L'amoureux de ma mère

Chapitre 7

PV JALIA

Je suis en plein rangement de ma penderie, quand mon mari entre dans la chambre.

Mon mari : Jalia ! Ce que tu fais à notre fils n'est pas bien !

Moi : Arrête de faire comme si tu ne savais pas pourquoi je le faisais. Tu crois que je vais te laisser encore une fois te foutre de moi ?

Mon mari : Mais Jalia...

Moi : Il n'y pas de, mais ! Emmanuel épousera une fille qui le mérite. Et d'ailleurs, j'espère qu'elle sera blanche. Il y en a marre de voir des Africaines autour de nous.

Mon mari : C'est ridicule ce que tu es en train de faire...

Moi : C'EST TOI QUI EST RIDICULE !

A ce moment-là, Emmanuel tape à la porte de notre chambre. Elle est ouverte, donc il y entre.

Emmanuel : Papa, est-ce que ça va ?

Mon mari : Oui mon fils, ça va ! Et toi, ton après-midi ?

Emmanuel : Je... Je me suis disputé avec Karen...

Moi : Ah, mais c'est génial ça ! Tu l'as enfin quitté ?

Emmanuel : Mdr... Parce que tu penses que je vais la quitter ? Maman, ça, tu peux oublier. Karen, je l'aime, et une fois qu'on aura terminé nos études, je l'épouserai et elle sera la mère de mes enfants. Tu peux dire ce que tu veux, tu ne m'empêcheras pas de l'aimer. C'est elle que j'aime et uniquement elle. Et je me battrai pour notre amour.

Moi : Hum. Alors prépare-toi à te battre, car la bataille sera rude.

Il regarde son père, et quitte la chambre énervée. Mon mari me lance à son tour un regard, mais je le dévisage, avant de retourner à mes occupations. S'il pense qu'ils vont m'obliger à accepter Karen parmi nous, il se trompe. De gré ou de force, cette relation se terminera.

PV MIRA

Les larmes de Karen ont légèrement séché après ce qu'elle m'a raconté. Je suis triste, car ma copine souffre, et elle ne mérite pas. Je ne peux pas vraiment comprendre sa douleur, car je n'ai jamais été amoureuse, mais je peux savoir à quel point il est difficile pour une fille de se voir empêcher d'être avec celui qu'elle aime.

Moi : La mère d'Emmanuel ! Une femme bien hypocrite ! Mais bon, je ne pense pas qu'en vouloir à Emmanuel soit la solution.

Karen : Qu'est-ce que tu veux que je fasse ? J'ai eu tellement peur d'être séparé de lui, que j'ai agi sur le coup.

Moi : Et son père ?

Karen : Je ne lui ai pas demandé... Mais il doit sûrement être pour, lui aussi.

Moi : Hum. Vraiment... Après 2 belles années, vouloir vous séparer comme ça ? Il en est hors de question.

Karen : Mais que veux-tu que je fasse ? Me battre contre sa mère ? Tu sais très bien à quel point ce genre de femme peuvent être dangereuse.

Moi : Et alors ? Toi Karen, la fille au gros caractère, tu as peur d'une maman poule ? Karen, ressaisis-toi ! Ne laisse pas cette femme décider de ton avenir. Tu as le droit d'être heureuse avec Emmanuel. Surtout que ta mère a toujours été pour votre relation.

Karen : Je ne sais pas si cette fois-ci, j'ai la force...

Moi : Tu l'auras, et je suis sûr qu'Emmanuel lui aussi l'aura. Elle va vite baisser les armes quand elle va comprendre que ce Dieu a uni, personne ne peut le séparer. Attends de voir, et tu verras.

Karen : Je savais que tu trouverais les mots pour me réconforter, merci...

Moi : Je suis là pour ça. Sinon, à quoi je sers !