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Après avoir mangé ma pizza en toute tranquillité j'avais pris ma veste et appelé un taxi pour l'hôpital. Le taxi-man était un vrai connard, quand je suis entrée dans le taxi il insultait sa femme je pense au téléphone. Je pouvais même l'entendre pleurer à l'autre bout du téléphone. Mais quel idiot. Une fois arrivé devant l'hôpital, je lui ai lancé un bref « Parlez mieux à votre femme, vous pourriez le regretter trop tôt » J'entendis un petit « Sale gosse. »

J'entrais dans l'hôpital, la tête baissé avec mon téléphone dans la main. J'arrivais devant la femme à l'accueil et lui demandais dans quel chambre est Holy. Elle me sourit et m'indiquai le numéro de la chambre, et comme par hasard celle-ci était au dernier étage. J'ai vraiment de la chance tout les jours moi.

Je marmonnais les numéros inscrits en passant devant. « 1304, 1305, 1306.. » Je m'arrêtai devant la chambre d'Holly, « ah voilà, 1307. C'est parti. » Je tournai instinctivement la poignée de la chambre et entrai. Le climatiseur était allumé, je pouvais sentir un petit courant d'air sur mes jambes. Pourquoi ai-je eu l'idée de mettre ce short ? Je m'approchai un peu plus jusqu'à apercevoir la petite bouille d'Holly dormant comme un ange. Mais tout les anges ne sont pas forcément blancs. Cette phrase trottait dans mon esprit depuis l'appel de ce cher inconnu.

Elle dormait, je ne devrais sûrement pas la réveiller. C'est bon pour elle qu'elle dorme parfois. Après ce qu'il s'est passé, elle doit se reposer.

« Et merde. » je m'approchais d'elle doucement, et commençais à lui tapoter l'épaule. « Holly ? » Je répétai encore et encore son nom sans qu'elle ne se réveille. « Holly bordel. » hurlai-je.

« Quoi ? » marmonnait-elle avant de me voir. « Diana ! Qu'est-ce que tu fais là ? » Je lui fis un câlin et continuai.

« Mais qu'elle question. Je suis venu te voir, tu me l'as même demandé. »

« Oh oui , c'est vrai. Tu as ramener de la nourriture ? »

« Oh non, j'ai oublié. La prochaine fois je t'en ramènerai promis. D'accord ? »

« Il n'y aura pas de prochaine fois, puisque je sors aujourd'hui. »

« Tu sors aujourd'hui ? Tes parents le savent ? » On ne sait jamais avec elle. Elle ne dit presque jamais rien à ses parents. Comme tout ados d'ailleurs.

Oui oui. Mais ils s'en foutent complètement. Ils m'ont dit que je devais me débrouiller désormais si je ne voulais rien leurs dire. »

« Et donc, tu n'as rien dis ? »

« Non, rien, nada. Je te l'avais promis Diana t'en fais pas pour ça. »

« Je ne m'en fais pas pour ça. »

Elle me sourit et me prévint qu'elle devrait sortir dans à peu près deux heures. Donc que je devais venir la chercher avec des vêtements. Je repartis donc chez moi, avec un autre taxi heureusement. Il était quinze heures maintenant, deux heures ont passés, et ma chère meilleure ami pourra sortie dans à peu près deux heures, ce qui veut dire dans les environs de dix-sept heures. J'ai donc encore le temps de réfléchir à comment je devrais parler à Holly de ce qui c'était passer cette nuit, et aussi de la soirée chez ce fameux Harry. Je ne sais pas comment réagir au fait qu'il soit aussi mystérieux. Il n'a vraiment rien à voir avec cette bande de gars. J'ai l'impression qu'il joue un rôle, un rôle qui ne lui est pas adapté.

Enfin bon, je verrais tout ça avec elle, mais la connaissant elle voudra y aller à cette petite fête. Quand je lui aurai parler d'Harry, elle n'hésitera pas.

Je n'arrête pas de penser à ce que m'a dit cet inconnu, et aussi le fait qu'il avait signé « H » sur ce foutu paquet de chocolat. H, comme Holly, ou Harry. J'ai peur de leurs faire confiance à ces deux-là. Pourtant au téléphone, l'inconnu avait l'air tendre et doux, mais je ne suis pas si naïve, je sais qu'il cache quelque chose et je vais finir par le découvrir. C'est obligé. Après trente minutes de discussion avec moi-même, je m'empressai d'aller chercher Holly. Ses parents ne sont pas du tout responsable, loin de là, ils ne savent vraiment pas ce qu'est « être un bon parent ». J'avoue qu'au début je les aimais vraiment bien, et puis ce jour-là à l'hôpital, avec le regard hypocrite de sa mère posé sur moi, je ne pouvais pas, j'aurais dû- hm non. Je ne devrais pas penser à des choses aussi impures et malsaines.

Le chemin jusqu'à l'hôpital n'était plus aussi long, le taxi-man engageait la discussion et je suivais tout simplement son rythme, en parlant encore et encore. Je lui ai posai quelques questions à propos du gros connard que j'avais vu tout à l'heure.

« Oh, lui. Hm il est vraiment très spéciale comme gars. Sa femme est tout le temps enfermé à ce que j'ai compris et à chaque coups de téléphone il crie sur elle comme si il hurlait sur un animal. Je ne l'aime pas vraiment. Pas du tout à vrai dire » dit-il en esquissant un petit sourire avant de regarder la route une nouvelle fois.

« Oh je vois. Et as-tu déjà eu le sentiment d'être trahis par une personne vraiment proche de toi Max ? » Il sourit et continua.

« Quel changement de sujet. Enfaite oui, souvent même. Mais à ma plus grande joie, ce n'était que des soupçons idiots. Alors ne t'en fais pas. Il suffit juste d'attendre quelques temps et la vérité arrive, comme si elle avait toujours été dans un petit coin de ta tête. » Quelle belle phrase.

« Tu as une âme de poète Max. » souris-je avant de regarder mon téléphone. Aucun appels manqués, tout va bien.

« D'après ce qu'on m'a dit. » Il rit puis se garait tranquillement devant l'hôpital. « Et bien voilà petite, nous y sommes. » Je lui souris puis ouvris la porte.

« Oui, merci encore Max, tiens voilà, et garde la monnaie. » Je lui tendis quelques billets et il me sourit encore une fois.

« Merci petite. Tu as une âme rare, fais bien attention à toi. » Je le remerciai et il partit. Je lui adressai quelques signes de la mains et il tournait au virage puis disparu.

**

Coucou vous, j'ai comme l'impression que j'ai du retard. Mais bon, voila le chapitre. Donc j'espère qu'il vous as plus. Je sais, il n'y a encore pas d'action, mais j'avoue que cette petite interaction avec Max, était à peu près « cute ».

Voilà voilà, le prochain chapitre dans deux jours mes amours.

Donnez-moi encore vos avis et vos soupçons.

PS : Je suis encore désolée si il y a des fautes. 

All my love, gunslingers xx


harcelée | en pauseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant