Avocate sans droits [Réécriture en cours]

33 - Malentendu

Bonjour, bonsoir !

Comment ça va vous ? Bon, j'admets ça fait longtemps déjà maaaais je suis de retour (au moins pour cette fin de semaine ptdr).

En fait, ça doit faire quasi trois semaines que ce chapitre est prêt mais que je n'ai rien posté (oups). Je voulais attendre un peu de bien me remettre dans l'écriture de cette histoire avant de publier, mais en réalité je ne sais pas si vraiment ça servirait à quelque chose finalement. Mes séances écriture sont tellement aléatoires ptdr mais bon, j'arrive tout de même à avancer 🤷‍♀️

Je vais essayer d'être un peu plus active et de poster un peu plus (promis je fais mon possible) 😅

Je vais vous laisser là, je vous souhaite donc une bonne lecture.

A bientôt ! 👋

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 Donc, si nous devons résumer la situation... Après être revenu de l'entreprise, Adrien est venu me chercher lui-même dans ma chambre pour me conduire dans le bureau d'Enzo. Voyant que j'avais toujours un peu de mal à comprendre la situation et comment je suis censée réagir devant lui, il m'a giflée alors qu'Enzo était absent. Il savait que ce dernier ne voulait pas que quelqu'un ne me touche sans son accord, donc il ne lui a rien dit. Et maintenant que j'ai tout balancé à Enzo, Adrien se met à nier les faits et me fout encore plus dans la merde.

 Pour Enzo j'ai fauté beaucoup de fois aujourd'hui, donc pour Adrien nier cette situation est tout à son avantage. Il cherche clairement à ce que j'ai des problèmes avec son associé et visiblement ça fonctionne. Enzo n'est même pas en colère contre lui mais plutôt contre moi. Il ne semble pas me croire moi mais lui. En soit, cela peut paraître logique, mais en même temps il devrait savoir qu'il est inutile pour moi de mentir...

 Ne me quittant pas des yeux, je peux voir ses deux iris orageux me détailler. Je peux voir la rage briller dans son regard, signe que je risque de me prendre quelques éclairs de sa part d'ici peu.

   – Mike, Brade, il y a-t-il autre chose que je devrais savoir ?

   – Non monsieur, rien d'autre.

   – Parfait, je n'ai plus besoin de vous, partez.

 Les deux gardes acquiescent de la tête et partent en direction de la porte. La grande porte en bois refermée derrière eux, Enzo se met à grogner légèrement et à me relâcher le visage. S'enfonçant dans son siège, il semble réfléchir à la situation. De mon côté, je baisse simplement la tête et me mets à fixer mes deux mains, essayant de me faire petite.

 Il pousse un bref soupir et se lève doucement de sa chaise de bureau. Me contournant, il passe derrière moi et je peux entendre des tiroirs s'ouvrir. Il est probablement en train de chercher quelque chose au niveau des bibliothèques... Déglutissant, je me contente d'attendre et d'écouter attentivement ce qu'il fait pour essayer de savoir ce qu'il fabrique.

 Finalement, il referme les tiroirs et revient vers son bureau. Je l'entends s'arrêter derrière moi et vois ses mains attraper les miennes. Serrant les dents, je me retiens de bouger et le laisse faire. Il amène doucement mes mains derrière mon dos et vient m'attacher les poignets avec ce qui semble être des menottes en cuir. Il vient m'attraper le cou et me tire doucement en arrière, de sorte que ma tête repose sur son torse. Approchant sa bouche de mon oreille, je frissonne en sentant son souffle se glisser le long de ma peau.