laisser entrer les personnes, elle a manqué trébucher et sa main a frôlé mon bas ventre. À partir de ce moment-là, j'ai perdu pieds, complètement et je suis partie en vrille. Zéro pointé pour mon self-control, moi qui jusque là n'en avais jamais manqué. Parce que oui ça faisait un moment qu'elle m'attirait.

Ce soir-là, après le concert, je suis partie direct à une soirée pour essayer de ne plus penser à son magnifique cul collé à moi et ses joues rouges d'excitation. D'habitude ça marchait, mais pas cette fois. Mes résolutions sont toutes tombées à l'eau quand j'ai vu débarquer les mecs et en l'imaginant seule dans la suite, moi la faisant gémir sans avoir peur de faire du bruit ou d'être entendu. Trop tard, ma queue était déjà à l'hôtel avec elle en train de la prendre dans tous les sens. Ce soir-là et pendant les semaines qui ont suivies. Je ne pouvais juste pas m'arrêter.