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Les quartiers où nous sommes passés sont très calmes. Il n'y a pas un seul bruit, seul celui du moteur de la voiture. Le vent n'ose même pas se lever tellement le calme s'est installé.

Après un long moment de calme ma chère meilleure amie avait décidé que nous devrions parler de nos potes en communs et tout simplement de cet inconnu.

« Alors Diana, il faut qu'on approfondisse notre enquête. »

« Qu'est-ce que tu veux dire par approfondir ? »

« Et bien, tu sais, commencé à examiner les alentours, restreindre les accusés ou en plus clair soupçonner des personnes. » Je vois, donc elle veut qu'on en parle plus sérieusement. Je ne lui ai pas dit que j'ai entendu une conversation de son père avec une personne, je le soupçonne d'être dans le coup. Mais c'est son père quand même, qui me dit qu'elle n'est pas dans le coup ? J'ai bien peur de ne pouvoir compté que sur moi et ne faire confiance à personne d'autre. C'est ma meilleure amie oui, mais putain je peux pas me permettre de lui faire confiance par rapport à ça. Et puis son nom commence par un « H » aussi. Oula, et si j'étais dans la voiture de mon agresseur. Je me mettais à trop réfléchir, quand Holy freina d'un coup sec. Heureusement que j'avais ma ceinture. Elle veut me tuer ou quoi ?

« Holy, merde ! Qu'est-ce qu'il se passe ? » Elle fixait un point très précis et je regardais dans la direction de son regard quand je vis que nous étions déjà arriver devant chez moi. Mon téléphone vibrait dans ma poche mais je restais toujours abasourdi par le fait que la lumière de ma chambre était allumer. Pourtant quand nous sommes partis plus tôt j'avais bien pris soin de tout éteindre, et si j'avais oublié ?

« Ton téléphone vibre, regarde vite, je reviens. » Elle attrapait la poignée de sa porte et tirait dessus pour sortir. J'eus à peine le temps de lui dire de ne pas y aller qu'elle était déjà devant la porte de la maison. Et merde. J'attrapais mon téléphone tout en paniquant et je le déverrouillais avant de voir la raison de cette vibration.

Il y avait comme toujours en ce moment, une pièce jointe. C'était encore une photo de nous au feu rouge, je décidai de répondre pour une fois.

Diana : Et maintenant ? Que comptes-tu faire de cette foutu photo ?

Une fois envoyée, j'entendis un téléphone vibrait à son tour dans la boite à gants de la voiture. Non, c'est pas possible. Ca ne peut pas être foutument possible. Je tremblais à vu d'oeil. Je rapprochais ma main de la boite à gants et fut interrompu par un cri provenant de la maison. Je lâchais tout ce que j'avais en main et même oubliais le fait que quelque chose avait vibré dans la boite à gants.

Je fis une course folle jusque dans la maison où j'entendis des bruits de « bagarre » je dirais à l'étage.

« Holy ? Où es-tu ? » Je m'empressais de courir à l'étage sous le coup de l'adrénaline et attrapais une vulgaire batte de baseball au passage. Je ne sais pas ce qu'elle fait là, mais putain j'en aurai surement besoin alors pourquoi pas. Les bruits de bagarres s'étaient estompés et je marchais maintenant sur la pointe des pieds en chuchotant quelques fois le prénom de ma meilleure amie.

J'entendis des bruits dans ma chambre et m'approchais à pas de loup. J'arrivais devant la porte entrouverte et pris une grande inspiration avant d'entrer en hurlant tellement fort que même le tonnerre n'est pas assez bruyant.

Je vis quelqu'un au sol et allumait la lumière pour mieux y voir. Je vis une Holy agonisante au sol avec du sang partout sur son bas ventre.

« C-c'est moi, ap-pelle une am-ambulance. » dit-elle au sol. Prise par la panique je me mis à pleurer en détalant jusqu'a la voiture pour attrapait mon téléphone. Je composais le numéro de l'ambulance et hurlais qu'il nous fallait de toute urgence une ambulance en donnant mon adresse. Je raccrochais et courais vers la maison sans m'arrêter. Mes pieds devenaient faible mais je m'en foutais royalement. Ma meilleure amie était encore au sol prête à fermer les yeux.

« Holy ? Holy ? Holy écoutes moi, ne fermes pas les yeux. Fermes pas les yeux salope ! Je suis là, une ambulance arrive et bordel ne meurs pas dans mes bras pétasse ! Désolée de t'insulter mais putain tu comptes tellement. Holy, ne me fais pas ça, pas maintenant. T'es la seule dont j'ai besoin en ce moment. Holy salope, fermes pas les yeux bordel. » Je hurlais tellement fort que le voisinage s'était réveillé. Holy était toujours inconsciente dans mes bras, j'ai besoin d'elle. « Holy s'il te plait, ne pars pas, pas maintenant, je t'en supplie. » Les larmes étaient vraies, et dieu seul sait que je n'avais pas pleuré autant après la mort de mon père. Je ne pleurais plus du tout, sa mort m'avait fait tellement pleurer et souffrir. Si elle meurt aussi, je ne sais pas ce que je ferais. Je ne sais même pas quand ma mère rentrera et je ne peux pas me permettre qu'Holy meurt maintenant.

Je caressais la joue d'Holy qui était endormis, et commençait à m'énerver. Où était cette foutu ambulance bordel et si je trouve le salop qui a fait ça, je ne sais pas ce que je lui ferais mais il paiera.

Le bruit de l'ambulance se fit entendre en bas de chez moi et aussi le voisinage qui s'était déplacé. J'entendis frapper à la porte et je hurlais « Venez ! Venez vite s'il vous plait. » Et je pleurais encore une fois. Les ambulanciers la prirent de mes bras et l'amenèrent jusque dans l'ambulance à l'aide d'un de ces lit bizarres qui apparaissent dans les films. Je montais après Holy dans l'ambulance et j'attrapais sa main fortement. Il y avait quelque chose dedans. Elle ouvrit lentement les yeux et me donna discrètement le morceau de tissu. Cela devait sûrement appartenir au connard qui l'a mit dans cette état. Bordel, je lui ferais payer pour tout ça.

*

Après un long moment d'attente, un docteur arrivait dans la salle d'attente où les parents d'Holy et moi étions.

"Alors comment va-t-elle ?" demandais-je. Le docteur ne fit pas attention à moi et la mère d'Holy me regardait avec dégout. Merde, j'ai rien fais à votre fille, je m'en veux déjà assez alors ne me regardez pas de cette façon, ou je vous crève les yeux. "Ola, calme toi Diana, tu deviens agressive" me chuchotais mon subconscient.

Je desserrais mes poings et attendais la réponse du docteur. Celui-ci me regardait avec insistance, comme si il me demandait de bien vouloir bouger de là.

"Attendez, vous êtes pas sérieux là ?"

"J'en ai bien peur mademoiselle." dit-il en replaçant ses maudites lunettes sur le bout de son nez. Je vais te les faire bouffer moi.

"Il n'en est pas question, êtes-vous fou ?" dis-je un peu plus fort.

"Diana, calme-toi, on viendra te parlait de ça après. Va t'assoir s'il te plait, ne rends pas ça plus difficile pour nous." dit Linda en me prenons dans ses bras. Mais pour qui elle se prends pour me regarder avec dégout et ensuite venir me faire un câlin idiot. Hypocrite ouais.

"Arrêtez de me regarder comme ça monsieur, je vais vous faire ravaler vos lunettes et votre sourire qui prend les gens de haut." crachais-je à l'intention du docteur. Celui-ci ravalais sa salive et me regardait d'un air assez surpris. "Oui, vous êtes surpris hein ? Faites attention à comment vous regardez les gens la prochaine fois. Merci." Je me dirigeai vers le distributeur automatique pour me prendre un cacao chaud et je m'asseyais sans faire de bruit en prenant mon téléphone. Heureusement que je ne l'ai pas laisser là-bas. OH MON DIEU, là-bas! La voiture, la vibration, j'ai oubliée tout ça. Oh putain. Et les clés de la voiture sont toujours sur le contact. Oh merde. Holy, il faut que je lui parles pour lui demander ce qu'il s'est passé. Il faut qu'elle s'en remette d'abord. Oh putain, mais c'est pas possible d'être aussi malchanceuse.

X

Coucou,

Premièrement, désolée du retard.

Deuxièmement, désolée des fautes d'orthographes et aussi de grammaire. Je voulais rapidement vous faire lire ce chapitre parce que j'ai pas vraiment envie que vous oubliez cette fiction. Alors voilà.

48k putain, j'arrive toujours pas à y croire, c'est tellement fou. Donc dites-moi ce que vous en pensez jusqu'à maintenant et merci encore à tout ceux qui sont encore là. J'vous aimes tellement et VOUS ETES MA FIERTE!


All my love,

gunslingers xxx

harcelée | en pauseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant