La vague du Tsunami : tome 2

32| Plus la même

Nami : 22 ans

« Tu fais chier Yu...
- Oh c'est bon je peux faire sans, c'est pas comme si je ne l'avais jamais fait.
- Bien sûr et tu ne vas pas dormir pendant 2 semaines ?
- Je dormirais, juste moins bien que prévu. »

J'avais oublié mes somnifères ainsi que mes anti anxiolytiques à Kyushu et Hawks s'inquiétait pour ça.

« Je ne peux pas te les amener.
- Et je ne te l'ai pas demandé.
- Yu, je refuse que tu n'aies pas tes anti anxiolytiques et encore moins tes somnifères.
- Je passerai peut-être samedi pour récupérer un dossier de la commission, j'en profiterai pour les prendre.
- Je peux t'assurer que si tu ne le fais pas je t'envoie Kohana chercher tes médocs. »

Je pourrais me rendre à une pharmacie mais nos supérieurs avaient été clairs, personne ne devait être au courant par quelconques manières de mes maladies. Je soufflais avant de rétorquer :
« Je passerais c'est bon... mais je ne te garantis pas d'avoir une place de train. »

Et je raccrochai avant d'entendre une quelconque réponse de la part de mon coéquipier.

« Nami. »

Je me redressais alors que Midnight se rapprochait de moi.

« Tu viens, je vais te montrer les appartements. »

***

« Bon bah je crois que c'est tout. soupira la professeure.
- Ça m'a l'air parfait en effet. »

Ce n'était pas bien grand mais c'était amplement suffisant.

« Nous organisons des repas de temps en temps et c'est le cas ce soir, veux-tu te joindre à nous ? »

Je ne me voyais pas refuser après toutes ces fois où je ne m'étais pas présentée au lycée alors j'avais accepté l'invitation.

Arrivée à la salle à manger, l'ambiance était pesante. Eraser était là bien sûr et il semblait tout aussi heureux que moi. Les autres profs discutaient sur divers sujets tandis que nous mangions sans dire un mot.

Puis, après quelques minutes de repas, Présent mic décida d'allumer la télévision pour le rendre plus dynamique.

Les informations du jour affichaient comme d'habitude les taux de criminalité en hausse et le chaos dans les rues de certaines villes. Tous cela étant comparé au nombre de héros en baisse. Bien sûr c'était accompagné de propos sur l'incompétence des héros depuis la défaite d'All might.

Les reporters faisaient toujours la même chose à savoir interviewer les civils qui se plaignaient systématiquement.

Soudain, deux élèves de terminales entrèrent dans la salle en s'adressant à M.Aizawa :
« Monsieur ! C'est Eri ! »

Je compris qu'il s'agissait de la petite qu'ils avaient secouru avec Midoriya et ses camarades lors de leur apprentissage.

Mon ancien professeur principal se leva précipitamment et se dirigea à l'extérieur.

« C'est la troisième fois cette semaine... » commenta un professeur.

J'aurais voulu me renseigner sur cette enfant mais j'avais déjà beaucoup trop de charge sur le dos et peu d'énergie pour les gérer.

***

Dans ma chambre, j'attendais que mes paupières commencent à être lourdes pour aller me coucher. Pendant ce temps, je vérifiai tous mes mails et lisais un petit peu les articles parus sur la mort d'Hori.

Je trouvai un message n'ayant ni d'objet ni d'adresse qui m'est déjà connue. Dedans, simplement une date, une heure et un lieu. Cela ne pouvait être que eux. Bien sûr, j'allais me rendre là bas en suivant le jour et l'heure. C'était dans 4 jours.