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ᴶᴬᴰᴱ ᴰᴵ ᴳᴵᴼᵛᴬᴺᴺᴵ

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On commence enfin à rentrer dans la période hivernale et même si je me plaignais beaucoup de l'été, je regrette déjà la chaleur. Ce genre de période froide et sombre me rappelle de mauvais souvenirs. Les rues gelées de Naples, les gars de la mafia plus durs que jamais. J'ai le cafard rien qu'à y repenser.

J'envoie un message à mon père pour savoir si je peux dîner avec lui à la fermeture du restaurant, mais il me répond qu'il n'est pas disponible. Depuis le départ d'Enzo, j'ai l'impression que je vois moins ma famille que d'habitude et j'aime pas ça.

Je me fais tellement chier. Ça fait deux heures que je traîne sur Instagram, emmitouflée dans un plaid avec la télé qui tourne et terrée au fond de mon canapé. Je tombe comme par hasard sur une photo de Nabil en scrollant, postée par un compte fan. Je clique dessus, et vois pleins de photos de lui et de son frère. Ça me fait sourire parce que parfois j'oublie un peu qu'il est connu.

Je me perds sur des comptes fans, heureusement qu'il ne me voit pas parce que ça fait bien trop groupie là. Il serait trop content ce grand narcissique. Un compte ne poste que des photos de lui, sous plusieurs angles. Je me surprend à rester un peu trop longtemps fixée sur une photo de lui torse nu dans son clip au Japon. Je comprends qu'il rende folle la gente féminine parfois.

En continuant à fouiller, je tombe même sur des chroniques d'amour. Des fanfictions. Je parcours rapidement l'une d'elle et pouffe de rire. La façon dont Nabil est décrit, comme un mec tout froid, mystérieux et ténébreux, est bien trop loin de la réalité. Mais je préfère sa vraie version. En parlant de ça, j'aurai bien aimé lui proposer de le voir mais il est encore sur le tournage de son clip.

Je soupire, c'est vraiment un petit jour de déprime ce soir. J'ai même pas l'énergie de me faire à manger. Je me traîne tel un cadavre emmitouflée dans mon plaid, jusqu'en haut de mes escaliers et me laisse tomber comme une crêpe sur mon matelas. J'éteins la lumière et me laisse m'endormir. Dix minutes après, j'entends des coups contre ma porte. Mon sourire revient. Je descends à toute vitesse.



Nabil - Wesh, il sourit de toutes ses dents



Il lève deux petits sacs en plastique blanc, dégageant une odeur agréable.



- Salut, je le regarde avec les yeux pétillants, t'étais pas dans ta ville ?

Nabil - On a fini en avance à cause de la pluie, et les p'tits avaient froid

- Merda ... Ça va le faire quand même ?

Nabil - Ouais t'inquiètes, il agite les deux sacs, bref tu veux pas savoir c'que j'ai pris ?

n.o.s | 𝐆𝐑𝐎𝐔𝐏𝐈𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant