41|Impardonnable

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Nami : 22 ans

Sur ces mots, mon petit ami se leva et quitta la pièce. Je fixais la porte, le regard de déception qu'il m'avait lancé toujours dans mon esprit.

Seuls les rires hystériques du pyromane pouvaient se faire entendre dans la pièce. Il parvint à articuler :
« J'en connais une qui va passer une excellente soirée ! »

Je serrais les poings et la mâchoire, pris une grande inspiration et m'adressai à Crématorium :
« J'avoue que je ne l'avais pas vu venir, mais, si tu n'as rien d'autre à faire, je vais rentrer et comme ça tu vas pouvoir rire encore plus devant la retransmission du micro que vous lui avez collé sur les ailes. »

Je sortis mais, au lieu de prendre le chemin du retour, je restais près de la porte pour les écouter.

« Nous te l'avions dit Dabi, mettre ces deux en confrontation ne pouvait que nous apporter des mauvaises choses. Et, maintenant qu'elle a vu le micro, il est possible qu'ils trafiquent l'enregistrement. » soupira Mister Compress.

Je me doutais que cette rencontre n'avait été mis en scène que par Dabi. Pour quelle raison ? L'alliance n'avait aucun intérêt à ce que nous soyons au courant de nos infiltrations. En faite, cela nous simplifiait la tâche puisque maintenant nous ne serions plus obligés de communiquer par écrit ou autre procédé pour discuter d'eux. Mais ça, cela ne concernait que le point de vu professionnel... sur le relationnel par contre...

Je repartais pour de bon quand j'entendis des pas derrière moi. Puis, quelqu'un m'attrapa par le bras avant de me tirer dans un renfoncement plus discret. Bien sûr, c'était le pyromane qui n'en avait toujours pas fini.

Je me défit de sa poigne tout en disant :
« Je n'ai rien qui puisse vous aider actuellement donc je te pris de me laisser partir !
- Malheureusement, je ne t'en ai pas donné la permission. » ajouta t-il.

Je levai les yeux au ciel tout en soufflant et commençai à partir. Mais alors qu'il recommençait à me retenir, je lui assignai de toutes mes forces une gifle. Sa tête avait tourné. Il porta sa main à sa joue et je constatai que mon geste avait arraché une de ses agrafes. Il saignait.

Il tourna ses doigts rouge vers moi tout en souriant d'un air malsain.

Et alors que la peur montait petit à petit dans mon esprit, il me prit par le col et me tira vers une pièce sombre et vide. Il me lança contre le mur opposé violemment...

Bien sur que je n'aurais pas dû m'en prendre à lui parce que bien sûr qu'en terme de force il me dépassais largement.

Je me relevais rapidement tandis qu'il allumait la petite ampoule fixée au plafond. Cependant, je me rendis compte de ma situation délicate lorsqu'il ferma la porte à clefs. Il souriait toujours.

Je cherchais une quelconque arme qui pourrait m'être utile mais on m'avait vidé les poches et il ne me restait que mon téléphone.

Dabi se retourna :
« Moi qui croyait que tu m'aimais plus que lui. Tu me déçois beaucoup mimi.
- Ne m'appelle pas comme ça, espèce de... »

Je ne pus terminer ma phrase qu'il m'avait donné un coup de poing au visage. Un goût métallique me vînt presque instantanément en bouche.

Il me redressa et me maintint en face de lui :
« Je vais être clair, je suis ton supérieur maintenant et j'ai tous les droits sur toi... »

WoW, je ne savais pas que l'on pouvait faire pire que la commission.

Je pouvais voir dans ses yeux la fureur qui l'animait. Et je savais que tant qu'il n'avait pas eu ce qu'il voulait, elle continuerait à s'alimenter.

La vague du Tsunami : tome 2 Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt