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ᴶᴬᴰᴱ ᴰᴵ ᴳᴵᴼᵛᴬᴺᴺᴵ

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Je m'arrête vers le milieu des escaliers pour vraiment prendre conscience de ce qu'il se passe. Je suis donc chez Nabil, qui dort à poing fermés sur le canapé et m'a donc laissé son lit. Il a dû me porter sans bruit jusqu'à lui, me démaquiller avec le produit de son ex, et me mettre sans me réveiller un jogging à lui. Je reviens sur mes pas un peu perturbée en me demandant où est mon jean, et m'aperçois qu'il est bien plié et posé sur la commode de sa chambre.

Je porte encore mon soutif et mon débardeur donc c'est déjà rassurant. Mais l'idée qu'il ai quand même déshabillé mes jambes et potentiellement vu mon string m'angoisse un peu. Surtout que j'étais inconsciente et qu'il reste encore un inconnu à mes yeux. Je m'attache les cheveux et me passe un coup d'eau sur le visage en faisant un tour dans la salle de bain de sa chambre. Je me retiens de rire en voyant un panier contenant une tonne de préservatifs et ce qui semble être du lubrifiant.

Je me rince et retourne jusqu'aux escaliers. Arrivée en bas, je m'approche du canapé et souris malgré moi en voyant Nabil, les cheveux emmêlés sur le visage, profondément endormi, le pouce dans la bouche. C'est autant un charo bien relou qu'un enfant adorable ce mec. J'ose même pas le réveiller. Je décide de partir mais de laisser une petite note sur la table avant dans laquelle je le remercie.

Après avoir remit mes chaussures, je m'autorise à un dernier regard vers lui. Il ne porte qu'un caleçon et un plaid léger le recouvrant à moitié ce qui me donne une vue un peu trop voyante sur son corps. Je rougis en baissant mes yeux de ses épaules, jusqu'au bas de ses abdos et les détournent finalement en déglutissant quand j'arrive plus bas. J'aurai préféré ne pas voir ce que je viens de voir parce que ça va être difficile d'oublier cette image maintenant. Toujours rougissante, je repars bien vite jusqu'à chez moi.

Heureusement que je suis en week-end parce que mon mal de tête m'aurait empêché d'aller bosser. J'ai une flemme monumentale ce dimanche. Je prends une bonne douche, bois toute l'eau que je peux ingurgiter et m'affale dans mon canapé. Trente minutes après, un livreur arrive avec ma commande. Italien, évidemment. Je lance Friends, une valeur sûre, et je me dis qu'il n'y a pas meilleur lendemain de soirée possible. Et puis, mon téléphone se met a vibrer dans mes mains au moment où je finis ma part de pizza. Je décroche à ce numéro inconnu.



- Allô ?

? - Giada ?

- C'est qui ?

? - C'est Zo, j'ai dû changer de numéro j'ai oublié de te prévenir

n.o.s | 𝐆𝐑𝐎𝐔𝐏𝐈𝐄Where stories live. Discover now