P È R E P A R A C C I D E N T //2

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Une Nouvelle Aube à l'Étranger.

​Quelques semaines s'étaient écoulées.

Loin des rues animées de Séoul, Diane et Kang Jun-hu avaient trouvé refuge dans la banlieue paisible de Los Angeles, où Kang possédait une résidence. L'atmosphère, baignée de soleil et de silence, permettait enfin à Dian de relâcher la tension accumulée pendant des années.

​Kang avait été le refuge qu'elle n'avait jamais su qu'elle méritait. Oublié l'homme d'affaires pressé ; il était désormais un soignant attentif. Il l'encourageait à des promenades, s'assurait qu'elle mangeait bien, et surtout, il laissait son esprit guérir de ses blessures.

​Un matin, Diane se réveilla d'un sommeil profond. Kang était déjà debout et se tenait près de la fenêtre, le regard tourné vers le jardin. Il se retourna et sourit.

​« Je t'ai préparé un bain moussant. Et un petit-déjeuner au lit, » dit-il simplement.

​Dian sourit. Ce n'était pas le luxe qui la touchait, mais l'intention. Elle s'approcha de lui et posa ses mains sur son torse.

​« Tu es trop gentil, Kang. Tu as ta vie, ton travail. Je ne devrais pas t'accaparer comme ça. »

​Kang lui prit le visage entre ses mains, son regard rempli d'une tendresse profonde. « Tu es ma priorité absolue.

Tu es la mère de ma fille, Dian. Et je ne referai pas l'erreur de te laisser seule face à l'adversité. »

​« Je t'aime, Jun-hu, » murmura Dian, utilisant le prénom qu'elle avait aimé autrefois.

​« Je t'aime aussi, mon amour. »

​Ils s'embrassèrent, un baiser qui scellait non seulement leur passé, mais leur avenir. Leurs conversations tournaient souvent autour de Jiwon et Haneul. Kang avait déjà commencé à réorganiser ses engagements professionnels, planifiant son retour imminent et définitif en Corée. Le cauchemar était fini, et la vie qu'ils avaient cru perdue était enfin à portée de main.

​

​À Séoul, les jours de crise touchaient à leur fin. Haneul était à la maison, en bonne santé, et Minho avait enfin pu s'assurer que Jisoo était entre de bonnes mains. Il était temps de reprendre le cours de sa vie.

​Minho se préparait pour sa première journée de cours après une absence prolongée. Il était anxieux. Non pas à cause des examens, mais de l'idée de retrouver cette vie d'étudiant insouciant, alors que son esprit était encore rempli d'images d'enlèvement et de maladie.

​En arrivant sur le campus, ses amis l'attendaient. Les autres membres du cercle, qui avaient suivi les événements de loin, se précipitèrent sur lui.

​Son meilleur ami, fut le premier à le prendre dans ses bras, le serrant fort. « Minho ! Tu m'as manqué ! On est tellement soulagés. J'ai eu si peur quand j'ai appris tout ça, je ne sais pas pourquoi tu n'as pas voulu que je vienne te soutenir même je t'avais prévenu concernant le père de cette dernière mais soit je suis content que tout ce soit régler et que tous le monde aille mieux. »

​Son ami du cours de langue, le salua d'un grand coup dans l'épaule. « On est fiers de toi, mec. Tu as tenu bon. Et félicitations pour la petite Haneul. J’ai vu les photos, elle est magnifique. »

​Il était bien entourés de ses meilleurs amies habituelle mais également les autres garçons du cercle, étaient également là. Ils ne posèrent pas de questions intrusives, se contentant de lui exprimer leur joie de le revoir en un seul morceau.

​« Tu as des rattrapages à faire, mais on est là pour t'aider. On a pris des notes, » dit Liam.

​Minho sourit, sentant la chaleur de leur amitié. Il était toujours le jeune homme qui étudiait avec beaucoup de concentration mais maintenant il était aussi un père, un homme qui avait affronté le pire.

​« Merci à tous, » dit Minho, la gorge serrée. « Je suis désolé de vous avoir inquiétés. Haneul va bien. Jisoo va bien. Ma vie est un peu plus folle qu'avant, mais tout est en ordre. »

​En marchant vers l'amphithéâtre, Minho savait que rien ne serait jamais vraiment comme avant. Mais au milieu de ses amis, soutenu par son amour pour Jiwon et Haneul, il se sentait prêt à affronter les défis universitaires, sachant que la vie, même après la pire des tempêtes, pouvait encore être belle.