Cécité [TOME 2]

Chapitre 22 | Marinette

Coucou !

Je sais que je ne fais plus de commentaires de début de chapitre depuis très longtemps. C'est dû notamment à la nouvelle fonction de planification qui fait que je prépare juste les chapitres en avance sans rien ajouter de plus.

Je profite d'y penser pendant ma session de corrections pour vous remercier de vos commentaires et de prendre le temps de me lire. Je ne réponds pas beaucoup malheureusement mais je vous lis. J'ai décroché un nouvel emploi quelques semaines après avoir commencé à publier. C'était donc plutôt fatiguant et je préfèrais dépenser mon énergie à corriger les chapitres pour assurer la publication =)

Je vous souhaite une bonne semaine et une bonne lecture !

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La boutique Dupain a fermé ses portes quelques heures plus tôt. Le soleil s'est couché sur cette journée fatigante, mais je me sens ressourcée. Après avoir joué les boulangères et réalisé l'inventaire des stocks pour mes parents, j'ai appris l'existence du live entre Alya et Chat Noir. Dans ma chambre, Tikki et moi avons écouté attentivement les demandes de mon partenaire concernant ma vie privée, puis ses doutes quant à ses sentiments pour Ladybug.

— Bon sang, soupiré-je, une main plaquée contre mon visage.

— On peut dire qu'il ne sait plus sur quel pied danser. Adrien ne doit sûrement être perdu.

— Je comprends Tikki, mais regarde ce que les gens disent maintenant : ils ne croient plus en Ladybug et Chat Noir.

C'est en tout cas ce qu'écrit un des spectateurs de la vidéo dans les commentaires. Il est accompagné de plein d'autres. Dès que je croise l'un qui me remet la faute sur le dos, je décide de verrouiller mon portable et de le jeter dans le coin de mon lit avant de m'y allonger.

— Je suis trop claquée pour y penser.

C'est plutôt bénéfique de changer un peu d'air. J'ai pu manger avec mes parents et partagé une journée un tant soit peu normale.

— Tikki...

— Oui Marinette ?

— Est-ce que c'est mal de rêver de ne plus être Ladybug ?

L'idée me trotte en tête depuis le début de la matinée. J'adore mon rôle de superhéroïne et protéger les habitants est devenu une seconde nature chez moi. Mais dans ces moments, je regrette de ne pas pouvoir aspirer à une vie plus calme. Mon kwami se pose sur mon front et soulève une mèche de cheveux.

— Bien sûr que c'est normal. Tu es une formidable Ladybug depuis des années et tu n'as jamais rien laissé tomber. C'est parfaitement humain de vouloir être tranquille.

Ses mots m'apaisent, je ferme les yeux et soupire. Mon dos est en compote, mes jambes engourdies, mais je n'ai pas sommeil. Trop de choses tournent encore et toujours dans ma tête.

— Je ne sais pas par où commencer.

— Par le plus simple. Arrête de voir toutes les petites contrariétés comme un ensemble insurmontable ! Repense à ce que ta maman a dit : tu ne peux pas tout contrôler.

J'acquiesce, ressassant les paroles pleines de sagesse de ma mère. Mon regard se balade le long de la chambre. Vu le peu d'objets présents dans la pièce, je finis par tomber assez vite sur la pile de fringues sur le bureau : les créations de Yan.

— Je peux rapporter tout ça à Yan et mettre les choses au clair avec lui, à propos de Lilas, de ses sentiments pour Ladybug.

Tikki approuve, je me glisse en bas de mon lit et dépose les vêtements avec précaution dans mon sac. Lorsque je rejoins le salon par la trappe, je suis surprise de n'y croiser que ma mère.