29

65.1K 2.7K 352
                                    

Une fois avoir dis au revoir à Max et être passer devant la femme de l'accueil, je me dirigeais vers la chambre d'Holly. Je m'étais une fois de plus tromper d'étage. Je sortais quelques jurons puis trouvais mon chemin assez rapidement. Quelques hommes étaient devant la chambre d'Holly, je voulus avancé un peu plus pour voir un peu ce qui se passait. Mais quand j'entendis le mot « agression » sortant de la bouche d'un des hommes, qui m'avaient tout l'air d'être des policiers, je me cachais derrière un mur, juste devant une sortie de secours. Une fois assez calme, je pris une grande inspiration et essayai toujours autant d'entendre les voix ou une simple conversation mais rien de très intéressant appart le fait qu'une liste de suspect a déjà était dresser.

Quoi ? Une liste ? Mais ils nous auraient déjà prévenus sinon, non ?

Je m'apprêtais à reprendre mon chemin vers la chambre d'Holly, quand quelqu'un me tira soudainement vers la sortie de secours en prenant bien soin de mettre sa main devant ma bouche. pour ne pas que je hurle. Mon coeur s'emballait et je commençai à paniquer à vu d'oeil. C'était un homme, plus grand que moi, je ne voyais rien appart son sourire. Un sourire malsain. Vraiment malsain. Je me débattais mais rien, il a plus de force que moi. La seule lumière qui nous éclairait était celle de ce vieux néant qui fait encore du bruit depuis je pense dix ans. Je pouvais à peine voir ses yeux, et il me fixait, comme si il voulait que je le fixe aussi. Cet homme est fou.

« Lâchez-moi putain. » Je me débattais en lui mettant des petites tapes sur le torse, mais rien n'y faisait, il était toujours bien plus fort que moi.

« Pourquoi te débats-tu ? Je ne vais pas te violer quand même. » dit-il suivi d'un rire malsain.

« Oh et tu crois qu'attirer quelqu'un dans le noir, en lui mettant la main devant de la bouche et en riant comme ça, veut dire le contraire ? » crachais-je. J'étais toujours contre lui quand il se rapprocha, je pouvais sentir son souffle chaud contre mes lèvres. Puis il sortit un petit « Fais moi confiance Ana. » Après cette minuscule phrase, mes yeux s'agrandirent et je tapais encore plus fort sans m'arrêter. Je ne m'arrêtais pas, il m'attrapait toujours, mais un peu plus fort. Je me défoulais sur lui, je le griffais et des larmes coulaient le long de mes joues. Sans m'y attendre il me lâcha et me laissa m'éloigner de lui.

« Je n'ai rien fait Diana, quand vas-tu le comprendre ? » Je n'y voyais presque rien mais je pouvais distinguer le fait qu'il essuyait le coin de sa lèvre que j'avais fait saigné. « Je ne lui ai rien fait putain. » Je me massait longuement les poignets. Il me regardait toujours, je ne voulais pas croiser son regard. Il a l'air de chercher le mien pourtant. Je n'arrive pas à distinguer les traits de son visage, sa foutu capuche et ce vieux néon m'en empêchent.

« Qu'est-ce que tu me veux ? » demandais-je. Si il ne m'a rien fait jusqu'ici alors je ne devrais rien craindre. Enfin pour l'instant.

« Rien, rien de mal. Je pense que tu sais déjà qui je suis hein ? » Il faisait des allés et retours devant moi.

« Oui, le gros psychopathe qui me harcèle depuis un bon bout de temps déjà. » soufflais-je en le fixant. Je n'y vois encore presque rien. « Qu'est-ce que tu me veux à la fin ? » Il essayait de s'approcher de moi mais je me mis ma main devant moi pour l'arrêter. « Ne t'approches pas. »

Il mit ses mains devant lui pour me dire que tout va bien, et je me mis à réfléchir. J'ai tellement de question à lui poser. Je réfléchissais encore et encore à quoi lui poser tout de suite, quand quelqu'un essayait d'ouvrir la porte de cette foutu sortie de secours. Putain. La personne de l'autre côté forçait toujours sur la porte. Merde. Nous fixions les portes quand une petite ouverture se déclara présente.

« Je vous vois, sortez, cette sortie est condamné. » survint une voix de l'autre côté.

L'inconnu en face de moi arriva devant moi, « Je répondrais à tes questions mais maintenant il faut que tu me suives et que tu ne poses aucunes questions. »

« Si je n'en ai pas envie. » Il sortit quelques jurons, gigotait sur lui-même et passait sa main dans ses cheveux. Pourquoi je n'arrive pas à voir son visage ? La personne de l'autre côté de la porte avait appeler les quelques policiers et ils étaient maintenant à plusieurs à hurlaient de l'autre côté.

« Et maintenant ? Tu veux toujours rester là ? » Je le fixais toujours sans répondre puis il commençait à s'énerver. « Putain, Diana, bouges. » Je ne répondais et était toujours assise dans les escaliers. « S'il te plait, Ana. »

« Seule ma mère m'appelle comme ça. Et puis d'ailleurs comment tu me connais ? Je suis sur écoute tout le temps genre h24 ? Pourquoi tu me harcèles ? Je t'ai fais quoi ? Putain mais t'es qui à la fin ? » Je me mettais à hurler, et les policiers se mirent à hurler de plus belle. « Putain, fermez vos gueules vous de l'autre côté. J'essaie déjà d'entendre l'autre con là. » Les voix derrière la porte s'arrêtèrent. Hein ? Mais je mords pas.

« T'as de la gueule toi. Alors, tu viens ou pas ? » Il commençait à descendre les escaliers et je le suivis. Pourquoi je le suis déjà ? Putain.

« On va où là ? Et tu sais que si on arrive au grand jour je pourrais voir ton visage ? » Il ne répondait pas pendant quelques secondes puis une porte apparut devant nous. Je ne pensais pas que courir dans des escaliers seraient aussi excitant. Excitant dans le sens où mon adrénaline est à son apogée.

« Je le sais. Mais tu dois me promettre quelque chose toi aussi. » J'ai rien à lui promettre à ce cinglée là.

« Parle toujours. » Il rit puis continua.

« Tu dois me promettre de ne rien dire. »

« Rien dire à propos de quoi ? »

« De tout. »

« D'accord, je te le promets. » Mais que m'arrive-t-il ? je gueule sur des policiers et voilà que e promets des choses à un inconnu je soupçonne être un vieux psychopathe.

« Maintenant, tu as tout le temps de poser des questions. » Je pouvais voir sa silhouette devant la porte.

« Quoi ? Mais on doit sortir maintenant. »

« Non, tu verras mon visage sinon et j'attends le bon moment.» Il croisa les bras et je m'assis en face de lui.

« Et merde, bon d'accord voilà comme on procède. Je pose les questions, tu réponds franchement. »

« D'accord. » Je pouvais sentir son regard sur moi et aussi le fait qu'il avait envie de rire. « Tu peux rire vas-y. »

« Non, ça va, tout va bien. Tu peux continuer. »

« D'abord, comment tu me connais ? Et pourquoi tu me harcèles à ce point ? »

« Je t'ai connus il y a un an, mais tu ne t'en rappelles pas et je te l'ai déjà dit, je te harcèles pas. »

« Un an ? Où ça ? Et si tu me harcèles. »

« Pour le lieu, tu devras t'en rappelé. Et non, ce n'est plus moi depuis la première agression. Je me suis excusée pour eux, mais ce n'était pas moi. »

« Eux ? Qui sont-ils ? »

« Tu comprendras tout bientôt Ana. » 

« Arrête de m'appeler comme ça putain. Je ne te connais pas. » Je m'assis plus confortablement et continuai mon interrogatoire. « Quand tu as dis que j'étais sur écoute, tu pensais à quoi ? Je suis sur écoute uniquement par toi non ? »

Un bruit sourd vint interrompre mon interrogatoire. Des ombres, mes hurlements puis le vide soudain. Plus rien.

**

Coucou, je sais je suis sadique un peu. Un peu beaucoup hein ? :')

Bref, voilà le chapitre 29.

Pour le chapitre 30, je vous réserve une surprise. Je ne sais pas si ça va vous plaire, mais je vais quand même essayer.

Donc voilà, le chapitre 30, pour après demain encore une fois.

Ps: Encore désolée si j'ai fais des fautes ! 

All my love.


harcelée | en pauseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant